Pour Les Yeux De Louise

chapitre 9 : l'ultime décision

Louise venait de se réveiller, elle s'étira et se leva pour prendre son petit déjeuner. Elle avait eu du mal à s'endormir, la perte de son chien, la décision qu'elle devait prendre pour Nicolas. Elle ne savait plus quoi faire, elle voulait rester avec sa famille et être avec Nicolas en même temps. Helise était déjà installée et prenait son petit-déjeuner, Louise lui dit bonjour mais il n'y eut pas de réponse, seulement un regard noir de colère.
— Ne me fait pas la tête, je ne suis pas encore partie. Je n'arrive pas à me decider
— Pour moi c'est tout décidé !tu reste !
Louise s'installa, avec son café et ses tartines grillées.
— Tu sais, c'est pas facile. Il faut que tu te mettes à ma place aussi. J'aime Nicolas ! C'est l'homme de ma vie. Je me vois mal sans lui, je n'ai connu que lui, il a toujours était là pour moi, et vous aussi,  tous se mélange dans ma tête
— Tu n'as connu que lui ! Il est parti un an, tu aurais pu sortir avec d'autre personnes, tu ne sais pas si lui a été fidèle tout ce temps là, je ne le croirais pas
— J'ai entièrement confiance en lui, je ne pense pas qu'il m'ait trompé ou qu'il aurait eut le temps aussi
— Après, c'est à toi de voir. Moi je ne peus pas décider pour toi, mais pense à nous aussi. Et un conseil, appelle le docteur Pernera
— Oui c'est ce que je vais faire tout a l'heure
— Tu sais, maman a pleuré hier après que tu sois monter te coucher
Savoir ma mère malheureuse a cause de moi, me rendais très triste. Je montais prendre une douche et me préparer.
Mes parents étaient absents, mon père travaillait et ma mère avait plusieurs rendez-vous.  Louise appela le docteur qui était en consultation, il l'a mis en attente. Apres une bonne demi-heure,
— Bonjour docteur Pernera, c'est Louise
— Oui, bonjour Louise il y a un souci ?
— Oui docteur, je suis en plein dilemme, j'ai une décision importante à prendre, et j'ai besoin de vos conseils
Le docteur Pernera était proche de Louise depuis son opération. Il se sentait flatté qu'elle lui demande un conseil.
— Voilà docteur...
Louise lui expliqua tout et fini sa phrase
— Je ne sais pas quoi faire, et il y a mon suivi aussi, mes parents ne veulent pas que je parte et encore moin Helise
— Oui , en effet. Pour ton suivi c'est un peu gênant. Mais tout problème a une solution, il faudrait que tu reviennes au moin deu fois dans l'année pour le stabilisateur.  Après un scanner tu peus le faire là-bas,  moi j'envois ce qu'il faut savoir et c'est tout. Pour ta famille ça doit être dur, ta mère et ta sœur sont très proches de toi. Et toi, je ne sais pas si tu arriveras à supporter l'éloignement. Quand Nicolas est parti un an, comment as as-tu géré ça ? Il t'a manqué ?
— Oui il m'a manqué, mais je savais qu'il allait revenir aussi. Et on s'appelait pratiquement tous les jours
— Là,  ce sera different si il repart c'est pour y rester. Il reviendra pour les vacances, s'il le peut, il va avoir un emploi dans l'hôpital c'est sûr. C'est à toi de voir, fait le pour et le contre et pense a ta famille aussi
— Oui, je vais bien y réfléchir
— Prends quand même ton rendez-vous avant les fêtes de Noël
— Oui, ne vous inquiétez pas je vais prendre mon rendez-vous. Je vous remercie de vos conseils
— Pas de quoi Louise, si tu as besoin je suis là, écoute ton cœur et va ou il te pousse
— Merci, à bientôt bonne journée
Elle resta un moment plongée dans ses pensées, tout le monde arrivait à la même conclusion. Il fallait qu'elle reste en France. C'était le choix le plus difficile de sa vie. Et elle fondu en larme, sa sœur l'entendit pleurer, entra dans sa chambre pour la consoler.
— C'est tout arrêtes de pleurer, cela va aller ne t'inquiète pas. Nous sommes là pour toi tu sais
— Je le sais, mais c'est dur. Milord n'est plus là, et Nicolas va partir. J'ai pris ma décision, je ne peux pas le suivre même si je l'aime.  Je n'y arriverais pas sans vous
— Tu es sûr de toi ?
— Chaque personne a qui j'en ai parlé,  et qui me connaisse, me disent la même chose. Que j'y resterais pas, que je reviendrais,  que ma famille me manquera. Mais lui aussi va me manquer
— Tu lui expliques la situation, il comprendra peut-être, il reviendra voir ses parents de toute façon
— Je le sais, il va devoir travailler maintenant pour financer ses études et vivre
— Tu verras alors
Sa mère rentrait de ses rendez-vous. Elles descendirent la rejoindre, Louise lui expliqua sa décision, celle-ci prit sa fille dans ses bras pour la consoler, lui dit que c'était la meilleure chose à faire.
— Tu vas lui annoncer quand ?
— Je le vois demain, aujourd'hui il va en visite dans sa famille
— D'accord, aujourd'hui reposes toi, et réfléchies bien avant d'être définitive
— D'accord maman, mais je préfère ne plus en parler
Elle prépara le repas avec sa mère et sa sœur.
De son côté Nicolas restait confiant, et ne se doutait pas de la décision qu'avait prise Louise. Il revenait d'Orléans avec ses parents, allait chercher Louise le lendemain pour un resto et ciné. Il avait beaucoup pensé à sa bien-aimée, et la tristesse de la perte de son fidèle compagnon, il rentra trop tard pour l'appeler. Nicolas devait rappeler jeffrey aussi.  Sa mère le voyant plongé dans ses pensées lui dit
— Tu penses à Louise et à sa réponse
— Oui, justement, cela devrait être positif
Son père répondit
— Attend ! De savoir avant d'être sûr de toi mon fils. Tu sais, tu peux être déçu aussi
— Vous croyez qu'elle va dire non ?
— Nous ne te disons pas ça Nicolas. Mais penses y c'est tout
— Oui vous avez raison. Faut que je me prépare aussi à un non. Ci cela se produit je repartirais avant, je suis désolé pour vous, mais ce sera très difficile à supporter
— Oui mais ne nous oublies pas non plus. Nous Somme ta famille !
— Je le sais, mais si elle ne veut pas, vous me voyez rester là a attendre.
— Tu veux que nous partons quelques jours, au cas où ? Pour que nous aussi nous profitons de toi jusqu'à ton départ.  J'ai encore des congés à prendre
Demanda mon père
— Cela ne vous embête pas ?
— Nous allons attendre demain alors, et nous verrons
Le lendemain Nicolas se prépara pour aller chercher Louise. Sa mère lui souhaita bonne chance, et l'embrassa.
Arrivé chez Louise, elle l'attendait et sorti. Ils s'embrassèrent
— Alors cela va mieux ? J'ai beaucoup pensé à toi pour Milord, cela doit être dur
— Oui c'est très dur, j'ai l'impression qu'il est encore là. Cette nuit je cherchais après lui pour le caresser. C'est pas facile, mais il souffrait beaucoup, ce n'était pas une solution de le garder en vie et de le voir avoir mal
— Tu as pris la bonne décision, on va manger cette pizza ? Il faut éviter d'en parler