La lettre

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Marie De Marigny                                                                                                     14 Décembre 1717,à Eilaen Donan

Château deEilean Donan

Ecosse Clan Mathieson

Madame Jane Decourelle

Maison Decourelle

Paris

Ma très chère Jane, cela fait maintenant huit mois que j'ai quittée la France etsa belle capitale. Elle me manques bien sur mais pas autant que vous. Maintenant, je suis arrivée à destination en Écosse et j'admire les magnifiques paysages et leur culture. Mais avant d'arriver en Écosse il m'a fallut bien du temps. Je suis tout d'abord partis de Paris d'où nous avons eu un au revoir déchirant remplis de tristesse et d'amour, pour aller dans le Pas de Calais. Trajet que j'eusse effectuée en calèche. Je mis quatre jours pour y arriver. Il nous fallait laisser tout de même du repos à ces pauvres chevaux qui nous trainaient tous ces jours durant. Évidement nous firent halte chaque soir venant dans une auberge. Tous ces gens étaient trèsaimable quoique j'eus du mal à comprendre leurs patois. Je nerestais pas assez longtemps pour commencer à les comprendre réellement. Lorsque je fus arrivée au Pas de Calais je pris de nouveau une chambre pour la nuit.

Le lendemain j'embarquais dans le magistral un magnifique bateau à voiles. Ces dernières étaient rangées attachées à l'aide de solide cordes couleur pin, une coque magnifique beige marron et une proue d'une beauté époustouflante, sculpté de lierres et de fleurs qui me semblait être des roses et leurs épines. Vous même vous savez que le bateau réveil en moi une certaine peur que je comptais bien affronter. Mais ce bateau réveillé en moi autant d'admiration quede peur tant il dégageait une élégance sans pareil. De plus le capitaine m'avait bien rassuré, ces eaux étaient très calme. Il me dit qu'il nous faudrait douze heures pour atteindre le port de Brighton. Nous mettrons finalement trois jours à arriver le vent était faible et nous devions jeter l'ancre pour la nuit. Cependant, malgré ce contre temps le voyage ce passa pour le mieux. Je ne fus pas malade, contrairement à tous ces gens et ces auteurs qui rapportent nausées et vomissements. Je ne souffrir point de tous cela pour mon plus grand bonheur. Arrivée à Brighton je n'eus aucun problème à communiquer avec les habitants. Grâce au splendide cours de Monsieur Barthelemy. Vous souvenez-vous de nos cours avec ce drôle de personnage lorsque nous étions jeune. Ce bon Monsieur Barthelemy avec ses cheveux et sa moustache grisonnante tout de même un peu grassouillé mais qu'elle gentillesse. Il avait cette petite phrase qu'il répétait toujours à chaque début de leçon « Mes chères Lady c'est l'heure du thé » alors même qu'il n'était que dix heure un quart. En Angleterre l'on me nomma également Lady. J'y rencontra une certaine madame Dereham ou Mrs Dereham comme ils disent ici. Intriguée par la culture française celle-ci m'invita à prendre le thé avec elle et ses amies le lendemain. J'acceptai vonlotiers son invitation. Je méritais bien un peu de répits après ce voyage en bateau de plus il me fallait rester courtoise et ne pas manquer de respect aux personnes local. Le lendemain j'allais donc prendre le thé chez Mrs Dereham et ses amies. C'était une femme mince avec de petites lèvres fines, des yeux d'un bleu très pur et elle avait une peau remarquablement pâle. Elle était sans doute de bonne famille comme le laisser paraître ses apparats d'excellente qualité. Son accent était très doux à elle mais aussi à ses amies Mrs Brown et Mrs Callum toutes deux aussi de bonne famille et fort aimable. Bien évidement moi même j'avais fait un bel effort vestimentaire afin de faire honneur aux apparats français. Vous souvenez-vous de cette magnifique robe bleue. Je l'ai assortis d'une petite crinoline que j'avais emmener dans mes bagages pour ce genre de circonstances. Nous discutions des coutumes françaises et anglaises. Mrs Dereham avait un très élégant service à thé en porcelaine blanche décoré de fleurs de bleuet. Elle avait accompagnait le thé très parfumé à la bergamote et aux pétales de rose de petits scones sortant tout juste du four. Ce sont comme des petits pains rond sur lesquels on mets beurre et confitures. Ces dames étaient de très bonne compagnies et après les avoir remercier je pris congée.

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