ᴸᴵᴵᴵ

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« L'amour d'aujourd'hui est ma haine de demain,
Le courage d'hier est ma faiblesse au bon matin,
Je n'ai pas l'envie de croire en ce qui est beau,
Ni la volonté de répandre mes fléaux,
Si je puis dire que j'ai mal,
On me voit comme la gente « normal »,
Si je me laisse être heureux,
Voici que je vois quelque chose de mieux,
L'hiver s'installe, les roses à l'éclot,
Le printemps s'efface, neige sur la peau,
Les goûttes cristallines s'écoulent sur le marbre,
Les rires s'échouent jusqu'aux tiges des arbres,
Je ne sais pas pleurer de tristesse,
Je sais pleurer pour accentuer ma faiblesse,
Suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te fuis,
Peu m'importe les sentiments qui tournent ici,
Je n'aime pas avec le cœur, j'aime avec la peur,
Je ne réfléchis pas avec la tête, non, avec l'heure,
Je m'embelli avec le passé, vieillit avec le futur,
Je ne grandis pas dans le présent mais avec l'allure,
Absente-toi un instant, je rigolerais de joie,
Reviens vers moi, je pleurerais dans tes bras,
La douleur s'éclaircit dans mon âme,
La joie s'obscurcit en tant que femme,
Partage tes émotions au bord de la mer,
Préfères celle-ci à ta propre mère,
Je m'excuse d'être si froide envers toi,
Tu t'excuses de vouloir m'aider rien que moi,
On demande mon avenir de demain,
La mort m'attend sagement dans son coin,
J'ai peur d'elle, de son fanatique désir,
Pas du problème de comment vais-je souffrir,
Les questions s'absentent de mon esprit,
Tourne en boucle un seul et unique conflit,
Je crie dans les rires ma satisfaction,
Je rie dans les cris mon affliction,
Je ne sais pas aimé,
Non, je n'ai jamais aimé,
Je passe mon temps à jouer,
Perfectionnant mon talent à interpréter,
Je me voile de véritables sentiments,
Je me cache sous les reproches trop grand,
Ma douleur n'est qu'un simple sentiment,
Qui s'évapore au grès de mon langage,
Je ne vis plus avec l'envie d'antan,
Je vieillis miraculeusement avec l'âge,
Si d'ici quelques années seulement,
Mes mots deviennent un écho important,
Chantonne-les à tu tête allègrement,
Te transportant dans un monde plus grand,
Les rêves sont si simples à construire,
Mais si dur à réaliser,
La maladie est simple à guérir,
Mais difficile à effacer,
Je ne suis pas le Lion,
Je ne suis pas la fourmis,
Je ne suis ni le mauvais du bon,
Ni le roi des abrutis,
Que tes actes soient mon mépris,
Ta réussite synonyme de ma jalousie,
J'ai grandis tel l'espérance,
Qu'on enseigne aux enfants,
On m'a appris en croire en la chance,
Depuis longtemps je ne suis plus un enfant,
La rose s'embrase à l'héliante,
Arborant sa magnificence dorée,
Son odeur ensevelie l'arme battante,
Et elle pique chacune de tes pensées,
Je m'endors sous une pluie de pétales,
Imaginant une nuit plus que florale,
Et je m'adoucis sous les étoiles,
Fermant les yeux face à la toile,
Je cesse d'absorber la poussière,
Ainsi va la vie loin des mirages,
Patientant ma fin sur cette terre,
Remplis d'innocents saccages,
Je partirai heureuse, sans trêves,
Car j'aurais tout donné pour réaliser mes rêves. »

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⌊⌈ ⌯ έcσυтε мσı ⌯ ⌉⌋

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𝐂𝐈𝐓𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒Where stories live. Discover now