Chapitre 3

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C'est une musique au violon qui réveilla le docteur Watson. Il regarda son réveil, 2 heure 30 du matin. Sherlock avait encore choisi de joué du violon au beau milieu de la nuit, super. Il se leva et se redit à la salle de bain. Le miroir refléta à John ses yeux rouges d'avoir pleuré et une marque de main sur la joue de la gifle que son colocataire lui avait donnée. À ces souvenirs, le docteur s'effondra sur le sol de la salle de bain, en pleurant à chaudes larmes.

Au salon, Sherlock Holmes déménageait ses affaires en écoutant un morceau de violon qu'il avait enregistré. Les cartons était enfin terminé, il ne restait plus qu'à appeler son frère pour qu'il lui envoie un camion de déménagement. Sherlock regarda avec mélancolie la tasse sur la table. Il avait emmené John à la poursuite d'un criminel, ce dernier avait été gravement blessé. Le Holmes l'avait ensuite frappé alors que le docteur était encore faible et qu'il s'inquiétait juste pour lui. Les pensées du détective était sombre. Il s'en voulais plus qu'il ne laissait paraître.

Le détective entendit un bruit venant de la salle de bain. Ne sachant pas de quoi il s'agissait, il étreinte l'appareil qui diffusait la musique et dirigea en provenance du bruit suspect. La porte de la pièce était entrouverte, Sherlock y jeta un coup d'œil. Le spectacle qu'il découvrit lui fendit le cœur. Sur le sol de la pièce, se trouve son acolyte, la tête dans les mains des larmes coulant sur le sol.

Sherlock ne réfléchis même pas et se précipita pour prendre John dans les bras. Le docteur se retourna pour lui faire face et avant que se dernier plongé sa tête dans le creux de l'épaule du détective, se dernier eu le temps d'apercevoir une grande marque rouge en forme de main sur la joue de son acolyte.

Sherlock le sera dans ses bras. "Je suis désolé." Murmura John toujours en pleurant. Le détective regarda son acolyte sens comprendre. Pourquoi s'excusait-il? C'était lui qui devrait s'excuser, pas l'inverse. Sherlock lui murmura la seule chose qui lui traversa l'esprit. "C'est pas grave John, tout va bien."

Le dit John, eu un sursaut. Jamais sont colocataire l'avait consolé. Jamais Sherlock ne l'avait serré dans ses bras pour autre chose qu'une accolade une fois une enquête résolue. John venait de s'en rendre compte. Il réussi enfin à se calmer et s'endormit sur l'épaule de Sherlock.

Le détective attendu un moment avant de soulever son acolyte, le portant comme une princesse et l'apporter dans la chambre de ce dernier. Sherlock posa sa princesse avec douceur sur le lit alors il le recouvrir du duvet, ne laissant que la tête du docteur dépassée.

Sherlock embrassa alors John sur les lèvre. Un baiser chaste et que John Watson ne connaîtrait jamais l'existence. Le détective se releva et resta un moment à regarder le dormeur. Une larme coula sur sa joue. Sherlock sorti de la pièce.

Mycroft Holmes se fit réveiller par un coup de téléphone, l'heure, 3 heure 10 du matin. Surprenant et de plus surprenante que c'est le nom de son frère qui s'affiche sur l'écran. Le gouvernement britannique étant inquiet, répondit.

-Hallo, Sherlock?

- Mycroft, j'ai besoin d'un camion de déménagement chez moi, le plus vite possible.

- Quoi? Non, de toute façon, tu ne me répondras pas. C'est ok, il est déjà en chemin.

- Merci mon cher frère.

La conversation s'arrêta la et trois quarts d'heure plus tard, les cartons étaient entassés dans le camion. Sherlock monta une dernière fois dans l'appartement. La chemise toujours mouillée des larmes de John, il alla dans sa chambre chambre pour se changer. Et mince, il a mit toute ses chemises dans un carton qui est tout au fond du camion.

Le détective se dirigea alors vers la chambre de son acolyte, John Watson. Il se servit dans l'armoire de l'homme. Sa chemise tomba à terre et il enfila la chemise du docteur. Ses yeux se posèrent alors sur la forme allongé dans le lit. Une immense peur lui fendit alors le cœur. Sherlock sorti le plus vite possible de la pièce, oubliant sa chemise.

À son passage dans la cuisine, un objet lui attira l'attention, la tasse ébréchée. Un objet qui lui prouvait que lui, Sherlock Holmes était incapable de protéger une personne, son acolyte, la personne la plus gentille et courageuse du monde. Le Holmes attrapa la tasse. Jamais il ne devait oublier John Watson et plus jamais il ne devait faire du mal à quelqu'un.

Il était 4 heure 5 du matin et Sherlock partit du 221b pour fuir le plus loin possible de John. Le Holmes était persuadé de devoir le faire pour protéger l'ancien médecin militaire.

Le coup de feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant