Chapitre 13

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PDV KIRISHIMA:

Je rentre dans ma chambre et la...

Un flot intense et inespéré de bonheur fait vibrer tout mon corps engourdi par la douleur,la tristesse et le désespoir. Une respiration entrechoquée par des résidus de pleure berce ma chambre. Je souris comme un enfant, cette couleur si claire et douce comme le blé n'appartient qu'à une personne. À pas de loup, je m'approche lentement de mon lit, je n'en peut plus de sourire, je souris tellement que j'en ai mal mais je continue. Il est là , endormis, faible et presque congelé mais là. Je m'assois dans un frottement de tissus, des mouvements font crier mes draps puis la tête de mon lapin se pose comme par instinct sur ma cuisse gauche. Sa main tremblotante cherche désespérément quelque chose. J'approche lentement ma main de la sienne, un choc, la différence de température entre sa main et la mienne est tellement surprenante que je dois retenir un hoquet de surprise. Sa main est glace alors que la mienne est feu. J'enlace nos doigts en silence et doucement afin de ne pas ni l'éveiller ni le brusquer par ma chaleur corporelle, dès lors que nos doigts sont enlacé je le sens se détendre complètement et sa respiration se fait bien plus douce. Je ne bouge pas d'un pouce, je le laisse dormir comme un petit enfant qui a enfin retrouvé sa maman, seul ma main libre bouge, je fais lentement glisser mes doigts dans sa chevelure. Humide. C'est le premier mot qui me traverse l'esprit lorsque je touche ses cheveux. Quelques instants s'écoulent et un grincement de porte me fait tourner la tête. Ma mère et son doux sourire entre dans la chambre. Elle s'approche de nous dans un silence absolu puis vient m'embrasser sur le front. "Viens manger mon petit ange, je pourrais t'expliquer un peu plus pourquoi il est là" la voix tendre et mielleuse de ma mère me caresse les oreilles et j'acquiesce sans un mot. Je relâche les doigts de mon petit lapin et replace doucement sa tête sur l'oreiller. Immédiatement il reprend son visage angoissé, ce visage me fait mal mais je me dis que plus vite je saurai ce qu'il s'est passé, plus vite je retournerai auprès de lui.

Je sors de la chambre à la suite de ma mère, descend les marches en bois qui grincent légèrement sous mes pas. Arrivé dans le salon, nous n'avons toujours pas échangé un mot. Je m'assois puis regarde ma mère. Son sourire est toujours aussi doux, puis elle approche de moi et s'assois également sur la chaise à mes cotés.

- Mon ange, j'ai retrouvé ton petit ami, à moins que ce ne soit qu'un ami, peu importe... Je l'ai retrouvé flottant dans la rivière près du petit parc... Il semblerait qu'il ait tenté de mettre fin à ces jours pour quelque raison que ce soit...

-Je... comment...pourquoi.... je ne suis pas capable de parler ni de penser à cet instant.

Ma mère me caresse doucement les cheveux et me souris. C'est alors que les insultes du père de mon petit ange me reviennent en mémoire et je commence à fulminer. JE regarde ma mère dans les yeux et elle ressent toute ma colère l'inonder.

-Tout cela.. C'est de la faute de son connard de père !! je m'emporte

-Calme toi mon petit ange, pourquoi cela serait de sa faute ?

-Hier quand on s'est quitté il ne semblait pas en forme et j'ai finalement entendu ce connard l'insulter de toutes les pires phrases qu'un père puisse prononcer à l'égard de son fils!!

Ma mere me regarde avec de grands yeux, se leve et commence à se diriger vers le combiné de téléphone. Je la regarde, ma colère s'adoucit et je mange rapidement, file vers ma mère pour l'embrasser sur la joue. Suite à cela, je monte dans ma chambre rapidement et discrètement, j'ouvre la porte qui s'agace par un grincement afin de me laisser entré. Je le vois et à nouveau je me sens mieux. Il tremble et son visage semble torturé de tous les maux.. Je m'approche de lui à nouveau et m'assois sur le lit. Immédiatement sa tête viens tomber sur ma cuisse et sa main cherche la mienne comme une âme-sur. Le cur vibrant, je prend sa main et enlace à nouveau nos doigts. Je laisse à nouveau mes doigts patauger dans sa crinière. Un long silence s'abat sur la maison avant que j'entende ma mère vociférer des insalubrités dont je ne supposais pas le moins du monde la signification à une personne que je compris très rapidement être le père de Bakugo. Je souris en comprenant qu'elle prenait sa défense. J'abandonnais à nouveau mon petit lapin afin de prendre une douche, me changer et revenir. Cette fois-ci, je me glisse dans les draps près de lui, le plus près possible afin de le réchauffer aussi bien physiquement que mentalement. Il vient, presque comme si cela était vitale, s'accrocher à moi et glisse son visage endormis dans mon cou. Je souris tendrement et le serre tendrement contre moi avant de m'endormir la tête dans ses cheveux.

PDV BAKUGO:

Je me réveille lentement, je me sens au chaud, protégé comme dans un petit cocon de chaleur et de tendresse. Lorsque j'ouvre les yeux une couleur reconnaissable entre mille traverse mon champ de vision. Je tente de me relever mais une intense douleur dans le milieu du dos me fait cracher ma douleur dans un long son de douleur. Son qui réveille en catastrophe l'ange contre moi, mon petit ange se sépare de moi, un vide immense de froid et de mal-être s'empare de mon être. Il me regarde paniqué et je lui souris comme je peu. Je ne veux plus qu'il s'inquiète pour moi. Je sais pertinemment qu'il était paniqué lorsque j'ai disparu. Je viens l'embrasser du bout des lèvres et il me porte comme une princesse en me glissant au creux de l'oreille " J'ai bien compris que c'était ton dos le responsable petit lapin". Suite à cela, il descend les escalier jusqu'au salon ou sa mère nous rejoins paniqué en m'assaillant d'une pluie de questions. Pluie contre laquelle je ne peux guère m'abrité sous mon parapluie habituel. Je répond alors à chaque question et la dernière fais hurler de fureur mon ange. "C'est bien mon père qui à fait basculer ma vie comme j'ai basculé du pont". Kirishima me regarde et je sens toute sa colère se déverser en moi, je me lève avec le peu de force que j'ai, affrontant sans mal la douleur qui me brûle le dos, me déchire le dos et me brise la nuque. Je parcours ces quelques pas comme si j'avais parcouru la distance entre le soleil et la terre à pied afin de prendre l'homme que j'aime dans mes bras, afin de le consoler, afin de le calmer. Je le serre avec le peu de force que j'ai mais tout l'amour que je contiens, mon chevalier rouge décide enfin de se calmer et me serre lui aussi dans ses bras. Calme et détendu, il me regarde et la panique le gagne, il me porte et m'allonge sur le canapé en râlant qu'il ne fallait pas que je bouge aux vues de mes douleurs. Je lui souris, " tu vois tu t'inquiètes pour moi", il soupire et vient m'embrasser pour me faire taire. Un "Owwwwwwwww" sauvage nous ramène sur terre et nous regardons la mère de Kirishima avant d'éclater de rire. Ce rire me fait un bien fou, je me sens revivre. Mais tout s'effondra au moment où trois coup puissant firent vibrer la porte d'entrée.



Aehm, désolé pour mon inactivité depuis un moment mais la vie ne m'a pas fait de cadeau depuis quelques moments. Je suis de retour pour un temps je ne sais pas combien de temps mais j'essaierais de publier deux trois chapitres afin de satisfaire vos yeux affamé d'histoire mièvres. Ahah

Kisu -OrenjiKingu

I had a secret... J'ai un secret Where stories live. Discover now