Chapitre 39 : Le monstre part

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//Pour le média : même chose que pour le chapitre 37, c'est pour la "ressemblance" entre Johann Liebert et Madame. Je trouve que pour illustrer la folie de Madame, le personnage de Johann est le mieux placé//


Ils étaient tous les trois encore en train de pleurer la mort de la plus formidable des mères lorsqu'ils entendirent un bruit sourd. Relevant les yeux, ils virent Madame se réveiller et tenter de se lever. Peine perdue. Le choc dû à l'abattement du vase sur son crâne était encore présent. Mais ayant les mains et les pieds liés, elle ne pouvait, de toute façon, rien faire. Omnia alla dans la cuisine sous les yeux intrigués des deux seuls hommes présents et revint juste après avec une casserole. Elle renversa le récipient et tomba sur sa tête tout son contenu, de l'eau. Elle venait d'asperger Madame afin de la réveiller et, sans doute, lui poser des questions. Cela fait, elle se recula et revint s'asseoir avec son frère sur le canapé. Ils la dévisageaient tous trois alors qu'elle essayait de reprendre son souffle. Mais aucun d'eux n'avait pitié. Ils ne pouvaient pas avoir de pitié pour cette femme et n'en auraient jamais. Elle avait fait subir bien trop d'horreurs à son fils pour qu'ils puissent avoir pitié de cette femme atroce. Omnia la regarda avec dédain et fit claquer sa langue contre son palais. La lorgnant de haut en bas, elle répliqua sèchement.


Omnia : Explique-toi !

Madame : ...

Omnia : *plus dure* Explique-toi ! Pourquoi étais-tu là ?! Qu'est-ce que tu voulais faire ?!

Madame : ...

Omnia : Pourquoi es-tu revenue ?!

Madame : ... Revenue ? Mais ... qui as dit que ... j'étais partie ?

Omnia/Zoro/Sanji : Quoi ?!

Sanji : Qu'est-ce que tu racontes ? Tu es restée dans la ville pendant tout ce temps ?

Madame : Bien sûr. J'avais besoin d'un nouveau jouet.


Instinctivement, Zoro plaqua Sanji contre son torse, se mettant de profil, comme s'il craignait que Madame se libère soudainement de ses liens et ne se jette sur son petit-ami. Celui-ci avait les yeux écarquillés. Il avait parfaitement compris l'allusion. Les Roronoa avaient déménagé mais pas elle. Elle était restée dans la ville. Donc, le jouet auquel elle faisait allusion, c'était lui. Le seul qui était au courant de toute l'histoire et qui connaissait Madame aussi bien que les Roronoa eux-mêmes. Il commença à trembler contre son amant, celui-ci raffermissant sa pression pour tenter de le rassurer.


Omnia : Tu parles de Sanji ?! Pourquoi lui ?!

Madame : Il était au courant de tout. Et puis ... c'aurait été drôle.

Zoro : *s'énervant* Et pourquoi ?! Pourquoi ce serait drôle que tu lui fasses subir ce que tu m'as fait subir ?!

Madame : Il était déjà fragile à cause de sa famille et en lui racontant tout ce que tu vivais, il a tout pris à ta place. Le syndrome post-traumatique. C'est toujours drôle.

Zoro : Comment ... comment tu peux être au courant de ça alors que lui-même vient de le découvrir il y a quelques jours ?

Madame : *rigole soudainement* Parce que je suis pareille.

Zoro : Sanji ne sera jamais comme toi !!! *haussant la voix*

Madame : Espèce d'abruti. Bien sûr qu'il ne sera jamais comme moi. Ce que je veux dire ... c'est que moi aussi, j'ai le syndrome post-traumatique.

GARDE ESPOIR, JE SUIS LA || zosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant