Filles d'Asgard [Fanfiction Marvel]

Chapitre 9: Aliénor

Raven s'était transformée en espèce de Thor fille. Elle était masquée et portait une armure avec une cape rouge. Et dans ses mains, Mjollnir. Comment avait-elle pu le prendre? La légende dit que seul Thor peut le soulever. J'eus un mouvement de recul. Elle n'allait pas porter la main, ou le marteau pour le coup, sur moi, si? Effrayée, je fis un pas de plus en arrière. Mais avant qu'elle n'ait eu le temps que faire quoique ce soit, elle s'évanouie. Thor la rattrapa juste à temps. Je me tournais vers mon père, qui souriait, plutôt amusé par la scène. Il était sérieux, là? Avant que je ne m'énerve une seconde fois, je revins au près de Raven. Thor la portait dans ses bras.
«Je vais l'emmener dans sa chambre.»

Je hochais la tête et le suivit. Quand le garde ouvrit la porte de l'habitation de Raven, j'eus un pincement au coeur. Sa "chambre" était immense. Elle comprenait un lit double, une armoire double, une coiffeuse (le meuble pas la personne. Quoique, je suis sûre qu'elle a aussi une coiffeuse personnelle), un petit salon avec les même canapés que ceux du salon où je l'avais retrouvée, une gigantesque bibliothèque avec un pouf qui avait l'air très moelleux et très confortable, un petit renfoncement où se trouvait un petit frigo et une salle de bains jouxtée dans laquelle se trouvait une énorme baignoire, une énorme douche, un lavabo double vasque et un grand miroir. Sa suite était tellement mieux que la mienne. Et pourtant, on avait le titre, officiellement. Mais parce que mon père avait été contrôlé par le Tesseract et avait voulu dominer la Terre, on me traitait comme lui et m'interdisait toutes ses choses qu'une héritière devrait avoir, même si il y avait 99% de chance qu'elle ne monterait pas sur le trône.

Je serrais les poings afin de me contenir. Raven s'était évanouie, je devrais être inquiète pour elle. Mais je n'arrivais pas à me calmer. Elle avait tout et moi, rien. Sans que je ne me contrôle, mon pouvoir pris le dessus sur moi et des clones de moi apparurent dans la pièce. Ils étaient beaucoup plus nombreux que la dernière fois. Dans l'immense chambre qu'était celle de Raven, il ne restait plus de place, tellement il y avait de duplications. Elles étaient toutes tournées vers Raven, poings serrés, regards noirs. Je crois que Thor pris peur parce qu'il tourna sur lui-même, sûrement à la recherche de la vraie Aliénor. Mais je n'allais lui faire le plaisir d'arrêter ce manège. Les Aliénor firent un pas en avant. Cerné, le Dieu du Tonnerre ne pouvait plus faire un geste. Malheureusement, ses pouvoirs n'avait pas besoin qu'il bouge pour fonctionner. Il envoya une pluie d'éclair sur nous, faisant disparaître les clones et me faisant tombé à la renverse.
«Qu'est-ce qui te prends?! »

Je ne répondis pas. Pas à sa question du moins. J'étais un peu sonnée par ce qu'il venait de se passer et la seule chose que j'ai trouvais à dire était: «Je veux rentrer chez moi, sur Terre». Ce à quoi Thor a répondu: «Tu n'as qu'a demandé, pas besoin de faire tout ça». Je me suis relevée, avant de partir en courant. C'en était trop. Je voulais revenir à ma vie d'avant, avec Maxime, Joshua et tout mes autres amis. Même Théophile me manquait. Je savais que sans Raven, la vie ne serait pas pareil, mais je ne voulais pas de celle qu'on me réservait sur Asgard.
Je courus jusqu'au pont Arc-en-ciel, par lequel j'étais arrivée. J'entrais dans le Bifrost et me rua sur l'épée, pour actionner le mécanisme qui me ferait rentrer chez moi. J'étais si proche du but. Mais mon père apparu devant moi juste avant que l'ouverture du portail ne soit finie.
«Où comptes-tu aller comme ça?
-Je rentre chez moi. Je n'ai pas ma place ici. Et rien ne pourra m'en empêcher. »

Plus déterminée que jamais, je me dupliquais, volontairement cette fois-ci. J'étais prête à tout pour revenir sur Midgard, même s'il fallait que je me batte contre Loki. Plus rapide que moi, il prit le contrôle de mon esprit, désintégra les copies de moi-même et tenta de me faire faire demi-tour. Mais je résistais. C'était dur, parce qu'il était plus fort que moi. Pourtant, je ne lachais pas. Malencontreusement, cela m'a demandé trop d'effort, je me suis affaiblie et je me suis laissée contrôlée. Il m'a ramené dans ma misérable chambre, m'a allongée dans mon lit où je me suis aussitôt laissée bercer par les bras de Morphée.