Chapitre 16

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Ma nuit fût des plus animé, le calme de la nuit est troublée par des rêve entre onirisme et dystopie.

Je me retrouve dans un lieu drapé de noir où le silence règne. Je suis seule au beau milieu de ce brouillard froid et sans fin. Tout m'est inconnue ici. Au loin, je peux entendre des voix qui peu à peu résonne dans ma tête. Je ne connais pas la provenance de ces mots mais c'est comme si cela me rappelais quelque chose qu'il ne fallait absolument pas oublier...

J'arrive à déchiffrer des bribes de parole mais cela reste bien vagues, je distingue "rappelle", "tu es", et le reste est casi-inaudible.
J'essaie de me rapprocher de ces voix mais plus j'avance plus elles s'éloigne et plus il fait froid. Je ne perds pas espoir et continue de marché mais la température devient insupportable. Je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie, et pourtant je dors dehors en jupe sans collant en décembre, j'ai l'impression que mes jambes sont faites de glace et ma tenue n'arrange pas les choses. Je porte ce qui ressemble à un mini top d'un blanc très pure très près du corps, qui remonte le peu de poitrine que j'ai et laisse le ventre à nue. Pour le bas, je suis dans une très longue jupe très légère et fendu au milieu qui traîne sur le sol. Entre autres pas de quoi me réchauffer. Je commence à m'éffondrer par terre. Ma douleur est toujours si proche et les voix toujours si lointaine.

Tellement de questions et si peu de réponses. Mais qu'est ce qui m'arrive ! Je n'arrive plus à réfléchir, c'est irréelle.


C'est à ce moment là que je me réveille dans mes draps, trempé de sueur. Je regarde mon téléphone pour voir l'heure, 00 h 00, pile. J'ai l'impression que mon rêve à durée plusieurs heures mais à peine quelques minutes. C'est vraiment frustrant de ne rien comprendre à ce qui ce passe mais tout les rêves sont comme ça, mais celui-ci n'était pas complétement sans queue ni tête comme ceux qu'on peut faire. Étrangement, je me rappelle de tout les petits détails alors que d'habitude tout est très flou, embrumé.
Cette journée n'a pas été des plus calme...

Je me réveille comme tous les matins avec mon téléphone qui me sers de réveil. Éternel flémarde que je suis, j'ai encore envie de dormir mais faut ce faire une raison.
Après mettre habillée et avoir pris mon petit déjeuner, je vais à l'arrêt de bus où m'attend déjà Ever. Elle m'assaille littéralement de questions.
- T'étais où hier !!! Tu as été absente toute l'après midi, on à presque cru que tu avais été viré ! Après on a réfléchi et on sait que tu es là dernière personne à qui penser pour un exclusion. Quand on t'aura viré ça voudra dire qu'il ne restera plus dans la classe que Justain le faillot.
- Je vais prendre ça pour un compliment. Mais s'il te plaît Ever ne cri pas dans les oreilles dès le matin. J'ai casi pas dormi de la nuit alors...
- Pourquoi ?
Ouille, je suis dans la merde. Est ce que je lui raconte tout ce qui c'est passé hier ou est ce que je ne lui dis rien ? Je ne peux pas lui raconter la moitié, c'est tout ou rien. Si je lui dis ce qui c'est passé chez moi hier elle va croire des choses, et comment lui expliquer que je n'ai rien pu faire ? Elle ne va pas me croire c'est sûr en plus c'est bien trop gênant pour être raconté. Je vais juste lui parler de la visite, point barre.
- En fait, j'ai dû jouer les poissons pilote et faire la visite à Théo. Je lui ai montré tout les bâtiments mais il à commencer à flotter donc on est rentrés chacun de notre côté.
- Mais tu n'étais pas dans le bus ?
- Ma mère m'as ramené.
Je ne lui avait pas dit que ma mère était absente donc c'est crédible. Ça ne me plaît pas de lui mentir mais ce n'est pas comme si elle ne me mentais pas au quotidien.
Je laisse mes regrets de côté pour me concentrer sur la journée d'hier d'Ever, qui à elle aussi été passée au photoshop. Je ne veux plus penser à lui, il m'a déjà bien assez troublé pour le moment. C'est là que le bus se décide à arriver, la routine est de retour.

Je ne vais pas le laisser tout foutre en l'air dans ma vie, ça je me le promets.

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