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❝ Close youreyes, give me yourhand, darling Do youfeelmy heart beating Do youunderstand? Do youfeelthesame Am I onlydreaming Isthisburning an eternalflame ?
I believeit'smeanttobe, darling I watchyouwhenyou are sleeping Youbelongwith me Do youfeelthesame ? Am I onlydreaming Or isthisburning an eternalflame ? ❞
alpes bavaroises, suite
─ Woody, Woody, ça va aller.
Il se réveille en sursaut le blond. Il peut voir à la lumière de la lune le visage de son meilleur ami penché sur lui. Il sent ses mains qui glissent dans ses cheveux et son cou. Son cœur bat la chamade. Parce que c'était lui qui ne lui parlait plus dans son rêve. Lui qui apprenait les sentiments qu'il pouvait avoir pour lui et qui le rejetait violement. Cauchemar qui peuplait bien trop régulièrement ses nuits depuis quelques mois désormais.
─ Tu veux en parler ?
Il secoue négativement la tête. Non, il ne voulait surtout pas parler de son cauchemar avec lui. Il voulait juste la présence de celui qui dormait de l'autre côté de sa chambre et il l'avait en cet instant. Il respire profondément, tente de calmer ses pulsations cardiaques qui s'étaient envolées quelques minutes plus tôt. Les doigts de Mario courent sur sa joue. Et son cœur réaccélère pour une autre raison. Il ne fallait pas. Mais c'était tout lui. Ses yeux chocolat étaient inquiets lorsqu'ils se posaient sur lui. Il pouvait palper sa crainte de le savoir faire des cauchemars.
─ Ça t'arrive souvent ?
─ Oui.
─ Tu sais pourquoi ?
─ Non. Je m'en souviens pas la plupart du temps.
Il ment. Parce qu'il ne pouvait pas lui en parler. Pas alors qu'il rêvait de sa colère quelques minutes plus tôt. Parce que tant qu'il ne savait pas, ce cauchemar resterait au rang d'hypothèse, cela ne pourrait pas devenir la réalité.
─ Tu veux que je reste là le temps que tu te rendormes ?
Il lui fait un petit sourire dans le noir de la nuit. Sa tête est secouée pendant quelques secondes. Il est attiré dans les bras confortables, comme lorsqu'ils étaient encore à Dortmund et qu'il n'allait pas bien. Il enfouie son visage dans son cou, profite des caresses calmes dans son dos. Il se détend dans les bras alors que le sang bat de façon irrégulière dans ses veines. Regoûter à sa proximité était certainement la pire chose à faire. Mais pourtant, il se sent tellement en sécurité.