Les chroniques de Brittany Cullen

Chapitre 1

Je me sens toute fraîche, j'ai l'impression d'avoir dormi tout un siècle. J'essaie d'ouvrir mes yeux mais mes paupières ne veulent pas se lever. J'entends une voix masculine crier :

- Rosalie! la belle au bois dormant est réveillée.
- Pourquoi elle se lève pas? demanda une autre voix masculine.
- Elle n'est pas encore au point je pense, répondit le premier.

Une main aident mes paupières à s'ouvrir. Je vois deux hommes penchés sur moi.

- Bonjour Brittany, dit l'un.
- Bbbonjour, répondis-je en brédouillant.
- Je suis le docteur Carlisle Cullen, dis-moi comment tu te sens, fit-il avec un grand sourire.
- Eh bien, je ne sais pas trop, je me sens un peu trop en forme, dis-je en me redressant, qu'est-ce qui s'est passé?
- Il faudrait d'abord que tu me racontes ce dont tu te souviens
- Je... je crois que je me suis fait violée, dis-je en mordant la lèvre par habitude, bizarrement je sens un gout étrange.
- Il faudrait peut-être que Rosalie t'explique tout... mais où est-elle passée?
- Elle est allée faire du shopping avec Bella, dit une fille qui venait juste d'entrer.
- Brittany, je te présente ma fille Alice, et le garçon là c'est Jasper son petit-ami.
- Carlisle, je te rappelle qu'on est fiancés, fit Alice de toute bonne humeur en levant sa main gauche.
- Oh, excuse-moi.

Je les regardais dans le cours de leur vie. Ils ont l'air paisibles et pourtant ils ont un trait en commun qui les rendent une fois un peu sévères et une autre assez charmant. Je me demande pourquoi Alice appelle son père par son prénom, et pourquoi Jasper a un comportement qui me fait légèrement peur. Alice m'apporte des vêtements propres et commença à me questionner sur ma vie. Cependant elle ne m'a pas encore expliqué comment j'étais arrivée chez elle.

- Donc, ton père, ne t'as pas retenu? demanda-t-elle toute émue de mon histoire.
- En fait, il ne savait pas que j'allais vraiment partit, du moins, il m'a dit de faire ce que je veux depuis longtemps et je suis quand même restée, mais là je n'en pouvais plus.
- Voilà, dit-elle en sortant le nez de son placard, je crois que cette robe-là t'irait à ravir.

J'enfile la robe devant elle, depuis mon réveil je sens que mon corps est tout étrange. Alice me place devant un grand miroir où je revois ma silhouette; je me dis que ce choc m'avait fait perdre beaucoup de poids mais... je remarque un truc étrange, il me manque un de ses traits sur le visage qui me faisaient penser à ma mère.

- Euuhh, Alice!
Elle rangeait encore les vêtements que j'ai essayé auparavant mais qui étaient soit trop grands soit petits.

- J'arrive, répondit-elle à la hâte.

Elle arriva enfin derrière-moi.
- Dis Alice, pourquoi est-ce que je n'ai plus les yeux verts?