Mon ennemi d'amour [BxB]

🌷Chapitre 5🌷

Je suis dans la voiture depuis une bonne heure et il ne reste maintenant qu'une trentaine de minutes avant que j'arrive chez mes grands-parents. J'écoute de la musique et observe le paysage. Chez mes grands-parents, j'ai prévu de retrouver des amis d'enfance que je n'avais pas revus depuis mes cinq ans. Je ferme les yeux et pense à mes vacances de rêve à venir. Sans mes parents, sans mon coach, sans Lui.

J'ai du m'endormir car je suis réveillé par l'arrêt de la voiture. Je sors du véhicule et prends mes valises. Je rentre dans la maison, ou plutôt la villa à deux étages, de mes grands parents. (NA : villa dans les médias)

Je vais dans ma chambre habituelle, installe
mes affaires et prends un maillot en toute hâte. Je monte sur mon vélo et me rends à la plage qui n'est qu'à quelques centaines de mètres de la maison.

Arrivé là-bas, j'étale ma serviette sur le sol, m'allonge dessus et envoie un message à quelques amis d'ici.

Dix minutes plus tard, nous voilà cinq réunis sur la plage en train de discuter de tout et de rien. Nous décidons d'aller nous baigner. Une demi-heure plus tard, nous revoilà allongés sur nos serviettes respectives. Je me sens bien mieux que chez moi. Jusqu'au moment ou deux pieds viennent se présenter devant ma serviette. Je relève la tête et là MALHEUR. Je vois sa tête de salopa** devant moi. Put*** Mathias passe ses vacances exactement au même foutu endroit que moi !

- Eliott il faut que je t'explique, commence-t-il.

- Non, Mathias, y'a rien à expliquer alors maintenant, si tu le veux bien, je suis occupé.

Après avoir déclaré ceci d'un ton sec, je me recouche sur ma serviette. Mais au bout de cinq minutes, il est toujours là. Exaspéré, je me lève, range mes affaire et lance à mes amis :

- Demain 22h chez moi, je fais une petite fête ça vous va ?

Tous hochent la tête et je pars en direction de mon vélo. Je défais le cadenas et remarque que Mathias m'a suivi.

- Tu peux venir mais pas le droit de faire le rabat-joie. T'as de la chance que je t'offre une vie sociale gros cagole.

Je lui fais un clin d'œil pour l'énerver et m'en vais.

Arrivé chez moi, je dis au revoir à mes grands parents qui sont passés que pour me déposer car ils partent à Paris pour un voyage d'affaire. Dès qu'ils sont partis, je commence à préparer ma petite soirée de demain. Je vais à la cave et en sort des bouteilles de vodka, de get et des packs de bières. Je dispose tous dans la cuisine et vais me doucher.

***
le lendemain à 21h30

Tout est prêt pour la fête de ce soir et mes amis vont arriver. Je leur ai dit d'amener quelques potes en plus pour faire des connaissances. Aujourd'hui j'ai passé ma journée à la plage et à préparer la fête.

Il est 22h15 et mes amis commencent à arriver. Je les saluent et les invite à rentrer. Ils n'ont pas fait les choses à moitié : à 23h30, la maison est remplie de deux cents personnes minimum mais aucune trace de Mathias. Au final, il dit vraiment s'en foutre de moi pour même venir à ma petite fête autour de la piscine. J'attrape une bouteille de vodka et bois au goulot. Je me dirige ensuite sur la piste de dance et, éméché, je me mets à danser comme un débile. Les gens autour de moi me voient et dansent avec moi. On me prends la bouteille des mains et un grand gars blond boit à son tour. Pour rigoler, on commence a dancer collé serré si tu vois ce que je veux dire. Je récupère la bouteille de vodka et recommence à boire. Sous l'effet de l'alcool, j'oublie mes problèmes et ne pense plus qu'à danser jusqu'à en crever. Mais deux mains me sortent de mon bonheur en me tirant par les épaules.

- Qu'est-ce que tu fous ? m'interpelle Mathias.

- T'es la ?

- Oui j'allais pas rater ça, rigole-t-il.

Je lui fais la grimace et il me propose de sortir dehors. J'accepte et nous nous rendons près de la piscine. Mais, sous l'effet de l'alcool, je trébuche et tombe dans la piscine. Tout le monde m'a vu et se moque de moi jusqu'à ce que Mathias, pour me sauver de la honte crie "LE DERNIER À L'EAU C'EST UNE MERDE !". Tout le monde a donc sauté dans l'eau après lui et les gens ont commencé à s'éclabousser dans tous les sens. Je me rapproche de Mathias et lui dit :

- Merci

- T'inquiètes je te dois bien ça et je te dois aussi des explications.

Après cette phrase, ma joie chuta aussi vite qu'elle était montée. Quel rabat-joie ! Je fronce les sourcils et il me dit d'un ton gêné :

- J'ai fais ça pour oublier quelque chose.

Je lève un sourcil.

- Enfin... quelqu'un, termine-t-il.

Je souris et dis d'un ton peut être un peut trop réprobateur :

- Alors ? Elle s'appelle comment ?

- Attends tu t'en es pas rendu compte ?!

Je fronce les sourcils pour lui faire sentir mon incompréhension. Alors en souriant, il pose ses deux mains sur mes joues et approche ses lèvres des miennes. De l'eau de la piscine dégouline de son visage et je suis tellement près que je pourrais compter les gouttes éparpillés sur ses joues tel des taches de rousseur. Je sens son souffle sur ma peau et,sans que je ne m'y attende, il efface l'espace qui nous séparait et colle ses lèvres aux miennes.

Je fronce les sourcils et le repousse :

- C'est quoi ton problème Mathias ?! Y'a deux jours tu baisais presque une meuf et aujourd'hui tu m'embrasses comme ça ? Je suis pas sûr que ça marche comme ça, je suis pas ton objet, finis-je en bégayant.

Il fonce le sourcil et se recule :

- Tu sembles pas avoir compris, c'est toi que j'essayais d'oublier en embrassant cette fille, je me suis toujours cru hétéro et voilà que je suis sur un mec aujourd'hui ! Ça me fait bizarre et j'arrive pas à le gérer déjà et là je croyais que je te plaisais et voilà que aujourd'hui tu me repousses comme une merde et tu m'humilies ?! Je te comprends pas.

Touché par ce qu'il venait de le dire et je le prends dans mes bras. Ça fait bizarre de prendre quelqu'un de plus grand dans ses bras...

Alors Pierre, mon pote d'enfance vient nous séparer en nous éclaboussant. Quelqu'un m'attrape alors par les pieds et me fais couler. Je me débat dans tous les sens et les mêmes mains passent derrière mon dos. Quand je sors de l'eau, je vois le visage de Mathias, content de lui. Dans un élan de spontanéité, toujours dans ses bras, j'attrape sa nuque et rapproche son visage du mien, scellant nos lèvres.

—> Voilaaaa ça commence vraiment la.
Petite question :
Est ce que vous voulais des lemon ou pas ?