POÈMES

Qᴜᴀᴛᴿɪᴇ̀ᴍᴇ ᴘᴏᴇ̀ᴍᴇ

Au loin je t’entends, pleurant à chaudes larmes comme avant.

Il a recommencé putain.
Il est revenu. Inhumain.

Je ne le laisserai pas faire cette fois,
Je te jure il va payer,
Il ne profitera pas de ton désarroi.
L’enfoiré.

Tu es si fragile,
Si belle bordel.

Il prétend être ta seule famille,
Mais te maltraite comme si tu n’étais que vermine.
Il ne voit pas ce que je vois,
Il te sous-estime.

Lorsque tu chantes de ta magnifique voix,
Je n’ai d’yeux que pour toi,
Dès que ta peau frôle la mienne,
Mon corps est pris de frissons incontrôlables.
Tu es douce comme du miel,
Tes lèvres sont d’une beauté incommensurable,
Ton corps si parfait,
Avec ses petites rondeurs qui me donnent plus à aimer.

Si intelligente et passionnée,
Tu me donnes l’impression que tout est possible.
Lorsque tu dors dans mes bras, paisible,
J’observe les aléas de tes yeux sous tes paupières,
Divaguant de rêves en rêves,
Tu ne penses plus à ton père.

Tu rêves juste d’une vie meilleure,
Je te l’offrirais, je te promets.
Je te ferais oublier toute cette laideur,
Il n’y aura que beauté, simplicité et beauté.

Il est enfin parti, tu es libre,
Viens, allons vivre.