Chapitre 5

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FLASHBACK


Alors que cet homme euphorique se tenait encore à côté du corps suspendue avec une corde. J'étais pétrifiée, incapable de bouger. Je pouvais entendre les gouttes de sang s'écrasaient une à une contre le sol. À travers la pénombre, j'avais pu distingué les traits du visage de la personne enjoué. Des traits familiers. Celui-ci avait l'air enchanté par une telle scène. 

Il avait avancer quelques pas vers moi, tout en tenant à la main une lame recouverte d'un liquide luisant rouge. J'avais reculé de peur et par instinct. Je voulais courir mais je n'y arrivais pas, mes jambes tremblaient et ma gorge était noué. 

La seule chose qui se manifestait été mes yeux face à mes perles chaudes qui tombaient. Je voulais réellement fuir, je le voulais mais mon instinct de survie n'était pas fiable.

- Tu n'aurais jamais dû voir ça. Fit-il enjoué.  

FIN DU FLASHBACK

Le réveil. 

Le réveil m'avait fait sortir de ce piège incessant. Je faisais souvent ce rêve quand j'étais assez perturbé. Bien que je commençais à gérer mes émotions, je sentais toujours que  quelque chose clochait en moi. 

J'etait en route pour le "lycée", ce mot était une référence à la dépression pour moi. Arrivée devant la grille, trois groupies de Kagamine-sensei était présente. Je pense que ces cruches attendaient son arrivée avant que les cours ne commence. C'étais fatiguant les filles comme ça.

- Hatsune ! M'appellent-elles avec leurs voix de barbie déformés.

Bien sûr je ne répondais pas et continuait mon chemin. Je n'avais pas que ça qu'à faire. Cependant l'une des trois m'avait retenu le bras. C'étais de la provocation comme hier. Même geste.

Mais je n'avais pas la même impression qu'hier, je ne voulais surtout pas refaire la même erreur que la veille. La violence ne s'était pas déclaré. Je savais pertinemment que c'étais des idiotes et que je devais passer outre.

- Alors j'ai entendu dire que tu avais rendez-vous avec le nouveau psychologue ! Tu es vraiment folle, tu devrais crever ! Dit l'une d'elle en rigolant.

Je baissais la tête en gardant ma rage en moi, j'avais envie de faire comme l'autre abruti mais je ne pouvais pas avoir plus de problème. Même si j'essayais de refouler cette violence enfouie au fond de moi, je ne pouvais pas l'ignorer.C'étais un volcan en ébullition.

Pendant que j'étais dans mes pensées les plus atroces. Je me senti pousser contre le sol violemment. c'était l'une des trois pétasses qui m'avait poussée. Peut-être que j'aurai dû faire intervenir cette violence avant. Je comptais me relever et leurs faire la peaux. J'en avais réellement envie, je sentais que ça aller me soulager. Je voulais ressentir ce désir accompli.

Mais quelque chose s'était positionner devant moi et m'empêcher de passer ..

- Vous  n'avez pas honte de agir ainsi, si cela se reproduit vous serez immédiatement sanctionner et j'en informerais le directeur ! 

Mes yeux s'écarquillaient puis je me relevais, ramassais mes affaires dans l'incompréhension. Je vis alors les trois fausses barbies baisser la tête à leurs tours, celui qui m'avais défendu était Kagamine-sensei.

- Si elles t'importunent encore, dit le moi ! M'ordonne t'il. Tu m'as bien compris ? Me demanda-t-il d'une voix autoritaire. 

 Il m'analysait de haut en bas pour voir si je n'avais rien. J'étais tellement gênée, la tête baissait j'étais partie en courant car j'étais un peu en retard à mon rendez-vous avec le nouveau psychologue. Je n'ai même pas osé lui dire merci tellement ça ma troublé. Je voulais partir de cette situation, la fuir et même l'oublier.

J'étais alors arriver devant le bureau du psychologue. La porte me paraissait immense, je ne voulais pas y entrer. Je n'avais point envie  d'entrer dans cette pièce mais j'y était obligé, je me reprenais et gardait en moi tout ce que j'avais sur le cœur.

Je toquais à la porte, puis le psychologue m'informe d'entrée. J'ouvrais par conséquent la porte et restait à l'entrée en attendant qu'il me disait de m'asseoir.

- Tu peux t'installer. Fit-il retourner vers la fenêtre assis sur son siège. 

Je m'installais et ne disais rien, je faisais l'analyse de son bureau. Auparavant, le  bureau de Madame Maniwa n'était pas comme,ça. Il y avait des grandes vitres qui été orienté vers la cours du lycée, la seule chose qui n'avait pas changé. Son bureau était en chêne teinté, nous pouvions nous regarder dedans comme un miroir.

Ça sentait l'argent dans cette pièce, cette personne rien qu'à son environnement je pouvais savoir qu'il était fortuné, je n'aimais pas cela.

-Je sais qui tu es, Hatsune Miku. Dit-il en se retournant avec son siège.

- Comment sa ? Demandais-je sur la défensive.

J'étais étonné de ses propos. Cela me faisait peur. Je supposais  qu'il regardait chacun de nous précisément, nous les élèves ainsi que toutes nos actions et faits. Cependant  je me concentrais de nouveau rapidement sur lui.

 Il était comme je le pensais :  charismatique, bien habillé et hautain. Il n'était pas vieux; je dirais 30 ou 35 ans. Mais à travers tous cela,  ce qui me déranger réellement c'étais cette sensation d'argent qui traîner partout dans la pièce. 

- Ton professeur m'a expliqué ce qu'il s'est passé avec ton camarade de classe, dit moi pourquoi as-tu réagis ainsi ? Me demanda-t-il avec un petit sourire.

Je n'avais vraiment pas le choix de répondre. Je ne sais pas pourquoi mais ma rage resurgit, je sentais mon regard changer. Je n'avais plus de penser lucide. Mais soudain il me dit une phrase qui me ralentit dans ma colère. 

- Tu ne veux pas causer de tord à ta mère quand même ? Tu devrais vraiment me dire ce qu'il ne vas pas. Continua-t-il suivi d'un sourire narquois. 

Je reprenais sur moi,  je soufflais alors discrètement et pensais à ma mère.

- Tout vas bien et je ne vois pas pourquoi on m'a envoyer ici. Je n'ai aucun problème. Déclarais-je.

- Ah enfin une réponse ! J'ai vraiment cru que cette séance aller être longue ! Mais ne t'inquiète pas, j'ai tout mon temps pour entendre ce que tu aurais à me dire. Dit-il sur de lui, tout écrivant sur un cahier.

 Il écrivait sûrement ce que je lui disais dans ce cahier, Madame Maniwa faisait pareille.  Je devais  faire comme si tout aller bien, comme d'habitude. Cette impression que je donnais aux gens.

- Alors Miku, maintenant entrons dans le vif du sujet ! Déclara-t-il d'un regard changeant, son regard laisser place à la haine. 

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Je ne le savais mais ce premier rendez-vous était le début d'un long cauchemar. Je ne pouvais plus reculer en arrière, les jeux commençaient ici.

 Je ne pouvais plus reculer en arrière, les jeux commençaient ici

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