I'll be there

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« Dont have enough hope,

No more hope.

That's the next generation

I love them.

I love them because

I didnt have a childhood

I had no childhood.

I feel their pain,

I feel their hurt.

I hurt, you know, I hurt.

Im asleep »

Il s'effondre sur son lit.

Sa porte est ouverte, je me promène avec des enfants dans la maison principale. Soudain, je le vois, seul dans sa chambre, vêtu de sa célèbre chemise rouge, allongé sur son lit. Je dis aux enfants de continuer sans moi et que je les rejoins plus tard.

Je m'approche de lui, il ne dit rien, il est inconscient. Je m'assoie près de lui et je mets sa tête sur mes jambes. Il dort, mais son sommeil est pénible. Je l'appelle, en vain, il n'a aucune réaction. Je pose ma main sur ses joues creuses, mon pouce sur sa joue, mon index sur son oreille, mon majeur derrière son oreille et le reste de ma main dans ses cheveux doux et longs.

Il ouvre avec peine les yeux. Je m'approche de plus en plus de son visage, je sens son parfum. Je l'embrasse tendrement. Il ne refuse pas et continue avec moi. Nous nous arrêtons puis il s'approche en levant sa tête et il me rend mon baiser une deuxième fois, puis il s'effondre de fatigue. Il me prend la joue exactement comme je venais de le faire. Je lui dit :

« Je t'en prie, attends-moi. Attends-moi, qu'on puisse partir, s'envoler ensemble, mais ne fais pas ça. Tu ne peux pas. Je serai toujours là pour toi En attendant, repose-toi. »

Il me regarde avec passion, mais ne dis rien. Il me sourit, avec son sourire si particulier, si beau, pour lequel je craque depuis des années. Il referme les yeux et plonge dans un sommeil sans rêve. Je pose ma main sur son front, que je caresse doucement avec mon pouce.

« Vous voyez bien qu'il ne peut pas faire sa tournée, il mourrait d'épuisement ! » crie-je à son manager.

Il est assit dans les coulisses, sans la force de se lever. Je sais qu'il me regarde, je sens son regard. Je l'interprète comme un regard de passion, mais surtout de reconnaissance. Il veut peut-être me dire qu'il est fier de moi, qu'il a de la chance que je sois avec lui, dans les bons et les mauvais moments, ou simplement qu'il m'aime.

La tournée est annulée. On va pouvoir repartir de zéro, lui et moi.

Il est assit sur un fauteuil tournant, près à ce que je lui fasse une petite coupe. Je le fais tourner sur lui-même, et ça le fait rire. Il rit avec un rire qui vient du coeur, que je n'avais pas entendu depuis des mois, et ça me fait sourire. Il est en meilleure santé, il na pas touché à aucun médicaments depuis trois mois. Oh oui au début ça na pas été facile, je lai retrouvé plusieurs fois au fond du gouffre, dans un état second, en pleurant. Il ma rejeté, il ma insulté des fois où il était au plus mal, mais jamais je n'ai arrêté de l'aimer, de l'aider et de croire en lui. De croire en lui depuis ce jour où je lai vu sur son lit. Mais il sen remet, il en prend de moins en moins, on ne peut plus parler de dépendance, même si de rares fois il me supplie, comme on fait un caprice à sa maman, de le laisser en prendre un, et j'accepte. Jai compris au moment où il était sur mes genoux qu'il avait besoin de quelqu'un. Pas un enfant, juste une personne assez forte pour s'aventurer dans les ruines de son être et le chercher, au risque de s'y perdre aussi. J'ai résisté, je l'ai retrouvé et il remonte la pente. Il marche, parle, rit, comme une personne normale qui n'avait pas connu ce passé douloureux.

Je lui finit sa coupe, ça lui plaît. Il « s'admire »puis lève les yeux vers moi à travers le miroir, son rire disparait, mais pas son sourire. Il se lève, s'approche de moi doucement, nos visages se rapproche dangereusement, puis je ferme les yeux, vide mon esprit des souvenirs du passé, des projets du futur et je ne pense plus qu'à ce moment.

Il membrasse, de ses tendres lèvres, comme on ne m'avait jamais embrassé avant. Je lui rends son baiser. Ces secondes qui mont parut des heures se terminent.

Il ouvre enfin les yeux et me dit simplement :

« Merci »

Un mot plein d'émotions, de reconnaissance, d'amour mais un mot si simple pourtant, qui me fait monter les larmes aux yeux.

Je lui répond :

« De rien, Michael Jackson »

Notre baiser reprend, et je comprends à ce moment-là que jamais. Nous sommes tout les deux arrivés à la surface, et nous pouvons à présent s'envoler ensemble.

***

heyy, j'aime beaucoup cette histoire, j'espere qu'elle vous a plu aussi! N'hésitez pas à me le dire en commentaire! bisous

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⏰ Last updated: Sep 15, 2019 ⏰

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Toi et MichaelWhere stories live. Discover now