Ça fait mal quand on se rend compte de ses erreurs. On ne peut pas tout effacer, revenir à zéro. Pourtant on aimerait, mais pour améliorer il faut avancer avec.
L'année 2018, aura été l'année la plus dur de mon existance, je crois pour l'instant.
Je vais vous racontez mon année.
Commençons avec le 1er janvier 2018 nuit où je ne fus pas bien. Je passais un réveillons merdique et pleurais beaucoup.
En 2017 j'avais commencer la mutilation, et avais vu de nombreux psychologue et psychiatre.
Je ne fus pas vraiment présente en classe pendant le dernier trimestre de l'année, et des notes en chute libre.
Vers avril, après le suicide de Avicii un artiste que j'admirais, je tombais dans la boucle infernal des idées suicidaires et "des crises d'anorexie" (j'appelle ça comme ça car je perdais souvent 2 à 3 kg par semaine et les reprenais car je me rendais compte que ce n'étais pas ce que je voulais et grâce a mes parents aussi ). Mon psychiatre me mit sous anti dépresseur... le début de la fin.
En juillet, je parti en colonie de vacance en Angleterre, pendant 2 semaine. Le début fut très difficile...
Je me fis rapidement pleins d'amis. Et je rencontrais mon premier petit copain (14 ans d'existence sans jamais avoir été en couple... ), ma relation finit très mal, mon copain me trompait, et m'a dit d'aller me suicider... je l'ai écouté et j'ai essayé de mettre fin a ma vie bien entendu ce n'étais pas ma seule raison, j'étais déjà très mal à cause du harcèlement que j'avais subis pendant 3 ans.
Plus tard je me mis en couple avec une fille, première relation amoureuse avec une fille (je suis bixexuel). C'était merveilleux, je pense. Mais encore une fois, on m'a laisser tomber.
En octobre, j'ai été hospitalisé en urgence à Abadie (centre pour adolescent, et mon unité "adolecent en crise suicidaire ou ayant effectué une tentative de suicide") je voyais la mort partout, je m'étais ouverte le poignet et à la cheville (5 points de sutures et colle). Je suis resté 3 jours a l'hôpital de Bordeaux et 4 jours a Abadie... je me sentais trop différente d'eux," ils avaient l'air " de rigoler alors que moi je pleurais seule dans ma chambre. Ma psychiatre ma laisser sortir sans s'opposer... mais je suis reparti avec un traitement encore plus présent anxiolytiques majeur et mineur (xanax et je sais plus comment ça s'appelle s'était ma mère qui gerer tout ça ).
En octobre pour les vacances scolaires je suis donc parti en vacance. Ça s'est bien passé.
Puis la rentré, 2 semaine ... on était encore entrain de rappeler le centre pour qu'il m'hospitalise en urgence.
Décembre, avec mon père après avoir vu mon psychiatre et une lettre de sa part s'adressant à l'hôpital, nous repartons au urgence. Nous passons l'après-midi la bas et les médecins nous anonce qu'ils ont une place demain a 10h a Abadie dans la même unité que la dernière fois.
Je rentre à Abadie, pareil que la dernière foisje veux sortir mais cette fois ci il en est hors de question. Ma psychitre refuse et mes parents aussi. Ma psychiatre m'empêche même de voir mes parents quelques après-midi. Ma psychiatre voulu doublé ma dose de médocs...et elle commença a le faire. Puis le jeudi après plusieurs crise de pleure que je fis la bas ma psychiatre décida de rencontrer mes parents, pendant cette réunion elle dit qu'elle ne voudrait pas que je sorte mais qu'elle voulait que je face une permanence, je commençais alors a lui gueuler dessus ... littéralement, je parti en gueulant et en pleurant dans ma chambre, les infirmières me demandaient si je voulais un calmant, je ne voulais pas. Je reste hospitalisé 10 jours la bas avec une permanence le week-end...
Ce week end je me rendis compte que je voulais vivre... et quand le lendemain je revenu a Abadie, ma psychiatre m'annonca que je pouvais rentrer chez moi alors que je croyais que je devrais rester.
Puis le réveillons, nouvelle crise d'anorexie, j'appelle ma psychologue mon médecin, mon médecin me fiat une lettre pour les urgences finalement je n'irais pas.
Je n'en eu pas besoin, tout ce calma.
Vacance de février, je fais une méditation pour rencontré son guide spirituel, et pendant cette méditation je senti comme la présence de quelqu'un, ma grand mère maternel, je ne sais pas pourquoi mais je l'ai senti et elle m'a dit :"ne t'inquiète plus s'est bientôt finis, je t'aime " et le contacte a rompu.
Je ne sais pas si c'était réel ou si je l'ai imaginer mais ce que je sais c'est que je ne pensais pas du tout a elle et que sa presence c'est comme imposé.
Depuis ce jour là tout va mieux
Je reprend progressivement les cours, les garçons et les filles s'intéressent a moi pas comme avant, je mange correctement grâce a une nouvelle rencontre (ma meilleure amie), je ne prend plus de médicaments, ne voit plus de psychiatre.
Maintenant je suis suivi par une psychologue une fois tout les mois, je fais du sport, sort beaucoup. Et j'ai passé mon oral du Dnb apparement merveilleusement bien, j'ai été féliciter par 3 personnes.
Mon dernier obstacle ma rentré au lycée, ça me fait extrêmement peur parce que je vais peut être retrouvé des personnesqui m'ont harcelés. Je ne sais pas dans quel établissement aller.
Alors j'espère que vous apprendrez a avoir confiance en vous !
