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Lui, c'était clair qu'il se fichait de ce que pensait les gens.
Il n'y réfléchissait pas vraiment, en fait. Il était simplement heureux d'avoir une petite amie avec qui il avait beaucoup de points communs et qui savait le faire rire comme personne d'autre.
Il aimait tenir sa main froide dans la sienne. Il savait qu'elle n'aimait pas qu'il l'embrasse en public, alors sentir ses doigts entrelacés aux siens lui suffisait amplement.
Elle, en revanche, n'en dormait quasiment pas de la nuit. Elle voyait en permanence les regards que leur lançaient les gens de l'école. Ils toisaient bizarrement leurs mains liées, la manière dont ils étaient si proches et, lorsqu'ils s'embrassaient, une fois tous les milles ans, elle sentait les regards indignés sur elle.
Elle l'aimait, elle ne pouvait pas le nier, mais elle ne savait pas si elle l'aimait assez pour se laisser crever de l'interieur.
Elle s'était déjà fait briser le cœur trop de fois, et elle savait que, un jour, ce serait lui qui le lui briserait.
Alors elle prit la décision la plus stupide mais rationnelle à laquelle elle pu penser.
Elle briserait son cœur avant qu'ils ne soient complètement piétinés tous les deux.
