Un Simple Retour En Enfance (Shota Aizawa x oc)

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On courait tout deux, littéralement main dans la main, au travers de la forêt, mon coéquipier gelant et brulant les différentes créatures de pierres se trouvant sur notre chemin, on était suivi de près par Midoriya, Bakugo et Kirishima sans oublier Tenya ; on avançais rapidement, mais non seulement je ralentissais Todoroki en lui demandant de me protéger mais nous avions aussi les remarques désobligeantes de Bakugo, nous traitant de "mini-couple"

Vers la fin de journée, après avoir passé cette dernière à nous relayer en duo avec Shoto, et alors que le soleil se couchait, nous sommes enfin arrivés aux côtés du reste de la classe au camp ; j'avais quelques érafflures ici et là, rien de bien méchant, pour autant quand Shota posa ses yeux sur moi et vit que j'étais "blessée" une aura meurtrière l'entoura et j'ai bien cru qu'il allait nous tuer, moi ou Todoroki...

Cette fois-ci ou plutôt encore une fois je dirais, Izuku frolla la mort en tentant de donner l'âge des wild wild pussy cat, de ce que je sais ils étaient avec Aizawa au lycée, ils doivent donc avoir la trentaine...

-en fait je me demandais, il est à qui cet enfant ?

Il pointa un petit garçon qui ne devait pas avoir plus de 6 ans et se cachait derrière Mandalay

-il s'agit de mon neveu...dit bonjour Kota

Deku s'approcha en signe de paix et reçu un coup particulièrement bien placé, tombant immanquablement au sol...pour être honnête j'eus mal pour lui et quelques légères nausées

Pour faire passer ces derrières je me mis à respirer fortement, comme lors d'exercices de yoga

-Nomi-chan ? Tu vas bien ?

-ne t'en fais pas Shoto...de très faibles nausées...ça va passer et ce n'est pas ça sui m'empêchera de manger car je meurs de faim !

-surtout dans ton état !

Je lui fit un regard sombre et il me tapa l'épaule amicalement

-ce soir on vous a préparez à manger mais n'oubliez pas que c'est exceptionnel ! À partir de demain midi vous devrez vous débrouiller avec les ingrédients que nous vous donneront pour manger en préparant votre propre nourriture !

On se dirigea tous vers une grande cantine où étaient étalées des dizaines et des dizaines de plats variés

Je m'assieds à côté de Todoroki et mangeas à ma faim, depuis que tout ce stress avait quitter mes épaules j'avais retrouver l'appétit et mangeait même encore plus, sûrement dû à la demande de nutriments plus importante de mon corps...

Après le repas je partis et restas un peu seule en attendant que tous se rendent aux bains pour les rejoindres

-tu apprécies l'emplacement du camp ?

-je dois dire que c'est un merveilleux endroit...

-tu as soigné tes blessures ?

-blessures est un bien grand mot, ma chemise avait 2 griffures et ma peau était légèrement écorchée aux poignets c'est tout...

-ce genre de blessure peut justement TOUT changer lorsque l'on doit s'occuper de 2 êtres vivants à la fois...

-que devrais-je dire de toi qui à l'art et la manière de te mettre en danger pour toute la classe

-c'est pour te protéger toi, les autres et le bébé que je fais cela...

-le "bébé" comme tu dis n'es encore qu'au stade d'embryon...et imagines que tu viennes à mourir en te mettant en danger ainsi ? Et que derrière il y ai des complications à la naissance ?

-ne parles pas de malheur...il n'y aura pas de complication...

-alors imagines juste qu'il t'arrives quelque chose à toi ? Je ne le supporterais pas...et puis...avec les études derrière j'aurais dû mal à m'en occuper et imagines si j'étais une mauvaise mère et si-

Ses lèvres se posèrent sur les miennes alors qu'il me saisissait les mains, sa barbe mal rassée me griffant indéfinniement la peau, ses lèvres pulpeuses plus douces que ce que l'ont pourrait imaginer, et sa présence en elle-même me rassurait...il y avait quelque chose chez lui...il me rendait vivante...

-il ne m'arrivera rien, tu auras toute l'aide que nous pouvons, moi et Todoroki, apparemment, pour t'aider avec cet enfant et tout le temps de ta grossesse ; et pour finir, tu seras la meilleure des mères car tu aimes ton enfant au point de me mentir pour t'assurer de pouvoir le garder, et ça c'est quelque chose de beau...

Les yeux baissés, je souris et me jeta sur lui, passant mes bras autour de son cou, nichant mon visage contre son torse

-merci infiniemment !

-tu devrais y aller...vue l'heure on va se demander où tu es partis au lieu d'aller au bain et il ne faut pas qu'ils nous trouvent

-tu viens aussi ?

-moi ? Me laver ? Tu as vue cela où ?

-tu l'as fait quand tu étais encore un ado de 15 ans !

-j'étais jeune, naïf, et influencable...

-moques-toi de moi tiens !

Je lui tira la langue comme la grande enfant que je suis et lui me tira tout court alors que je commencais à avancer pour me ramener contre son buste

-*murmure* bonne nuit...

Et il partit en prenant les devants, les mains dans les poches...

Je rejoins rapidement les filles déjà en train de se changer dans les vestiaires avant de se rendre dans les bains, mes premières réactions furent de me cacher entièrement puis une fois dans l'eau d'y rentrer la totalitée de mon corps jusqu'en dessous du nez et au dessus de la lèvre

-pourquoi tu te caches Nomi-chan ? Regarde moi j'ai pas peur de me montrer !

-c'est facile pour toi Mina...tu as de belles formes, une peau à la limite de la perfection et des cheveux ultra soyeux...mais j'ai rien de tout ça...

-dis pas ça ! Relève toi un peu que l'on voit ton jolie corps !

Ne sachant pas vraiment pourquoi mais n'ayant pas d'arguments je me relevas, ma poitrine avait commencé à gonfler mais heureusement pour moi, aucun autre changement physique n'était à déploré

-Nomi-chan ! T'as poitrine était bien plus plate en début d'année !

-oui...euh...un médecin m'as prescrit des médicaments pour...euh...la fois où j'ai vomis...mais dedans il y avait des hormones pour réguler...pour réguler un truc et sa a fait gonfler ma poitrine...

Elles se regardèrent entre elles ce qui me mis mal à l'aise avant que Tooru ne me fasse un câlin par derrière, plaçant ses mains sur ma poitrine

-c'est pratique maintenant tu pourrais faire partie de ces fameux shojos où pour se dire bonjour les filles se massent la poitrine entre elles !

-non !

Elles rigolèrent de bon coeur et moi avec avant d'entendre du côté des garçons des bruits plus que suspect