Partie 28

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Seynabou Diagne

Je suis dans le salon avec ma mère qui n'arrête pas de tourner autour du pot.

-- maman t'as vu l'heure ? Tu m'as réveillé de si bonne heure pour me parler foulard?

-- hum...euh...c'est que....

-- y'a quoi maman?

--- que ton père est là dit une voix derrière moi.
Je me retourne et vois tonton Pape Ndiaye le père de Ismaël et je cherche mon père du regard mais je ne le vois pas.

-- vous où est papa?

-- Seynabou c'est ce que je voulais te parler. Au fait c'est Ibrahima ton père rétorqua ma mère.

-- Quoi ???

--oui ma chéri ajoute Pape en s'approchant de moi.

-- rires maman de quoi il parle lui??

--............

-- RÉPOND MOI BON SANG dis je hors de moi.

-- oui c'est la vérité Mahtar n'est pas ton père biologique c'est lui.

-- MAMAN SI C'EST UNE BLAGUE ELLE EST DE TRÈS MAUVAISE GOÛT.

-- calme toi ma fille.

-- TOI NE ME TOUCHE PAS sortis je au bout des nerfs.

-- chérie je sais que c'est pas facile pour toi d'entendre cela mais c'est la triste vérité c'est lui ton père. Cette histoire remonte il y'a 30ans et j'étais à Mbacké. Moi et ton père étaient dans la même classe et on s'aimait. On voulait se marier mais ta grand mère s'est interposée à notre union. À ce moment j'étais déjà enceinte de toi et Pape est partit il ne savait rien pour la grossesse je te le jure narra t'elle.

Je ne savais plus quoi dire celui que je pensais être mon père n'était pas en réalité mon vrai père.

-- pourquoi tu ne m'as rien dit maman? Tu savais que tôt ou tard la vérité finirait par éclater.

-- pour être franche je n'ai jamais pensé à ce jour. Et aussi je ne voulais pas te blesser en te disant la vérité et en retour tu me demandes où est ton père et que je ne sache pas quoi te répondre.

-- et mon père makhtar il le savait?

-- oui mais il n'a jamais fait un quelque conque favoritisme entre toi et tes soeurs.
Je suis restée une dizaine de minutes sans rien dire et subitement je commence à réaliser la gravité de la situation.

-- Seynabou ne pleure pas dit Pape.

-- que veut tu que je fasse? Que je te prenne dans mes bras? Non tu es peut-être mon géniteur mais jamais j'ai bien dis jamais je ne te considérerai comme mon père. Je n'ai qu'un seul père et c'est makhtar. C'est lui que je connais qui m'a vu grandir. C'est lui qui a payé mes études, qui me soignait quand j'étais malade et qui m'a aimé en sachant même que j'étais pas sa fille.

-- je te comprends et je ne te demande pas de m'accepter maintenant mais permet moi juste de faire parti de ta vie.

-- je sais pas répondis-je en m'essuyant les larmes.
Maman j'étais juste venue pour le mariage d'Alima comme c'est fini je dois retourner à Paris le travail m'attend.

-- mais Nabou tu devais rester deux semaines pourquoi écourter tes vacances ? Tu m'en veut?

-- même si je le voulais je ne le pourrai pas t'es qu'en même ma mère et ça je ne peux pas le changer. Mais je dois digérer tout cela mets toi un peu à ma place.
Je sors du salon presque en courant heureusement que il n'y a personne à la maison sinon je sais pas ce que j'aurai fait. Je monte dans ma chambre et fais ma valise et fais une réservation en ligne pour le prochain vol pour Paris qui est à 20h.
Après avoir fini de me préparer j'envoie un SMS à Bachir pour lui dire que j'ai un urgence au boulot et que je dois rentrer d'urgence.
Quand je suis descendue il était déjà parti et ma mère était restée dans la même position que tout à l'heure les mains sur les joues. Je la prends dans mes bras et elle me dis pardon tout bas. Je me sépare d'elle, reprends ma valise et prends la direction de la porte.
Je hèle un taxi et lui demande de m'amener aux maristes.
Comme mon vol est pour ce soir je vais chez lamine il y'a la gouvernante là-bas. J'arrive pas à y croire en moins de 2h ma vie a changé de tournure et tout le long du chemin une phrase revenait en boucle sur ma tête "" je suis ton père "".

Tourbillon De PassionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant