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Partie 57 : Et dernière d’ailleurs…

Et bien oui je m’étais arrêté sur le fait que ma mère était au courant des histoires de moi et Ayman. On se calculait tellement pas, pour mon frère et moi la maison était devenu un dortoir rien de plus rien de moins. On attendait le jour où elle se déciderait à nous jeter en fait, on l’attendais fort. J’avais pas tellement peur c’est vrai, j’avais mon appartement sur le côté moi vous vous souvenez ? Du coup j’avais une piste d’atterrissage disons cela comme ça. Pour mon frère c’était une autre histoire mais pour moi sa allait de soit que si on étaient amenés à partir mon appartement était le sien. On l’avais déjà fait une fois après l’histoire du père Yllia et d’Yria, on s’étaient retrouvés rien qu’à deux et ça fonctionnait pas mal, mais maman nous avaient suppliée de revenir du coup je me suis retrouvé ici à aimé Kayvan.

Les choses ont changé c’est vrai.

On attendais le coup de geul de notre mère, mais en fait rien ne venait vraiment rien, on l’entendais pleuré le soir, puis elle ne nous regardé même pas la journée. Ayman ça le tué à petit feu vraiment il avais mal je le sais, je le sais car moi c’est lui et lui c’est moi.

Cependant, c’est vrai tellement elle nous calculais pas on étaient tombé tous les deux en plein dedans, les pieds joint je vous dis, et le pire c’était moi je crois. Ayman était déjà perdu mais moi non mais là vraiment je voyais de moins en moins la fin.
Un soir, je venais de finir une de mes missions puis je suis allé me posé en bas de la tour de Kayvan avec Estelle et Sofiene. J’avais mis personne au courant de ce qui se passé chez moi avec maman puis Ayman sérieusement ça me concernée.

Estelle : Sérieux Ylliana où t’es passée ? Ca devient relou de plus te voir honnêtement tu m’attriste
Moi : oué bah continu ta petite tristesse parce que tu me verras de moins en moins
Sofiene : tu joue toujours avec ton frère au jeu du dealeur parfait ?
Moi : oué ça deviens éclatant vraiment
Sofiene : tu te perds vraiment ma sœur

Puis du côté d’Estelle y’avais un silence vraiment, elle s’est levé puis s’en est allée.
Moi : il lui arrive quoi à celle la ?
Sofiene : sahr ?
Moi : bah oui
Sofiene : demerde toi pour savoir alors

Puis il s’en est allé aussi. Je comprenais petit à petit, plus je m’enfonçais plus je me perdais. Ce soir là j’ai eu un appel de la mère d’Estelle, je l’avais fais pleuré, j’avais fais pleuré sa fille, elle m’aimé vraiment, elle m’aimé et puis elle au moins c’était réel, c’était de l’amour, de la peur pour moi puis de la tristesse aussi. Je l’aimais également mais pour qu’elle le sache c’était une autre histoire.

Je vais sauté le temps, me rapproché de l’essentiel. Un matin j’étais chez moi, j’avais une livraison à faire, y’avais plus d’école, plus de travail à proprement dit y’avais que ça. Et donc, je descend à ma cave j’avais quelque chose à récupérer, je croise Kayvan. Il avais été clair une fois de plus la fois où il avait débarqué dans mon appart en pleine nuit c’étais uniquement pour me prévenir du retour de mon frère rien d’autre pas de lui, pas de moi, pas de nous. Et puis je vais rien vous caché, je comprenais pas le fait qu’Ayman n’est que des putes et pas de femme réelle à proprement dit, tous ça, toutes ces choses ça te durcit, te rend plus fort. Au fond, j’avais déjà un côté insensible à cause des petites galères de la vie, mais il est vrai que Kayvan avait réussis à me réanimé on va dire, me refaire sentir des choses assez incontrôlable. Mais la, je sais pas c’était différent, je « travaillais » puis je pensais à lui de moins en moins vraiment, c’étais mission, mangé et dodo. J’étais collé à Ayman puis rien de plus, j’essayais d’être là pour lui puisqu’il vivait pas tellement la réaction de notre maman de la même manière que moi mais Kayvan wahou j’étais à des années lumières de lui.

Kayvan & Ylliana: y'a que les montagne qui ne se croise pas Où les histoires vivent. Découvrez maintenant