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Aujourd'hui comme tous les matins, mes pères me réveille à la même heure. Ils me disent que cette journée sera meilleur que les autres mais pour moi, sa ne change rien. Chaque journée reste merdique.
Je vous explique, tout les jours mes pères me disent : « Tu vas voir ! Tu vas t'amuser ! ». Et au final, je me fais sois tabasser par les cons de mon lycée sois je me tabasser par les connards qui traîne dans le quartier. Résultat des courses, je me fais battre tout le temps, et par tout le monde.

- Tord ! Tu viens manger ?

- Pas faim.

- Aller viens ! Paul a fait des frites !

- ... Nah.

Je me frotte le visage et ignore la faim qui me déchire l'estomac.

- Tu es sur de ne rien vouloir manger chaton ? Elle ont l'air délicieuses ces frites !

- Oui je suis sur.

Je vois Pat s'approcher de moi d'un air inquiet, comme toujours. Il me prend dans ses bras et insiste jusqu'à se que je cède. Il me descend finalement en me portant et m'installe confortablement sur ma chaise.
Paul me sert beaucoup de frites vus qu'il sait que j'adore sa puis il sert Pat qui lui souris chaleureusement. On mange devant la télé, j'espère que Patryck ne va pas me poser de questions sur le lycée...
Au final le dîner se fini en silence, un silence pesant et oppressant. Je m'enfuie donc vite dans ma chambre après avoir débarrassé.
Quand je ferme la porte derrière moi, je me laisse glisser au sol adossé à celle-ci. Je regarde ma fenêtre et soupire. Je m'approche de mon lit où je m'assois pour regarder dehors. Il fait encore jour mais le soleil commence à descendre pour aller se lever ailleurs. Je le regarde un instant avant de soupirer encore.
J'aimerai bien aller en Amérique. Ou en Asie. Enfin peu importe où j'irai, du moment que c'est loin de se lycée pourri.
Mon portable vibre se qui tire de ma rêverie. Je regarde l'écran et fronce les sourcils en sentant les larmes me monter aux yeux. Encore des idiots du lycée qui n'ont rien d'autre à faire que de me spamer de « Personnes ne t'aime ! », « Meurs ! », j'en passe et des meilleurs. Mes pères ne son pas au courant pour les messages de haine que je reçois par millier chaque jours. Paul sait plus de chose que Patryck parce je me sens plus à l'aise avec Paul qu'avec Patryck. Je supprime la notification et fond en larme sur mon oreiller. J'arrive à me calmer au bout de 3/4 min et tire ma manche pour dévoiler mon avant bras couvert de cicatrices sanglantes. J'inspire profondément et prend le cutteur cacher dans mes tiroirs. Je le regarde, il est taché de sang séché. Je me remet à pleurer puis me rajoute deux marques sur mon poignet.
Je lâche l'objet, les mains tremblantes et sert mon poignet blessé. Quelque petites gouttes écarlates s'écrasent sur le sol mélangé a mes larmes.
Je nettoie vite fait le sol puis replace le cutteur à sa place. Paul arrive une minute a peine pour me dire d'aller me coucher. Dès qu'il entre dans ma chambre, il reconnaît à ma tête que je vais mal. Il s'agenouille et me prend dans ses bras.

- Ça va pas chaton ?

- ...

- Chhhh... Je suis la, tout va bien. Pleure pas.

J'éclate en sanglot dans ses bras et me cache dans sa capuche. Il me caresse le dos en essayant de me calmer mais rien n'y fait.

- Tord, qu'est-ce qui t'arrive. Tu sais que tu peux tout me dire.

- Je... *snif* je sais...

Il me sert contre lui et me murmure que ça va aller. Ces simples mots me rassurent et j'arrête de pleurer. Je ferme les yeux et essaye de résister à l'envie de tout lui dire. Je sais que Paul n'est pas comme Pat mais j'ai pas envie qu'il devienne comme lui, une sorte de papa poule prêt à tout pour me protéger et me rendre heureux.

- Aller, maintenant dodo, ok ?

Je hoche la tête et Paul m'installe dans mon lit.

- Fais de beau rêve chaton.

Il se penche et dépose un petit bisou sur mon front avant d'aller fermer les volets et de s'en aller en me disant encore bonne nuit. Quand je me retrouve seul dans le noir, je retire mon hoodie et mon pantalon. J'ai pas envie que mes vêtements préférés puent la mort quand je me réveillerais !
...
Enfin, si je me réveille... Je sort a pas de velours de mon lit et me dirige vers mon armoire. Je l'ouvre et en sort un petit flacon de vert fumé. Dedans se trouve mon ticket vers la liberté. Je prend deux cachets que j'avale tout rond, je range soigneusement le précieux bocal et retourne dans mon lit. Une fois allongé sous ma couette, je ferme les yeux et inspire profondément.

- Adieu j'espère...

Puis je m'endormi paisiblement.

*

It hurt a lot... [TomTord UA fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant