Chapitre 5

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PDV Camila :

- J'ai passé un agréable moment avec toi Camila. On se verra une prochaine fois, me dit-il avec son éternel sourire en coin dégoûtant.

- J'ai hâte, mentis-je avant de sortir de sa chambre.

Deux gardes m'attendent à la sortie de la chambre. Je suis déçu que ce ne soit pas Lauren qui m'attend.

- Oméga arrivera dans un instant vous récupérer.

J'ai plus l'impression d'être une invitée plutôt qu'une prisonnière. Tous le monde me traite bien ici, sans compter le comportement dégoûtant de Trump. Des pas me font relever la tête pour ancré mon regard dans le sien. Elle fait un signe de tête les bras dans le dos au deux gardes pour leurs dire de partir.

Elle m'attrape par le bras et nous reprenons le chemin inverse pour rejoindre ma cellule dans le silence. Un silence gênant s'installe entre nous. Ça se sens qu'elle veut dire quelque chose qu'elle n'ose pas dire.

- Co-Comment ça c-c'est passé alors ? Demande-t-elle difficilement.

C'est mignon qu'elle bégaye et qu'elle s'inquiète pour moi comme ça. Ça me prouve que ses souvenirs ou ses sentiments lui reviennent. Je suis sur qu'elle se souvient vaguement de moi, mais je ne sais toujours pas ce qui lui a fait perdre la mémoire, ça ne peut pas être naturel.

- J'ai fais comme tu m'as dis.

- Il-il n'a rien..., elle laisse sa phrase en suspens ne voulant sûrement pas prononcer ces mots.

- La seule chose la plus osée qu'il est fait c'est poser sa main sur ma cuisse. Pas trop haut, mais pas assez bas.

Elle hoche la tête en déglutissant la mâchoire contractée.

- Il faut que tu parles ! ordonne-t-elle en me jetant dans la cellule.

- Qu'est-ce que tu veux savoir ?

- Tous.

- Tous sur les plans ou sur moi ?

Elle baisse les yeux les bras dans le dos. Je ne sais pourquoi mais une montée de courage a pris possession de mon corps. J'ai confiance en moi, je suis sur de ce que j'avance.

- Les plans !

Elle prend sa chaise habituelle et s'y assoit toujours dans la même position .

- Plus précisément ?

- Je suis sur que vous n'êtes pas les seuls ici. Combien vous êtes !

- On est seule Lauren, seule comme nous deux à présent.

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

Elle ne m'a pas repris au nom de Lauren.

- Il n'y personne, personne pour nous voir ou nous entendre.

- Ça ne change rien à la situation.

- Au contraire, ça change tout.

Elle réfléchit un instant et prend enfin conscience de mes propos. Elle se lève un sourire faux au lèvres. Elle ouvre la porte et s'approche de moi toujours avec se sourire hypocrite. Elle se plante devant moi et avance ses lèvres à mes oreille.

- Ne rêve pas trop Cabello.

Je ferme les yeux a la sensation de caresse que me procure sa voix et son souffle.

- Il ne se passera rien.

Elle recule et laisse ses lèvres à quelques millimètres des miennes.

- Reste dans ton rêve ou nous avons été ensemble, mais ici c'est la réalité et la seule chose que je te ferai...c'est te faire mal.

Elle recule d'un pas.

- Pourquoi change tu aussi soudainement de comportement ? Tu étais inquiète pour moi il y'a quelques minutes et maintenant tu me menaces.

- Je ne te menace pas Camila, je te préviens.

- Camz, c'est Camz pour toi.

- C'est qui Camz ?

- C'est moi. Tu m'appelais comme ça avant, tu étais la seule à m'appeler comme ça et tu adorais cette sensation d'être unique à mes yeux, dis-je en posant ma main sur sa joue.

Elle ferme les yeux un instant et laisse sa tête se poser sur ma main.

- Ta main est douce.

Elle rouvre les yeux.

- Pourquoi tu es aussi blanche, je n'ai jamais vue de loup aussi blanc neige.

- Tu le sais déjà mais tu ne l'accepte pas.

- Parce que c'est pas possible, je n'ai pas d'élu. Et puis pourquoi mon élu serait mon ennemi ?

- Je ne suis pas ton ennemi Lauren.

- Je crois que je commence à m'y faire.

- De quoi ?

- Lauren, ça sonne bien dans ta bouche.

- Parce que c'est moi qui te l'ai trouvé.

- Arrête avec cette histoire.

- Mais pourtant c'est vrai.

- Je n'en ai aucun souvenir.

- C'est à cause de Trump, je suis sur qu'il t'a fais quelque chose.

- Il m'a sauvé.

- Non il nous a attaqué et maintenant il a ton collier et tu est devenu son clebs !

Elle retire violemment et grogne en marchant vers moi. Ses yeux s'illumine comme auparavant sauf qu'il manque une petite lueur dans ses yeux. Cette couleur unique m'avait tant manqué.

Pour lui montrer que je suis moi aussi capable de grogner j'illumine mes yeux qui deviennent blanc quand ils s'allument en sortant mes cros.

Elle recule et détaille la couleur de mes yeux. Je ne serai dire laquelle de nous à les yeux les plus unique. Je pense réellement que c'est moi. Être un élu aide beaucoup surtout quand son originel est à quelques centimètres. Depuis que je suis ici je me sens beaucoup plus forte grâce à elle.

- J'ai trouvé ça dans ton sac.

Elle jette un bout de papier cartonnée puis s'en va sans un regard les yeux maintenant éteint.

Je récupère le papier et m'assois sur mon matelas. Je le regarde attentivement et reconnais immédiatement l'écriture.

Je suis désolé du comportement que j'ai eu envers toi. On peut remettre ça sur le dos de la crise d'ado mais c'est faux. Je t'en ai beaucoup voulu pour ne pas en souffrir. J'ai trouvé plus facile de m'acharner sur toi plutôt que de faire mon deuil. Je pensais que j'y arriverai peut-être en lâchant ce que j'avais sur la conscience mais tous que j'ai réussi à faire c'est te faire du mal émotionnellement. J'ai pris conscience de mon comportement mais je n'ai pas osé revenir te parler comme avant par peur que tu m'en veuilles mais surtout parce que je m'en voulais. Je suis une petite conne de 15 ans qui n'en fait qu'à sa tête. Je t'aime Kaki, je pense à toi tous les jours et j'espère que tu vas bien et que Normani va bien aussi parce que Dinah s'inquiète beaucoup. Je t'ai écrit cette lettre avant que tu partes mais j'ai anticipé. Prend soin de toi et tu tous ceux qui on tué notre famille, y compris Lauren.

Ta débile de sœur qui t'aime et je rajoute aussi Dinah.

Je pose la lettre contre mon cœur et essaye de calmer mes sanglots.

PDV Lauren :

Je l'entend pleurer depuis la fin du couloir. J'ai lu la lettre avant de lui donner. Elle dit peut-être la vérité, si sa sœur m'appelle aussi Lauren.

L'entendre sangloter me brise sans que je ne veuille. J'essaye à tous prix d'être méchante, distante ou froid mais tous me rapproche d'elle. C'est comme si j'étais destiné à être avec elle.

Camren Super Oméga - Tome IITempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang