Chapitre 20 (youpi!!)

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Pdv Corentin

- Corentin...

C'est Alexandra. J'aurais préféré que ça soit quelqu'un d'autre. En faite, non. J'aurais aimé que ça soit juste personne. Tout le monde à le droit de vouloir rester seul. Pourquoi moi je n'en ai pas le droit?

Je l'a sent s'approcher pour venir s'asseoir sur le bord du lit. Elle caresse le peu de cheveux qui dépasse. C'est agréable. Elle prend une grande inspiration et dit

- Je m'était dit que te laisser du temps allait t'aider à me parler. J'ai eu tord. À cause de moi, tu as dû te sentir abandonné. Je m'en excuse.

Elle fait une pause et reprend.

- Je ne me suis jamais vraiment demandé comment tu te sentais. Le "ça va" habituel de chaque matin est si facile à éviter. C'est pourquoi je n'est rien vu. Je m'en veut de ne pas avoir remarqué que quelque chose n'allait pas. Je ne sais pas ce que c'est, depuis combien de temps et pourquoi, mais au fond, essayer de te retirer ces infos contre ton gré n'est pas une bonne idée. Je vais te laisser du temps. Mais crois-moi, jamais, plus jamais je ne te lâcherait. Je vais t'aider, je te le promet.

J'ai pas réellement pris le temps de réfléchir que j'étais déjà rendu dans ces bras. C'est pas exactement la même chaleur que celle d'Alec mais c'est ce que j'ai. Je ne vais pas m'en plaindre. De toute façon, je n'aurais sûrement plus aucunement accès à sa chaleur. J'ai déjà disparu pour lui. Ça fait mal. Vraiment.

- Alors, tu viens manger ou pas?

Je me contenta de hocher la tête.

Nous descendons et dès que j'entrai dans le champs de vision de Marc il leva la tête de son assiette et me sourit. Je lui rendis son sourire et pris place à la table. Nous mangions sans rien dire. Mais ce silence n'était pas désagréable. Il était agréable. Une fois passé, nous nous sommes tous installé sur le canapé et avons écouté un film. C'était vraiment ce dont j'avais besoin. Et après on est juste aller se couchés.

Une quinzaine de minutes plus tard

- Tu dors?

- Oui. Et je rêve de pleins de licorne en chaleurs.

J'éclate de rire. On s'en fiche si je réveille les voisins. Non?

- Pourquoi en chaleurs?

- Parce que ça fait pleins de bébé licornes. T'appelles ça comment d'ailleurs? Des licornaux?

- Je sais pas mais c'est certainement pas ça.

Je calma mon fou rire pour me tourner vers elle. Elle se tourna également pour être face à face. Il me prend tout d'un coup l'envie de lui parler d'Alec. Alors je le fait.

- Tu sais, avant d'aller à mon appartement j'étais aller m'apitoyer sur mon sort dans les toilettes. Je sais, c'est pas terrible mais bon c'est ce qui m'est venu en premier.

Je pris une pause pour l'a regarder. Elle m'écoutait attentivement.

- Et y'a un mec qui sort de nul part qui commence à discuter comme si de rien n'était. J'ai fini par sortir mais en faite le mec hé ben c'était Alec. J'ai réagi comme une merde et j'ai tout gâché.

- De quoi tu parles? Comment tu peux tout gâcher?

- Comme je le fait à chaque fois?

Elle soupira et me regarda sérieusement

- Il ne t'en veut pas. Il s'inquiète même.

- Comment tu peux le savoir?

- Parce qu'il me l'a dit, peut-être?

- Quoi? Et je peux savoir depuis quand vous parlez de moi?

- Tu te souviens quand tu as perdu ton téléphone?

- Ouais.

- Hé ben le jour d'après il est venu me voir pour me demander des trucs et on a commencé depuis.

- Quels trucs?

- Si je te le dis tu vas sauter partout et réveillé tous les voisins.

- Dis quand même. T'as commencé tu finis.

- Il m'a demander ton numéro. J'ai refusé, évidemment.

- Pourquoi?

- Parce que je savais que si tu recevais un appel de lui tu allais paniquer et mourir d'un arrêt cardiaque. Je veux pas te perdre moi!

- À quel moment je suis si facile à lire?

Elle se mit à rire. Je l'a suivie. On fut interrompu par la porte qui s'ouvrit. Oups 😅

- Je peux savoir ce qui se passe ici?

On a pas pu lui répondre. Je fais finir par m'étouffer.

- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle?

- Rien, papa. Retourne dormir.

Le pire c'est que c'est vraiment pas drôle. Y'a absolument rien de drôle. Je dois être vraiment fatiguer pour ne pas pouvoir m'arrêter de rire d'une chose qui n'est même pas drôle.

La porte se referma et je me calmait peu a peu. Ça fait du bien. En espérant que demain, toute cette sensation ne se soit pas envolé.

- Par contre, si jamais il te prends l'envie de faire le premier pas, j'ai son numéro.

Je la regarda sérieusement puis soupira. Après tout, ça peut toujours être utile. Je me leva sur mes coudes et attrapa mon téléphone. Alex, elle, riait comme un âne. Je vous jure que dans une vie antérieure elle était un âne bien moche. Je lui tendit mon précieux et enregistra le numéro. Et un pas de plus vers mon futur mari!

On a finit par s'endormir rapidement. J'étais crevé.

Lendemain

Aujourd'hui on est le 13 mars et j'aurais voulu qu'on me laisse dormir. Malheureusement pour moi, j'ai de l'école. Et je maudis la personne qui a osé me réveiller. Ce qui ce trouve a être Alexandra. Mais elle est sorti de la chambre avant que je n'ai eu le temps de m'exprimer. Donc, je me suis enfin décidé à me lever. Je suis descendu au rez-de-chaussé et est aller déjeuner. Comme tout les matins, j'écoutais les conversations entre les parents d'Alexandra sans y prendre part. Parce que le matin moi, je deviens invisible. Si tu te mets à me parler, hé ben tu parles tous seul. Je suis pas matinale du tout. Comme tous les ados de mon âge, enfin je crois.

Après la routine matinale, on se rendit à l'école. Ce qu'Alex m'a dit hier m'a un peu rassuré. J'ai vraiment peur de voir Alec passer à côté de moi sans un regard. Parce si c'est le cas, je sais que j'aurais mal. Nous traversons la cour sans voir aucune trace de Alec. Mais c'est quand j'arrivai à mon casier que je le vis appuyer dessus. Et merde, je crois que c'est pire que de ne pas le voir. Je suis obligé d'y aller. Alex, elle, me tapa seulement l'épaule en signe d'encouragement et parti en direction de son casier. Elle passa devant Alec en lui souriant. Ce doutant que je ne devait être pas loin, il leva la tête et la tourna dans ma direction. Quand son regard capta le mien, un sourire se dessina sur son visage. Aucun de nous deux bougea. Mon dieu que son regard m'a manqué.

1130 mots
Voilà le vingtième chapitre
J'espère qu'il vous aura plus
Mon histoire est rendu à 300 vues
Merci beaucoup
😘

M'aimeras-tu comme je suis?Where stories live. Discover now