Le Mystère de la femme au yeux bleus

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Londres

1950

Mon très cher ami,

Je pense que tu est bien le seul à qui je peux confier l'étrange mésaventure qui m'est arrivé le mois dernier. J'espère que tu prendra le temps de lire cette lettre. En repensant à toutes cette histoire, je remet en question ma santé mental. Sache que pendant cette histoire je n'étais pas sous l'emprise de quelconque produit pouvant troubler mes pensée et ma vision.

Je pense t'avoir parler durant notre dernière rencontre du faite que j'étais invité, il a de cela un mois par l'université de Cambridge, à faire une conférence sur mes théories sur le fonctionnement de l'esprit humain. Je pense sincèrement que les maux de l'esprit peuvent se résoudre autrement que par des médicaments.

Le matin de mon départ, je me leva assez tôt. Et après mes préparation de matin, j'enfilai mon manteau et je sorti ma valise en main. Il pleuvait. Mais c'est Londres donc je suis un peu habitué. Je me rendis à la gare où je pris mon train. J'étais seul dans mon compartiment. J'en profitai donc pour revoir mes préparations pour la conférence. En sortant de mes réflexion, j'aperçu une jeune femme qui m'observait derrière la porte vitrée du compartiment. Elle avait un visage très fin et d'une surprenante pâleur. Ses yeux, je ne pense pas que tu me croiras, mais il était bleu. Pas le bleu ternes des yeux habituel, non , un bleu telle que celui de la mer. Un bleu vif et perçant, qui contrastait étrangement avec ses longs cheveux noirs. Elle me fixa sans bouger un instant. Je ne réagis pas, quelque choses en elle me paralysait. Puis elle se détourna et disparut dans le couloir. Je me leva précipitamment en bousculant ma serviette, pour la rattraper. Mais elle avait déjà disparu. J'arrivai à cambridge, je pris un taxi pour m'emmener dans l'hôtel où je comptais séjourner. C'était un belle hôtel, assez luxueux, avec un grand hall. La réception me donna ma clé et un groom monta ma valise. Je m'installai et décidai de manger dans ma chambres. Ce soir la, j'eu du mal à m'endormir. Le souvenir de cette jeune fille me hantait.

Le lendemain j'avais prévu de peaufiner ma conférence. Je descendit prendre le petit déjeuner dans la salle de restaurant, où j'y rencontrai un couple de français très sympatiques et très courtois. Je parlais avec ces personnes en buvant mon thé, quand au dessus de l'épaule de mon interlocuteur je cru entrevoir la silhouette élancée de la jeune fille du train. Elle se trouvait de dos, à l'entrée de la salle. Je m'excusai auprès de mes charmants nouveaux amis et me précipitai vers elle. Quand je fus à sa hauteur, je posai ma main sur son épaule pour l'interpeller. Elle se retourna, me regarda intensément de ses grands yeux bleus et dit simplement d'une voix voluptueuse:

"Vous ne vous souvenez pas."

Sans me laisser le temps de réagir, elle partit de nouveaux précipitamment. Je ne comprenait pas ses paroles. J'étais sûr de ne jamais l'avoir rencontrée ni croisée dans les rue de Londres. Je retournai dans ma chambre pour travailler encore. Mais ce fut pour moi impossible de me concentrer. Cette femme m'attirait, son physique bien sûr. Mais elle entretenait ce mystère, Je n'avais pour la qualifier que le termes de "beautée fulgurantes". Je ne pense pas que tu comprendra cette expression car tu ne l'a jamais croisée. Nos deux rencontres m'avaient chacune laissé paralysé, comme si un courant électrique l'entourait. Je me retrouvait emprisonné. Elle occupait toutes mes pensées. Je décidai d'aller prendre l'air. Je me promenai donc dans les rues de la ville. Je flânai à travers les boutiques. Et ce fut à ce moment que le plus étrange arriva. Je marchai sur le trottoir bondés de personnes quand elle apparut face à moi. Je ne l'avai pas vu s'approcher. Elle s'arrêta face à moi, plongea ses yeux dans les miens. Délicatement elle posa sa main sur mon torse. Je ne dis rien, mon corps ne bougeait plus. Je sentai son souffle sur mon visage. Elle glissa doucement un papier dans ma poche. Et murmura

"J'étais là... J'étais là, avant... Il y a longtemps."

Elle se détacha de moi et parti. Je sorti de ma transe et pris délicatement le papier dans ma poche. Après l'avoir déplié et regardé, je fus perdu dans mes pensées pendant une minute qui en paru dix.

Le papier n'était nul autre qu'une photo de moi et de la mystérieuse femme. Nous étions habillés étrangement et je la serrais contre moi. Nous avions un air heureux et complice. A l'arrière de cette photo il y avait écrit en magnifique calligraphie "Paris 1845". Ce n'était pas possible. Sur la photographie, j'ai l'aspect d'un homme d'une trentaine d'années, alors que je n'étais même pas né. Tu vas surement pensé que je délire mais je t'assure que c'étais bien moi sur cette photographie. En plus de tout cela, je ne suis jamais allé en France !

Je retournai à l'hôtel et je m'enfermai dans ma chambre. J'avoue tout m'inquiétait fortement. Je n'étais pas rassuré. Je m'assis sur un fauteuil et observa encore cette image. Je ne pus m'empêcher de concentrer mon attention sur la surprenante femme aux yeux bleus. Je ressentis comme une vague de chaleur. Je ne sais pas exactement comment te décrire cette sensation. C'est la même chose que quand tu rencontres un ami de longue date. C'est du bonheur mélangé à de l'amour et du plaisir.
Je décidai que dès ma conférence du lendemain terminée, je rentrerai à Londres. Cette nuit fut très agité et je ne dormis que très peu. Cette femme et son mystère m'obsédait. Je ne connaissais même pas son prénom.

Je pris mon petit déjeuner en compagnie de ce couple de français, rencontré tantôt. Un taxi me conduit à l'université. Cet un endroit dégage un sentiment de splendeur. C'est majestueux, et l'architecture est très détaillé et sophistiqué. Je fis ma conférence dans un grand amphithéâtre face à de nombreux étudiants et certains professeurs. Je leurs exposai mes théories sur les maux de l'esprit dans un grand et longs discours. Je pense que pour moi ce fut une réussite. Mais j'avais quand même cette envie partir. Partir loin de cambridge, loin de cette femme qui me faisait perdre tout mes moyens. Je restai deux bonnes heures pour répondre aux questions des étudiants et débattre ensuite avec les professeurs. Je récuperai ma valise à l'hôtel et me fis appeler un taxi pour rentrer. Je m'installai à l'intérieur de la voiture et attendis que le chauffeur range ma valise. La porte passagère s'ouvrit et entra à côté de moi la femme au yeux bleus.

"Vous ne vous souvenez pas de moi. C'est sûrement normal. J'espère que l'on se reverra la prochaine fois."

Elle déposa sur mes lèvres un doux baiser et sortit aussi vite qu'elle était arrivée. J'étais dans un état de stupeur. Le chauffeur entra et démarra la voiture. Je m'éloignai de Cambridge doucement. Je laissai le mystère de cette femme. Et rentrai à Londres

Voilà tu sais tout. J'ai hâte de connaitre ton avis. Un mois après je n'ai pas encore trouvé de solution.

J'espère avoir rapidement de tes nouvelles. Et préviens moi lors de ta prochaines visites à Londres. Avec mes salutations, ton ami, Daniel. 

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⏰ Cập nhật Lần cuối: Aug 12, 2019 ⏰

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