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Mon père: TU MENS! On t'a prit un billet pour la Suisse, tu vas aller chez ton oncle jusqu'à janvier, demain tu pars.




Moi: Quoi?




Mon père: TU ME DIS « QUOI »? JE SUIS TON AMI MOI? Et une deuxième gifle, j'ai même pas la force de pleurer encore.



Moi: Maman tu vas le laisser faire?



Elle me regardait sans même répondre, tout le monde m'abandonne en fait.


Mon père: Donnes moi ton téléphone et prépares ta valise, à cinq heures du matin on part à l'aéroport, ton vol est à 7h.



Je ressent une haine intense à cet instant précis, j'ai envie de tous les insulter, j'ai envie de partir de là, j'en peux déjà plus.





Dans ma chambre


Sephora est venu me rejoindre.



Sephora: Ça va se régler.



Moi: -reniflement- Oh que non! Et quand je vais revenir en janvier, ça va être dix fois pire, je les déteste tous.


Sephora: J'arrive pas à -





Elle a été coupée par la venue de Moussa dans la chambre.



Moussa: T'étais où cette nuit? T'as dormi où?


Moi: Chez une amie.


Moussa: Je t'ai couvert auprès des darons, j'ai dit que t'étais chez Aïma mais c'est pas à moi que tu vas mentir! Donc je répète ma question, où as-tu dormi cette nuit?




Il parle de couvrir en mode j'ai fuguée alors que c'est lui qui m'a viré mdr.



Moi: Chez une amie.



Il a attendu quelques secondes, en pensant sûrement que j'allais changer ma réponse... Il est venu et m'a attrapé par la gorge.



Moussa: T'étais chez ton pd c'est ça? HEIN?


Sephora: Moussa arrêtes! Elle était pas là-bas.


Moussa: Toi, tu fermes ta gueule!


Moi: -silence-



Moussa: Donc tu fais la pute maintenant? T'es parti te faire trouer chez ton arabe hein?




Même pas le temps de respirer que Moussa m'a enchaîné de coups, mais là c'était pire que la dernière fois, on ressentait toute sa haine à travers ses coups, j'entendais plus rien, je ne voyais plus rien, c'était TROP, aucun sons ne sortait de ma bouche, je me suis juste senti tirer fort.



Ma mère: Mais il faut l'emmener à l'hôpital.



Je me suis levée, en fait les coups de Moussa cette fois-ci étaient plus portés sur le visage que sur le corps.



Moi: Laissez-moi.



Moussa: J'en ai pas fini avec toi!


Moh: C'est bon, c'est bon wesh!



Ma mère: Mais regardes ce que tu lui a fait! Elle est blessée au visage, regardez! Regardes ce que t'as fait à ma fille!



Mon père: Je vais lui faire des points! Mon père est infirmier.




Comme une différence Donde viven las historias. Descúbrelo ahora