Que crient les sans espoirs
Je déterre leur cadavre
Et puant de leurs noirs
Esprits je les navre
D'être alors ce qu'ils sont
D'être finalement moi
Et partageant un tronc
Commun comme une loi
Tacite je désespère
Je réécris mes peines
Je redessine ma haine
Pour en tuer mon enfer
Malheur d'espérance vaine
Rien ne sait prendre le sceau
De mon destin des cent lots
J'écoute la vague sirène
C'est la mort oui la mort
Qui m'appelle à mon sort
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Ô fou de son corps
PoetryAu fou, trois fois, de son corps, je suis Au fou, combien en sommes-nous sommes D'un même objet si tendre à l'Homme Qu'à son compagnon, son cœur de suie Au fou, trois fois, je suis De la même, et puis Que m'importe le vent Elle m'emporte autant Aup...