Chapitre 2

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Elena

Je déambulais dans la rue en m'approchant le plus lentement possible de mon arrêt de bus. Je pourrais tout simplement ne pas y aller, mais ma mère me tuerait.

Marcher me faisait du bien, j'arrivai à faire le vide dans ma tête. A peser le pour et le contre de la situation.

Je sortis mon téléphone de ma poche pour regarde l'heure qu'il est. Huit heures cinq. Ok, il me reste dix petites minutes avant d'avoir mon bus. Le soleil se levait à peine et j'avais toujours se réflexe de regarder derrière moi pour voir si personne ne me suivait.

Cela en devenait maladif, on me prenait déjà pour une folle et se "petit" réflexe n'arrangeait rien auprès de mes camarades.

Au loin, je vis le bus marquer son arrêt et j'ai dû taper un petit sprint pour ne pas le louper malgré ma forte envie.

Une fois monter, j'entendis déjà des ricanements. Je levai ma tête pour voir encore une fois Christina et ses petits chiens me dévisager avec un sourire en coin.

- Alors sorcière, tu as eut du mal à sortir de ton manoir hanté ce matin ? 

Je lui souris

- Hmm oui, je faisais une petite incantation pour que tu es une sale gueule aujourd'hui et apparemment ça à marcher.

Je vis un groupe de mecs rigoler au fond du bus, y comprit son petit copain...Eh, bah, dis donc c'est beau l'amour !

- Sale...
- Petite, assis toi s'il te plaît que je puisse démarrer. Me dit le chauffeur en coupant par ailleurs la parole à Christina. Je hochai la tête et ne m'assois pas loin de lui et au même moment mon ami rentre essouffler  

- J'ai encore failli le louper, Henry, je sais. Dit-il au chauffeur qui celui-ci leva les yeux au ciel 

Quand mon ami me vit, il vint directement s'asseoir à côté de moi en me faisant un bisou sur la joue.
- Tu es toujours en retard toi, c'est pire que moi. Lui dis-je  

- Ouais, je sais ! Mais j'ai passé la nuit pour me renseigner sur tes espèces de flash.
- Tu n'es pas obligé de faire ça, tu sais.
- Oui, mais je m'inquiète pour toi. Tu as une sale mine ce matin, tu es plus blanche que d'habitude, ça va ?
- Oui ça va
Tout le reste du chemin aucun de nous deux avait parler, j'avais simplement envie de fermer les yeux et faire le vide dans ma tête.

- Elena ? On est arrivés. Me dit mon ami.
J'ouvris doucement les yeux et vis qu'il ne restait que nous deux dans le bus et Henry qui s'impatientait.
- Oups...
On se leva et sortait du bus.
À peine sortis, on entendit un groupe de filles glousser, je levais les yeux au ciel en sortant une cigarette, l'allumait et essayait d'écouter comme mon ami le faisait déjà.
- Samantha m'a dit qu'il y avait un nouveau professeur de dessin et apparemment, c'est un canon !
- Oui, il fait très bad boy avec tous ses tatouages. Dit une brune en se faisant de l'air avec sa main
J'avais à peine fini ma cigarette, que la sonnerie retentit
- Bon, aller bon courage
- Ouais, toi aussi Aiden
Je le regardai s'éloigner de moi et pris à mon tour le chemin de ma salle de dessin.
- Eh, l'a timbré !
Je nu pas le temps de réagir que Christina m'avait déjà pousser et je me suis étalé par terre, faisant rire tous les autres qui étaient autour de nous
- Réfléchis-y à deux fois avant de me provoquer devant tout le monde. Pigé ? 

Je me sentis mal d'un coup, pleine de haine. J'avais envie de hurler et de tuer tout ceux qui rigolaient autour.
En me relevant, je lui pris les épaules et la plaquai assez fort contre le mur.
Elle grimaça à cause de l'impact.
- Mais tu es malade !
- Oui ça, je le sais, mais toi pas apparemment. Je te conseille d'arrêter tout de suite de me ridiculiser ou ça risque de très mal se passer pour toi et ton petit groupe de chien chien. Pigé ?
Je reconnue à peine ma voix, il y avait aucune émotion dans celle-ci et aucune dans mon regard. Christina fut elle-même surprise par mon attitude.
- Vous avez fini votre crêpage de chignon les filles ? Dit une voix une masculine
Il y a d'un coup un silence de plomb, personne n'osait répondre à cette voix, cette personne imposante.
Je relâchais Christina et regardai cet homme.
Il était grand, épaules carré, musclé. Comme il avait retroussé ses manches sur ces avant-bras, on pouvait voir qu'il avait énormément de tatouages, ses cheveux était court brun et en pétard avec des reflets cuivré et avait juste sur l'avant une petite mèche blanche.  

Il me surprit en train de le détailler et haussa un sourcil.
- Que tout le monde aille en cours maintenant.
Ils prirent tous leurs salles respectifs et je du ramasser mon sac et tout ce qui en était sorties quand j'étais tombé.
- Ne fais pas attention à elle, Elena. Me dit-il
- Vous connaissez mon prénom ? Lui demandais-je choquée 
- Je connais ta mère et tu lui ressembles énormément.
Il me tendit mes croquis et en les prenant, je touchai le bout de ses doigts et eus encore un flash.
"- Elle à tellement changer
- Ce n'est plus une petite fille Andrew. Dit mon professeur
- C'est une femme archi canon maintenant ! Dit un homme aux cheveux noirs
- Ferme la Lyam !"

Une fois le flash finis, je le dévisageais. Ça voulait dire quoi tout ça ?
- Elena ? Tu vas bien ? Tu as eu le regard dans le vide un court instant.
- Euh... Oui ! Je... Ça va. Dis-je en me redressant. Merci Monsieur
Je me précipite pour entrer dans la salle et m'assois, ce flash me perturbe. Qui était ses hommes ? D'où me connaissaient-ils ? Oh du calme Elena ça se trouve ça ne parlait même pas de toi et ça se trouve aussi que c'était une période du passé de ton professeur !

Il entra, ferma la porte et alla s'adosser au tableau.
- J'espère que ce que je viens de voir, ne se reproduirai plus. Dit-il en croisant les bras. Est-ce clair ?
Il fixa ma pire ennemie.
- Mais monsieur .... Commença celle-ci.
- Est ce clair ?. Répéta-t-il froidement
- Oui, Monsieur
- Bien ! Je suis Matthew Evans le remplaçant de votre professeur de dessin qui est je ne sais où. Bref, j'ai vu qu'il vous avait demandé des croquis d'oiseau, laisser tomber, je m'en contre-fiche des piafs
Des ricanements se firent entendre.
- Pour voir votre niveau, j'aimerais que vous me dessiniez l'être ou les êtres qui compte le plus à vos yeux. Il regarda sa montre. Vous avez jusqu'à la fin de l'heure.
Durant ses deux heures et demie de dessin, je fis des tonnes de croquis et repensait toujours à ce flash. D'un coup, j'eus un picotement dans la nuque et une traînée de chair de poule sur mes bras, ça me fait toujours ça quand je me sens observée. Je frottai énergiquement mes bras et levai ma tête pour regarder la salle entière et tout le monde dessinait. Je tournai de nouveau ma tête et vis que Monsieur Evans me détaillait avec insistance.

Ce professeur était tellement étrange...

Shadow DarkWhere stories live. Discover now