Le depart

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   Nous sommes jeudi et j'étais sensé aller faire des achats avec ma tante au marché Mokolo pour bien passer mon année. Nous avons commencer par l'aménagement de la chambre une couette, 4 paires de dras , des rideaux de couleur vert et orange en plus de ceux que mon oncle avait déjà acheté, des nappes pour la table, un mini tapis pour le salon , des sorties de douche.
Ma tante: On doit aussi t'acheter des vêtements !
Moi: c'est pas nécessaire Tati j'ai assez d'habits je pourrais tenir avec...

Sans rien répondre elle m'a entraîné dans une boutique qui était tellement belle de l'extérieur et je n'arrêtais pas d'y jeter un coup d'œil discret et je pense que elle avait remarqué.  Une fois à l'intérieur j'ai été ébahi par la quantité d'habits qui s'y trouvaient ! Je n'étais jamais entré dans une boutique où on vendait des habits. Je ne portais que des pagnes confectionnés par la couturière.

     Ma tante: tu veux quoi Fadila! Pantalon, robe, jupe, t-shirt, ...?
     Moi : je pense que de longue robe avec foulard passerai.
     Ma tante: mais tu es jeune Fadila et tu es belle fait toi plaisir pour une fois
   Elle s'est retourné vers la direction des pantalons, elle a pris 1 pantalon noir, un autre bleu et un autre bordeau Qu' elle est partie toute suite déposée au comptoir. Ensuite elle a pris une jupe noir qui m'devrait m'arriver aux genoux mais trop serré à mon goût. Puis elle a pris des longues robes évasé jusqu'au genoux fleuris de différentes couleurs. Elle a pris aussi 2 t-shirt, un Cole roulée noir , deux pull cuir et un bomber , un jogging adidas je penses, deux chemises que le monsieur de la boutique avait appelé Gucci.  Ensuite elle s'est rendu aux comptoir et à demander aux monsieurs qui apparemment la connaissait combien ça coûtait .
  Le mr: ça va faire 97000 fr madame.
Ma tante s'est retourné l'air de rien. C'était énorme. Ils avait déjà tellement dépensé pour moi, malgré moi je me suis mise à couler des larmes discrète. je ne sais pas si c'était des larmes de joies ou de tristesses. Elle se comportait comme la mère que je n'avais jamais eu ,dont j'avais toujours rêvé... à prendre soin de moi même ci ça peut paraître matérialiste mais ma mère se comporte avec moi comme mon père le veut à m'apprendre le rôle de femme au foyer qui était la seule ambition à laquelle il aspirait pour moi. Elle a rajouté deux combi-pants une rouge démembré et une autre ouverte derrière au dos . Je ne savais plus quoi dire mais je sais elle ne m'écoutera pas .

     Ma tante: du maquillage ça te tente? Et des perruques comme ça tu pourrais les retirer et faire tes prières sans problème.

    Moi: euh... d'accord
Elle est retourné au guichet a payer la note et nous nous rendu dans une autre boutique pas très loin qui vendait des instruments de beauté dans un coin et faisait office de salon de beauté dans un autre coin.

Ma tante: s'il vous plaît monsieur?

Un vendeur: oui madame? Que puis-je faire pour vous?
Ma tante: pouvez-vous me confectionner une trousse à make-up dans un budget de 25000fr ?

Le vendeur: oui bien sûr! Vous pouvez vous asseoir là et patienter.

Ma tante: allez-y on va continuer nos achat et puis on revient si ça vous dérange pas?

Le vendeur: oh non! Allez-y!

Comment des gens pouvaient dépenser autant dans du maquillage? Si on m'avait donné cette argent j'aurais pu faire tellement d'autre chose... je sais pas moi lancer un business de beignet koki qui se vendait si bien dans mon quartier ou bien du barkourou ce type de croquettes fait à base d'arachide très apprécié au Nord du Cameroun.

Ma tante: Fadila sors de tes pensées. Je suis hyper fatiguée allons chercher tes perruques et puis on rentre.

Moi: on peut rentrer si tu veux c'est largement suffisant tout ce que j'ai déjà.

Esclave de la tradition Where stories live. Discover now