XIV

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Cinq années se sont écoulées. Au vue de toutes les preuves contre lui, Shigaraki avait été accusé de terroriste et de danger pour la nation. Ses jours s'écoulaient en prison, avec des camarades pour le moins non sympathique. Il ne passait pas que de bons moments. Même s'il essayait par moment de rallier des personnes à sa cause, aucun des prisonniers ne le crut sur l'existence de surhomme puissant ou contrôlant le feu et la glace. Chaque fois qu'il partait dans ses monologues sans fin de conquête du monde, il était envoyé dans une cellule de confinement. Y séjournant plus de temps que dans sa propre cellule. Finalement, la folie le gagna et fut mis sous traitement, le transformant petit à petit à l'état d'un légume. Le problème était résolus pour de bon.


Une fois ces événements passés, il avait fallut faire un ménage dans les locaux du centre. En particulier dans le département futuriste où ils avaient pu trouvé des partisans de l'ancien chef du conseil. Malgré le tempérament de Mei, elle n'était pas de mèche. Elle restait tout de même sous étroite surveillance, l'empêchant d'expérimenter des armes trop sophistiqué. Ce qui composait le conseil fut anéanti. Maintenant, seul le directeur avait les pleins pouvoirs comme il était convenu de l'être. Bakugo et son équipe furent félicités d'avoir empêché une énième guerre des mondes. Mais cette gloire amère, ils n'en voulaient pas. Ils se contentaient d'éluder les question et de reprendre une vie normale après tout ce remue ménage.


Le blond avait d'ailleurs retrouvé une attitude assez calme par rapport à d'habitude. Même s'il gardait cette hargne dans ses recherches, il semblait vide et lassé de tout. Moins de six mois après la congélation des deux amants, il avait demandé à Kirishima de vivre avec lui. Ne lui donnant aucune explications. Il avait eu peur quand l'autre abruti l'avait menacé de son arme et c'était bien le seul qui lui amenait un peu de couleurs dans sa vie quotidienne. Ce à quoi le roux répondus que ce n'était pas trop tôt. Qu'il en avait fallut du temps pour lui faire une telle demande. Une injure de la part du colérique et un sourire en réponse, et ils habitèrent enfin ensemble. Ses collègues étaient heureux pour eux, depuis le temps qu'ils attendaient. Katsuki avait beau être un génie, le relationnel, c'était pas encore ça. Mais Eijirou ne s'en formalisait pas, c'était un trait de caractère qu'il aimait chez son nouveau compagnon.


Ils avaient d'ailleurs rendez-vous avec l'équipe à Hokkaido. Et ce n'était pas la porte d'à côté. Surtout qu'ils prenaient l'avion, puis le train et qu'on venait les chercher à la gare. Quelle idée d'aller dans un endroit aussi pommé !


Tous les membres étaient à présent dans l'appareil volant avec Yaoyorozu et Aizawa. Les discussions allaient bon train, prenant des nouvelles de la médecin qui était partit en voyage avec sa copine à Paris. Les femmes passèrent en revue les différentes photos et commentèrent avec des étoiles plein les yeux la ville de l'amour. Que de conversations inutiles pour la majorité masculine. Vivement qu'ils arrivent...


Après un autre trajet dans le train, le blond n'en pouvait plus. Il ne lui tardait qu'une chose, c'était de se poser dans un endroit tranquille et dormir. Un nuage noir les avait suivis dans leur voyage, entre des enfants capricieux, un retard dans la récupération de leurs bagages à l'aéroport et les attroupements en général : c'était plus que ce qu'il pouvait supporter. Et en plus ils poireautaient comme un troupeau d'abrutis, chacun regardant son portable pour avoir une quelconque information de la future venue du chauffeur. Que c'était long.... Jusqu'à ce qu'une sonnerie émanant de la poche de Kirishima les sortirent de leur transe.


« - Oui ?.... Ouais on est devant la grande porte.... Ok je fais passer le message... A de suite... » Il raccrocha et se leva, incitant ses camarades à faire de même. « On est attendus sur le parking. »

Un monde tranquille [TERMINÉE]Where stories live. Discover now