Aujourd'hui, j'avais encore plus de peine. J'aurais eu besoin de quelqu'un pour me consoler, mais personne n'était là, comme chaque matin. Alex était déjà parti travailler et sa place avait refroidit depuis bien des heures. Je m'accroupis sur mon matelas et laissai mes larmes rouler sur mes joues jusqu'à que la porte s'ouvre en branle. Je séchai mes pleurs d'un revers de main pour cacher mon trouble profond. Un plateau de nourriture atterrit sur mes genoux : mon déjeuner. Le robot qui venait de me l'apporter, me sourit avec son visage virtuel. Il ressemblait à un humain en plus petit et avec une couleur de peau métallique. Une sueur froide me coula dans le dos à voir sa ressemblance frappante avec les hommes, cela faisait peur.
- Bonjour madame ! Vous avez bien dormi ? Demanda-t-il
Je ne me donnai toutefois pas la peine de lui répondre. Je ne voulais pas faire la causette avec un tas de ferraille qu'Alex avait osé nommer "Daniel". J'avais été outrée et frustrée quand je l'avais appris. L'amour de ma vie avait eu le culot de donner à cette stupide machine le nom avec lequel j'avais l'intention de baptiser mon enfant. Ce sujet était aussi un thème qui me donnait la nausée. J'avais toujours voulu un enfant, Alex jamais. Il avait toujours préférer l'amour de l'informatique, le faux selon mon point de vue. Je crois que personne ne pourrait avoir ne serait-ce qu'une minuscule idée du nombre de litres de litres de larme j'avais versés pour cet enfant.
Je secouai la tête me sortant de ma rêverie. Je m'habillai, posai mes lunette sur mon nez, attrapai mon plateau et ma veste et allai manger ailleurs, où cette maudit machine ne m'embêterais plus. Je fermai donc la porte de ma chambre à clé avec Daniel à l'intérieur. Je pouvais enfin avoir un temps de répit. Soulagée, je me dirigeai vers la salle à manger, où j'avalai mon déjeuner tranquillement. Je restai un petit temps immobile appréciant ce petit moment de paix. Mais pour combien de temps ? En effet le robot avait fini par trouver un moyen de s'échapper et de revenir dans mes pattes. Je me levai, empoignai ma veste et l'enfilai rapidement. J'attrapai ma sacoche et partis à mon travail.
***
Chapitre un peu court je m'excuse le prochain sera plus long.
J'espère que vous avez apprécié?
Bye
Teuschmüteflüt!
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Virus: BLACK_OUT
Science FictionLe monde a bien évolué depuis l'an 2020. L'utilisation de l'informatique, de l'électricité et de la robotique à augmenter considérablement, si bien que les gens en sont devenu dépendant. L'informatique est devenue omniprésente dans le quotidien de c...
