The New Boss Michael Jackson

Chapitre 40 ~ The End

Fini... le dernier mot que Michael avait décidé de prononcer. De quoi arrêter le joli monde de Maëlie. Si une phrase ne l'avait jamais rendue aussi angoissée, elle pensait que rien n'était encore perdue pour de bon. Elle essayait de se persuader que Michael n'avait dit ça que par colère. Que les choses pouvaient encore changer, que ce n'était qu'une période de crise.

Seulement il fallait admettre que lors de leurs disputes, aucun des deux n'avaient jamais prononcé aussi clairement une fin. Maé était restée un long moment sur le parking, priant qu'il fasse demie tour. Mais voilà de longues minutes qu'elle se refusait de croire cette vérité. Si dans son monde intérieur il pleuvait des cordes, le monde réel offrait un couché de soleil à en crevé les yeux. Par cette raison, elle retourna chez elle d'un air dépité, retrouvant dans son salon Edwin quelque peu embarrassé. En colère, elle l'éjecta aussitôt. Elle prit les clés de sa voiture et prit la route vers Neverland. Ce n'est qu'arrivée au portail, qu'elle vu se refuser le passage. Surprise, elle était sortie de son véhicule, les yeux rouges avant de s'approcher vers ceux qu'elle surnommait les douaniers, surveillants entrées et sorties de la propriété.

- Je suis désolé Maé... on a reçu des ordres. Expliqua Devin.

- Quoi ? Mais pourquoi ?

- Tu dois mieux savoir que nous. Laisse le digérer, je pense qu'il t'appellera d'ici demain.

- Si c'est urgent ? Demanda Maé en larmes.

- Je risque mon job. Donne lui juste un peu de temps.

- Cordon ? S'il te plaît. Supplia t-elle un autre.

- Je demanderai à Patt de dire à Michael de t'appeler.

À bout de force, Maé ne su que faire. Elle savait Michael juste là... mais elle ne pouvait rien. Elle s'appuya sur le capot de sa voiture, attendant de longues minutes. Ses collègues ne savaient que dire, pas à l'aise. Ils attendaient avec elle, jusqu'à qu'il lui vint une idée.

- Vous ne pouvez pas lui envoyer un message ?

- On peut toujours essayer. Avoua Cordon.

- Qu'est-ce que tu lui veux ? Soupira Devin.

- Dis lui, qu'il n'a pas eu ma version, qu'il ne m'a pas écouté. Renifla Maé avant de rentrer dans sa voiture.

Assise, elle posa son front sur le volant avant de le recouvrir en croisant les bras dessus. Elle voulu attendre une réponse, mais rapidement, elle engagea un demi tour, sans même saluer ses camarades. En rentrant chez elle, elle aperçu son téléphone émettre une petite sonnerie, informant qu'elle avait reçu plusieurs appels sur sa messagerie. Tout d'abord, cela venait simplement d'Élise voulant savoir si elle était bien rentrée, puis de Patterson...

- Mademoiselle Joyce, ici Patterson, demain à partir de neuf heures vous pourrez venir chercher vos affaires et signer la fin immédiat de votre contrat.

À bout, elle vit les choses se concrétiser, Michael ne la voulait plus, comme si il l'avait héberger et qu'à présent elle pouvait rentrer chez elle. Il avait tout comme fait du social, il avait profiter d'elle, puis il l'avait jeter comme un jouet. Cependant cet appel pouvait prouver, qu'ils avaient bien reçu son message et que Michael avait appuyé sa demande. Mais dans quel état était-il ? Sérieux ? Triste ? Libéré ? Maé n'arrivait pas à le cerner et par tristesse, elle conclut qu'il serait plus tranquille avec sa Christina. Mais elle... comment allait-elle faire ? Elle n'avait jamais imaginer une fin à cette histoire, c'était tout bonnement impossible. Comment pouvait-il si simplement l'ignorer ? Elle ne comprenait à peine ce qu'il s'était passé pour qu'il prenne la fuite aussi vite. Ce n'était qu'un malentendu et lui refusait des explications. C'était égoïste. Sachant son heure de rendez-vous, Maé avait comprit que c'était en sorte de ne pas croiser le chanteur. Sauf que ses affaires et son contrat, elle n'en avait plus rien à faire, ce qu'elle voulait, c'était voir Michael. C'est pourquoi elle repartie le ventre vide à Neverland. Elle se promit de ne pas dormir, de ne pas oublier son objectif, peu importe si l'on essayait de l'en empêcher. Il l'avait rendue accro, il devait assumer.