Chapitre 22 : Retour à la normale

1.9K 80 88
                                    

Policier : Calmez vous Monsieur ! Posez cette arme !

Livaï : Kenny ! Tu lui fais même une minuscule entaille, t'es mort.

Kenny : Ahah, vous me faites rire !

Il me sert encore plus fort contre lui et rapproche encore plus le couteau de ma gorge.
Mais j'ai une question pour vous.
Pourquoi, en ce moment même, je ne panique pas ?
J'ai même plutôt l'air sereine, que se soit à l'extérieur ou à l'intérieur de moi.

Moi : Alors, si je comprend bien, je suis prise en otage par l'oncle de mon ex petit ami qui n'est peut être plus mon ex, des policiers débarquent avec des flingues et les pointes vers nous, et tout ça, devant mes amis !?

Kenny : Ouais.

Moi : Et ba putain de merde !

Sans qu'il n'ai pu faire aucun geste, je prend sa main qui tenait le couteau et la tord d'un seul geste.
Je me retourne ensuite vers lui tout en lui mettant un coup de coude dans la mâchoire avant de lui asséner un coup de pied dans les couilles et dans le ventre.
Et tout ça, avec grâce s'il vous plaît !

Policier 2 : Menottez le !

Je me décale de lui pour laisser les policiers s'en charger et l'emmener là où il doit être : en prison.

Livaï : Angel !

Il se précipite vers moi et m'enlace comme si sa vie en dépendait.

Moi : Tu me sers trop fort !

Livaï : Il t'as fait quoi ce batard.

Moi : Rien ne t'en fais pas.

Livaï : Arrêtes de mentir !

Il me regarde sérieusement en fronçant les sourcils.

Moi : On en parlera plus tard. Je dois déposer ma déposition aux flics.

Livaï : Je viens avec toi.

Hanji : Moi aussi !

Erwin : Je vous suis.

Je souffle avant de partir de chez moi et d'aller au commissariat.

Ellipse du trajet

Policier : Alors, dites nous se qu'il vous a fait.

Je trouve ça très malsain de raconter se qu'il c'est passé devant Livaï.
Je sais que dès que je vais lui dire qu'il m'a frappé et violé, il va s'énerver.
Et ce n'est pas vraiment le bon endroit pour tout saccager.

Moi : Je souffle. Il m'a... Je regarde Livaï qui, je sens, commence déjà à bouillonner. Frappé.

Je vois Livaï serrer les poings et se retenir de gueuler et de frapper sur tout se qu'il voit.

Policier : C'est tout ?

Moi : C'est déjà beaucoup ! Mais sinon, non.

Policier : Quoi d'autre ?

Moi : Il m'a violé aussi.

Je ferme les yeux pour ne pas affronter le regard de Livaï.

Policier : Depuis combien de temps sa dure ?

Moi : Je rouvre les yeux pour lui répondre. 2 semaines.

Je vois Livaï frapper la table avec son poing et regarder méchamment le policier.

Je n'ai pas besoin d'aide...(Livaï x OC) -Tome 1-حيث تعيش القصص. اكتشف الآن