chapitre 1:

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J'étais profondément endormie lorsque quelques coups tombèrent sur ma porte. Quelque peu groggy, je marmonna et me retourna dans ma couverture rapiécée faisant couiner le vieux tas de ferraille qui me servait de lit. Cependant, la personne à la porte n'était visiblement pas décidée à me laissé dormir et continua de tambouriner celle-ci comme si il s'agissait d'un vieux sac de frappe. Résigné, je me leva donc de mon vieux lit d'hôpital trouvé autrefois dans ce que je croyais être une ancienne infirmerie, et alluma la lumière. Une vieille ampoule qui fonctionnait de façon miraculeuse grésilla, après tout l'électricité n'était plus chose courante et, c'est sans doute pour cela que je tenait tant à rester dans ce vieil endroit délabré même si ce n'était pas très sécuritaire vus le nombre de malfrats qui connaissaient ma planque, enfin, si on pouvait encore appeler ça comme ça. Je m'avança a pas feutré vers la porte d'entrée, brassant la poussière qui stagnait autrefois sur un parquet gondolé parmi les débris. je ramassa un couteau rouillé, devenus ocre avec le temps, qui prônait sur un carton qui servait de table et entrouvrit la porte, calment les coups intempestif de mon vis à vis, prêt à attaquer si besoin. Je resta sur mes gardes jusqu'à ce que une petite tête blonde passa entre ma porte et mon mur poussiéreux.

-«hey Gab' ! laisse moi rentrer! Ça fait plus de 10 minutes que j'attends devant ta foutue porte et tu sais que j'ai pas que ça à foutre bordel!» Rassuré de voir ses longs cheveux blonds qui bataillaient sur le dessus de sa tête candide, je me décida à ouvrir la porte pour le laissé pénétrer dans ce qui me servait d'habitation, je le détailla du regard, me demandant comment un être aussi mignon pouvait être si vulgaire. Que ce soit dans son style vestimentaire ou dans sa façon de parler, tout chez lui suinter la p'tite racaille du dimanche qui s'amuse à harceler les filles en short durant l'été. Mais on pouvait facilement deviné qu'il essayait de se donner un genre pour survivre dans ce monde de brute bourrus. Ici, dans la capitale, c'est simple. Soit tu est une grosse bute épaisse et mauvaise jusqu'au cou, soit tu fait partis de tout un réseau de deal, soit t'es une salope qui vend son cul à des vieux mecs soit disant puissant et riche qui accepteront peut être de te jeter un bout de pain après une bonne partie de jambe en l'air. En bref, le choix est vite fait. Si tu n'a pas la carrure d'une grosse brute pouvant tuer un ours à main nus prêt à tuer tout ce qui bouge pour un peu de fric ou de bouffe, mieux vaux faire partie du groupe de deal si tu veux pas t'faire bouffer jusqu'à la moelle. Sinon, tu te la joue solo. Et ça, c'est encore pire de ce qu'on dit. A tout moment tu risque de te faire flinguer pour que l'on puisse jouir du peu de choses que tu auras réussie à obtenir durement tout le long de ta triste vie. Aussi, cela rend les choses d'autant plus complexe pour trouver une âme sœur et quitter ce monde de merde. C'est mon cas. Mais franchement, je me voyait mal obéir à une p'tite racaille qui se la joue à la Pablo Escorbar ou vendre mon cul à un vieux mec gras, abandonnant la moindre fierté que je pouvais avoir.

- «Ah mon p'tit sucre au miel, j'espère que tu a ce que je t'ai demandé. Car crois moi je suis prêt à faire un meurtre si j'ai pas ma dose aujourd'hui.» le petit blond me balança un sachet plastique bleuté contenant diverses drogues mélangées que je m'empressa de compter et vérifier pendant qu'il me rappelait de ne plus l'appeler comme ça et que son prénom était Joachim. J'aimais bien l'énerver avec ce genre de surnom débile, le froncement de ses sourcils le rendait encore plus ridicule que son jogging rouge flashy bien trop grand pour lui. Une fois que j'eusse finit mon affaire, je me retourna sous son regard distrait et récupéra mon porte feuille bien planqué sous une vieille blanche de bois que le temps avait décidé de dessouder. Seul Joachim connaissait sa cachette, mais ça faisait des années qu'il était mon dealer et il était bien trop faible et gentil sous ses airs de racailles menaçante pour tenter quoi que ce soit. Puis surtout, j'étais un de ses meilleurs acheteurs alors, a quoi bon? Je lui balança bien vite quelques billets avant d'enfourner mon reste dans ma poche. Je regarda Joachim repartir, mains dans les poches, sans un au-revoir. Ici, les au-revoir étaient plutôt mal vus. Personne ne savais si il réussirait à survivre jusqu'au lendemain, les au-revoir, a bientôt etc...étaient donc perçus comme une promesse bancale qui ne pouvait être tenue, uniquement réservée aux âmes sœurs.

Une fois le petit blond parti, je referma ma porte branlante à double tours et me jeta sur mon vieux matelas qui couina. Je regardait le petit sachet posé devant moi avec une envie dévorante, me demandant quel plaisir j'allais me faire aujourd'hui. Mon choix se porta finalement sur de la GHB. J'attrape donc une petite capsule coloré d'un délicat vert et l'ouvrit, versant la petite poudre qui s'en dégageait dans un vert vide que je m'empressa de remplir avec un alcool fort qui traînait, comme beaucoup d'autre, dans la petite pièce ou je logeait. La petite poudre blanche se mélangea donc de façon disparate avec le liquide brunâtre de façon à ce que son goût amère et salé disparaisse étouffé celui de l'alcool. J'engloutis le liquide d'une traite, le liquide me brûlant tendrement la gorge. Je ferma les yeux, attendant que cette petite merveille qu'était le GHB fasse effet et m'emporte dans un délicat rêve éveillé. La drogue était devenue au fil du temps le marché le plus important dans ce monde. Les Hommes, désespérés, vivant dans la crainte, la tristesse, la faim...préféraient se plonger dans l'illusion que le procurait la drogue plutôt que d'essayait de comprendre ce qui leurs arrivait et de se battre. Mais pouvons nous vraiment les juger? Aurions-nous fait mieux à leurs place ? Aujourd'hui, la drogue est une normalité, tout le monde en consomme plus que l'eau elle même et c'est pas prêt de changer. C'est alors plongé dans mes pensées que doucement, je me sentis partir dans un monde cotonneux et doux, aussi doux que le goût délicat qu'un bonbon au caramel.



en média vous avez donc le casting de Gabriel, à savoir Ian Somerhald

voila, des bisous mes amours.

ps: je vous aime. 

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⏰ Недавно обновлено: Mar 29, 2019 ⏰

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