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Point de vue d'Olivio

Nous rentrons dans la maison avec Alex. Il est tard et Lauriane s'est endormie sur le canapé, Alex s'en va et je vais réveiller Lauriane. Je vais me prendre une grosse tarte dans la gueule moi..

-Lauriane.. Faut te lever. Murmuré je en faisant un bisou sur son front

-Mh... Porte moi Alex...

Elle croit que c'est son frère.. Je la porte tout de même jusqu'à sa chambre puis la dépose sur son lit. Je me prépare à partir mais elle me retient.

-Je suis pas Alex.

-Je sais bien. Demain j'te mettrais une claque mais reste avec moi Oli'. S'il te plaît. Rien que ce soir.

-Même avec ce que j'ai fais ?

-Dépêche toi avant que je change d'avis et que je te mette à la porte..

Je me glisse à ses cotés et elle se colle contre moi.. Ça m'avait tellement manquer. Elle m'a manquer. Je déteste Charline et ses toutous.

-Oli.. ?

-Oui ?

-Pourquoi toi et Flo vous avez disparu.. ?

-Hein ?

-Réponds moi.. S'il te plaît.

Sa voix est sur le point de se briser, comme si à la moindre erreur de ma part elle pourrait se détruire.

-Charline voulait ta mort.

-H..Hein ?

-Charline nous a dit que si on s'éloignait pas de toi, elle te tuerait.

-Vous l'avez cru ?

-Au début non.. puis après elle nous a envoyer des photos où elle était dans ta chambre avec d'autres gars et tu dormais.

Elle enroule ses bras autour de ma taille.

-Elle est venue... Et.. Et comment ça se fait que vous êtes revenus ?

-Elle a arrêté le marché.

Elle soupire. Je meurs d'envie de l'embrasser et de redevenir son petit ami comme avant...

-Laisse moi une chance Lauriane.

-Agis comme un grand garçon Oli'. Alex a du te dire que je me suis fait agressée à cause de toi...  

-Oui. Je suis dés..

-Non. Je te dis d'agir. Pas de parler. Tu agis comme un grand garçon et t'arrête tes conneries.

Elle soupire. Puis murmure pour elle même "Et c'est moi qui dit ça..". Je la regarde, je prends son bras et son visage change, elle se crispe.

-Tu l'as refais, pas vrai ?

-Comprends la situation aussi..

-J'ai compris. Mais arrête aussi. Je serais là maintenant. Tu n'as pas besoin de te bousiller encore comme ça.

-C'est pas si simple.

-Alors je resterais avec toi tout le temps, je serais un pot de glue sur une feuille découpée.

La métaphore la plus intelligente que je pouvais sortir. Elle rit un petit peu.

-Et j'attendrai que tu m'accepte comme père de nos enfants.

-D'accord.

Elle sourit puis je m'endors et elle aussi. Cette nuit là j'étais heureux, j'avais retrouvé celle que j'aimais.

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