malgré son rejet, j'étais toujours obsédée par titus.
j'y pouvais rien, c'était comme ça, je pensais à lui tout le temps.
à ses messages dès le matin,
à ses blagues même pas drôle,
a sa lenteur,
son odeur de weed,
ses plaquettes de médocs dans les poches de sa veste,
a son aura,
son charisme,
sa présence, tout simplement.
j'ai plus revu titus pendant longtemps après ça.
il s'était reculé de tout être humains j'ai bien l'impression.
j'l'ai un peu mal pris j'l'avoue,
j'avais fais un truc de mal ?
non, bien sur que non, puisque titus, il s'en battait les couilles de moi;
j'aurais pu lui dire que j'étais enceinte de lui, il m'aurait juste répondu un "ok, il va s'appeler comment ?"
j'crois que c'était sa façon de pas se faire blesser.
mais quand j'ai revu titus, oh mon dieu, quand je l'ai revu.
j'avais l'impression d'être dans une pub pour parfum.
est-ce que c'était possible d'être autant magnifique ou c'est juste que tu m'avais vraiment beaucoup manqué ?
j'avais l'impression qu'il était parti au bahamas, tellement il était bronzé.
il avait un peu repris de poids aussi, mais ça lui allait bien, ses joues n'étaient plus aussi creusées qu'avant.
j'ai même cru pendant un instant que t'avais arrêté les médocs;
mais j't'ai vu sortir une plaquette d'alprazolam.
j'ai cru que tu te souvenais de moi aussi;
mais tu t'es présenté a moi, en me disant son prénom et en demandant le mien.
