partie 1 : basculement

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Cela fait deux semaines que je suis retourné au travail, mes quelques collègues charpentiers étaient content que je revienne. On est surmenés par un patron peu scrupuleux. J'entends sa voiture se garer grâce à mon audition améliorée depuis l'accident.

L'accident, le moment le plus bizarre du mois. Je me promenais en forêt quand j'ai entendu geindre. J'aie traversé un fourré pour trouver un loup grièvement blessé. Pour essayer de le sauver, je plaqué mes mains contre son flanc où quatre cratères énormes le coupaient. Il m'a mordu à l'avant bras, son sang se mélangeant à mon propre sang. Mais il a fini par rendre les armes. Après sa j'ai essayé d'aller au urgences mais je me suis perdu pendant la fin de mon après-midi raté. Au urgences il ont décrété que la plaie s'infecte et il mon gardé une semaines.

Le patron arrive pour voir si on travaille bien, mais je l'entends arriver et prévient mes collègues qu'il est temps d'arrêter la pause café. Le patron entre, j'ai encore la cafetière dans les mains. « Charles !Hurle t-il. Encore en pause café ? Vous exagéré.

- Je prenais ma pose en avance car j'ai fini le travail que vous vouliez.

- Tu plaisante. Tu as du retard alors au travail et plus vite que ça. S'emporte t-il.

On est aujourd'hui vendredi au programme ce soir: course en forêt. La plaie à cicatrisé depuis plus d'une semaine et il n'y a plus de marque. Je ne garde même pas une petite appréhension à partir en forêt seule. Mais je me sens faible, pas faible dans le sens malade mais faible dans le sens physique. Pourtant je n'ai pas perdu de poids à cause de l'accident et de la semaine à l'hôpital a bouffer leur bouillie fade.

20 Kg, c'est le poids que j'aie pris en cinq mois. s'est le résulta de séances de musculation tous les deux soirs, mais aussi de stéroïdes. Passer de 60 à 80 Kg en cinq mois sa se remarque mais sa me plaît. Je me sens de plus en plus fort. Mais se n'est pas tout, mes habitudes changent je mange mieux, plus et surtout de la viande, de moins en moins cuit. Pour m'approvisionner je me suis inscrit à la chasse, acheté un fusils et un couteau. La forêt et le seul endroit où je suis serein, le seul endroit où je me sers le plus de mon odorat et de mon ouïe pour entendre le battement du cœur d'une biche ou sentir un sanglier.

Aujourd'hui encore je chasse, plus par plaisir car le congélateur n'est pas en dessous du tiers de sa capacité, largement assez pour une à deux semaines. Je suis sur la piste d'un animal que je n'est encore jamais sentis auparavant. Au sol il y a des empreintes... d'ours mais se n'est pas possible il n'y a des ours seulement dans les Pyrénées. je referme mon fusils s'il faut tirer sur un ours mieux vaut être prêts.

Je sens son odeur transportée par le vent, je m'approche discrètement, il est là, juste derrière l'arbre. Je vise, Feu ! En plein dans le mille, il se pli en deux, écarquille les yeux et me regarde. Ses yeux sont anormalement humains et il se tient sur ses pattes arrières. Il me saute dessus mais je suis rapide, suffisamment pour éviter ses crocs baveux. je lui plante mon couteau dans le collier (le morceau de viande pas une bande de cuir) et le combat continue toujours je lui fais des estafilades en large en long et en travers mais il me lacère de ses griffes. Puis un truc tombe d'un arbre pile sur sa gueule. Le truc en question est un homme à la pilosité débordante. L'homme encore plus musclé et rapide que moi reprend le combat face à l'ours. L'ours meurt sous les coup de l'homme, il se retourne enfin vers moi. « Ça fait plaisir de rencontrer un nouveau loup !s'exclame t-il. De quelle meute t'est ? c'est quoi ton air stupéfait, tu me pensé pas capable d'aligner trois phrases ! » Je comprends pas ce qu'il dit et il le voit très bien. Bon, dernière chance : la fuite « Bon bah, merci du coup de main, au revoir » je me retourne et cours, le plus vite possible à cause de la végétation qui gêne et de la douleur qui s'empare de moi à cause de l'adrénaline qui redescend. Je l'entends ricaner derrière moi puis cent mètres plus loin BAM son bras qui m'arrête en pleine course. Il se met dans mon champ de vision pour parler « bonjour jeune loup-garou, maintenant que tu sais ce que tu es et se que je suis. je vais te présenter à ma meute puis tu décideras. »Il me porte sur ses épaules, Je m'évanouis.




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