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Mon père s'est assoupi dans le canapé. Il est ainsi depuis que ma mère a décalé pour son week-end en Belgique , mais il aura la chance de la retrouver à son réveil. Elle vient juste de m'envoyer un message me disant qu'elle serait bientôt à la gare d'Amsterdam-Central. Comme quoi , il aura beau sortir tous les mensonges de la Terre mais il est dépendant de ma mère comme elle l'est aussi, c'est un fait.
En plein film, que je me fais couper par les bruits de la porte d'entrée.
Ma mère est particulièrement rapide dis donc.
- Bonjour Jordaens. Comment vas-tu ?
Et merde. Tout sauf elle.
- Ça va grand-mère.
Elle entre sans que je n'y l'invite et part à la recherche de ce que je pense être mon père.
- Iziak !
Mon père se réveille en sursaut. Il se frotte les yeux et part faire une longue accolade à sa marâtre. Je vais sans doute sembler cruel mais cette femme est un tyran sur pattes. Je n'ai jamais été proche d'elle et j'en remercie les cieux encore aujourd'hui.
- Où vivez-vous Iziak sérieusement ? J'ai l'impression d'être dans une porcherie.
- Maman revient de Belgique et comme papa ne sait même pas lavé une assiette-
- Tu la fermes, rétorque mon père. Parce que tu sais faire quelque chose toi ?
- Mieux que toi en tout cas.
La porte d'entrée s'ouvre pour laisser place à l'une des plus belles femmes de ma vie. Son regard se fige en y découvrant sa belle-mère dans notre séjour. Elle ne s'est pas faite priée et l'a salué cordialement.
- A chaque fois que je viens ici , tu t'affines de plus en plus. C'est bien ma fille , tu t'es décidé à enfin faire un régime depuis la naissance de ton fils.
- Bonjour à vous aussi Magdalena. Je suis ravie de votre présence parmi nous.
Les deux se détestent , et ce depuis les lustres.
- Et mon baiser ? S'étonne mon père
Ce qui compte être son ex-femme d'ici quelques temps l'embrasse sur la tempe et caresse rapidement ses cheveux courts. Ma mère est vraiment trop gentille. J'attends simplement le moment où elle leur mettra des baffes.
La routine pour la maîtresse de maison : Elle s'est mise aux fourneaux en répondant à toutes les conditions de ma grand-mère. Celle-ci a quand même l'audace de lui donner des ordres alors qu'elle ne se bouge même pas le petit doigt.
- Jordaens , ne dis rien qui puisse te blâmer.
- Mais regarde maman ... Toujours en train de lancer des piques à répétition.
