Mon professeur (Terminée)

Alice -32-

*pdv Spencer*
Mercredi soir, maison Dans.

J'allumais la télé et mis Peter Pan, j'aime vraiment beaucoup ce dessin animé.
Je pourrais le regarder même jusqu'à mes cent ans.

- Tu regarde ça toi ? Dit une voix familière.
Je sursautais et me retournais.
- Qu'est ce que tu fous la toi ? Je t'ai pas invité !
- C'est comme ça qu'on parle à sa futur fiancée ?
Je me levais et approchais d'elle. Je pris son bras et l'amenais a l'extérieur de chez moi.

- Arrête ! J'ai mal !
- Tais-toi Alice. Dégage de chez moi.
- Mais pourquoi tu me met dehors ? Je suis ta copine enfin.
Je me stoppais et soufflais un bon coup. Je la regardais en face, les yeux dans les yeux.

- Tu est pas ma copine !
- Si. Pourquoi tu ma pas appeler depuis quelques temps ?
- Putain mais tu est débile ou quoi ?
- Non. C'est pas moi le débile qui ai voulu me tuer.
- C'est du passé !
- Bas nan. Ça fait deux semaines.

- Bon Alice.
Je mis mes index lié sur la bouche.

- Si je suis venue te voir il y a deux semaines c'est parce qu'il ne me restait que toi. Ma copine était dans le coma. Ma famille est en Angleterre et tu le sais. Tu sais aussi que toi et moi c'est terminé.
- Non. C'est pas terminé. Tu m'a dis que nous allons nous marier bientôt. Tu ma même embrasser et ton...tu sais quoi, dit-elle en touchant mon sex, n'a pas arrêter de me donner du bonheur ce soir là.
J'aimerais encore le sentir.
Je dégageais sa main violemment.

    Je pris encore une fois son bras mais cette fois-ci l'amenait dans ma chambre. Elle n'arrêtait pas de rigoler.

   Je poussais la porte et failli même la casser. Je la lançais sur le lit et lui interdit de bouger.
- Tu va me faire quoi ?
Elle gigotais, caresser sa peau tout en gémissant telle un animal. C'était un animal. Une bête de foire.

     Je marchais en rond et fini ce que j'allais faire. Je marchais en direction de l'autre dressing et sortit une énorme boîte comme un coffre de pirate et l'amenait sur mon lit.
- C'est là que tu cache tes jouets ? Toujours avec son intonation de fille de joie.

   Je la regardais et levait les yeux au ciel.
- Ce sont tes affaires, tout les vêtements que tu as oublier il y a un an. Les bijoux, les chaussures, les bidules que je t'ai acheter sous tes caprices et évidemment tout tes magazines de mode.
- Oh.
- Prend les et bars-toi. Si tu veux je te donne de l'argent. Cinq cent euros si tu veux.
- Alors tu veux vraiment plus de moi. Tu veux de cette fille que tu ne voudras plus dans une semaines ? Tu reviendras encore pleurnicher dans mes bras alors que tu pue l'alcool.
Sale mec.

    Elle se leva et je soufflais du bonheur de ma réussite.
Je me laissais tomber sur mon lit. Cet alors quand me retournant pour la sortir de mon territoire. Je vis son corps nu.
- Alice bordel de merde ! Rhabille toi !
Elle couru, et sauta sur moi. Je tombais en arrière et heureusement le lit me rattrapa.

   Elle commençais à descendre la braguette de mon pantalon mais je la poussais et la remontais.
Elle sorti de la boîte une sorte de menottes à poil rose. Comment elle avait pu cacher ça ?

   Elle fonça sur moi et me donna un coup à l'endroit où il ne faut pas.
Je criais de douleur.

  Elle pris mon poignet et l'approchais du sommier du lit. Elle pris un des coins et m'attachais à celui ci.
J'étais bloquer.
- Arrête !
- Non. J'ai trop envie de toi.
- Tu est folle !
- De toi !
Elle recommençais se qu'elle n'avait pas réussi la première fois.

     Dix minutes plus tard, après que je me débatte autant que je pouvais je finis tout de même nu.
Je cachais mon intimité avec la seul main qui me restait.
Elle pris cette main et la posais sur sa poitrine. Je ne reconnaissais plus la Alice d'autrefois.
Elle criais mon nom. J'en avais marre de cette mascarade. Je pensais à Laura. Ma tête tournais. Avant qu'elle ne commette vraiment le viol je lui mis une claque. Une claque qui l'envoyait dormir.

    J'étais nu, attaché par une menotte à mon propre lit, face au corps nu de mon ex qui est totalement folle.
Je pris la boîte et cherchait la clé que je trouvait quelque temps après.
Je libérais mon poignet dans un soulagement. J'avais une trace rouge presque sang.

   Je remis mes vêtements et rhabillait Alice avec une simple robe qu'il y avait dans la boîte. Je pris son corps et le ramenait dans sa voiture côté passager garé devant ma porte d'entrée. Je mis la boîte dans le coffre et montais côté conducteur.
Je roulais jusqu'à chez elle.

    Arrivé devant sa maison, je pris Alice des deux bras et la mis sur mon épaule. J'ouvrais avec les clés qu'il y avait dans son manteau. Au passage je pris le double des clés de ma maison.
Je mis son corps dans son canapé et posait la boîte à côté.
J'y déposais un mot dessus.

Si tu reviens gare à toi, je n'hésiterai pas à appeler la police.

   J'appelais un taxi pour qu'il me ramène chez moi. Je dormis même dedans. Il fallut que le chauffeur me réveille.
Je le remercie, le payait et sortit du véhicule et allait directement me coucher. J'avais eu une soirée exténuante. J'avais eu une super journée et malheureusement elle avait mal fini.

xxxxxxx

Jeudi, dix-huit heures. Lycée « Victor Hugo ».

   Elle est belle quand elle réfléchie... Alors que je regarde ses cheveux noir, les événements d'hier soir reviennent. Je me frotte la tête. J'ai peur qu'Alice ne revienne ce soir. Je décide donc de me lever.
En approchant d'elle je lui fait un bisous sur la joue.

- Je vais passer un coup de fil et je reviens.
- Après on part ?
- Oui !

   Je sors de la pièce et sort mon téléphone la première fois depuis trois jours.
Un appel manqué de Laura.
Un message de Alice.
  
    Cher Spencer, j'ai compris que je suis allé trop loin hier... Je m'en excuse. Ce soir je part en Australie pour un voyage d'affaire très sérieux. Je vais y rester au moins cinq ans. Je suis encore désolé. Bonne chance pour toi et ta copine. J'ai honte...

  Son message me fait de la peine mais me soulage également. Je souris et ferme simplement mon téléphone.

   Je retrouve Laura qui commençait déjà à ranger ses affaires. Elle me sourit et me fait un énorme câlin.
Elle m'embrasse le coup.
- Tu va me demander quelque chose ?
- Non, c'est juste que je sais que je me suis trompé à l'exercice alors ne m'en veux pas.
- Ahaha ! C'était un exercice pour sixième !
- N'importe quoi !
- Si si !
- Tu me puniras ce soir alors ?
- Hum... Oui... Quelque chose de sévère auquel tu n'échappera pas !
- Ouh ! J'ai peur !

*fin pdv Spencer*