Histoire à ****

- 1 : Résidus de bonheur

- Il fût un temps où je dansais sous le zénith

Où mon cœur ne sombrait pas sous la pluie

Il fût un temps où son bonheur fut là , la plus rare des pépites

Où mon cœur n'était pas du plomb enfouit.

Des lueurs brillantes éclaire la fille aux idées sombres. Fixant un écran , sous une berceuse mélancolique , elle s'abreuve d'une beauté larmoyante , qui font pleurées ses tympans. Paralysée par des regrets inconnues et un bien-être si vite parti , elle contemple une musique , une image , un trouble , et reste là , triste.

- Qu'éphémère est ma raison de vivre ;

Lorsque mes yeux des tiens s'enivre,

Une doctrine embaumant mes jours.

Est-ce donc cela l'amour ?

Il lui est bien défendu de pleurer. Le temps est long , le temps est rapide , et il s'effondre sous ses pensées. Sans s'en apercevoir , cela fait bien du temps qu'une symphonie perdure dans son casque. Elle était comme l'amour ; un doux-amer.

- Ô spleen amoureux , cette fille est tout ce que je veux.

Ô revenez en moi son sourire , ses regards et ses cheveux.

Ô illusion d'elle , cajole moi autant que tu le peux.

Mais surtout ... ne me fais pas oublier.

N'est-il pas plus triste , que d'oublier sous le vide pourquoi on l'est ? Mais ... sous un éclaire de lucidité , l'envie de revivre , sortir de l'apnée , vint une idée. Tenant d'une mystérieuse force la poignée , s'ouvrit à elle la fenêtre , et une nuit étoilé. Il y marchait les nuages , et attendait la Lune.

- Voici le vent qui mugit

Voici les lampadaires qui se cache

Voici la fumée qui fuit

Voici les arbres qui se prélasse

Voici ce que conte mes yeux ,

Une beauté harmonieuse malgré le froid.

Voici ce que conte mes lèvres,

Les souvenirs de cette Théa.