21/11/2019 - 20:45
Depuis cet été, les choses évoluent beaucoup pour moi.
J'ai compris que si je voulais voir ma vie changer, je devais incarner ce changement.
La vie se montre difficile avec moi, mais je n'en attendais pas moins d'elle. La souffrance me fait grandir. La solitude se fait de moins en moins présente puisque je côtoie des personnes qui me comprennent.
Il m'arrive toujours de regarder à travers le rétro, et de voir qui j'étais avant. C'est triste à dire, mais j'ai des regrets. Si j'avais su que je pouvais accomplir de telles choses en changeant mon état d'esprit, je l'aurai changé depuis longtemps.
Mais je me pardonne. J'étais jeune et innocent.
Aujourd'hui, je n'ai qu'un seul problème : Le Lycée. Cette merde me fait perdre un temps fou.
Avant, je n'avais pas d'audace, pas de couilles. Alors je me pliais aux règles. Mais ce temps là, c'est fini. Je vis avec un principe fondamental.
"On ne me force pas à faire ce que je n'ai pas envie de faire".
Depuis, je ne vais plus en cours. J'ai accumulé soixante heures d'absence alors que le premier trimestre n'est même pas fini.
Depuis que j'applique ce principe, je suis serein. Je goûte enfin à la liberté dont j'ai tant rêvé.
Je ne sèche pas pour me branler comme 99% des gens. Je sèche parce que j'ai mieux à faire.
Je ne sèche pas parce que j'ai peur de l'école. Je sèche parce que je m'en tape de ces cours.
J'vais lâcher la vérité.
J'ai rien contre l'école, mais 3/4 des cours servent à rien.
MDR, "18 de moyenne" tu m'dis, "bravo, tu sais bien suivre les consignes"
Blague à part, je ne trouve pas mon pied à suivre des consignes, et à me plier aux ordres d'un prof qui va m'enseigner à devenir tout sauf abondant, tout sauf heureux, tout sauf conscient.
En allant en cours j'ai l'impression de passer à côté de ma vie.
"Ton père il fait rien ?"
Il me nique ma race, bien sûr. J'aurai fais la même chose à sa place.
Il veut me protéger, et je le comprends. Mais j'me sens plus ralenti qu'autre chose.
Si c'est une connerie, laisse moi foncer en plein de dedans, quitte à me blesser.
Je perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends.
J'préfère souffrir des coups de la vie que de passer une heure dans une classe.
Car la vie est réel enseignement. L'école n'est qu'un échauffement. Non, c'est juste qu'on te fout un voile sur la tronche en te disant que tu verras mieux.
J'sais que j'suis fier, j'sais que j'suis orgueilleux, j'sais que j'suis un casse-cou. Mais fuck, je suis qui je suis. J'fais ce que je veux. Si je perds, j'me mets la corde au cou et c'est fini. Mais comme je t'ai dis, j'perds jamais. Alors la mort n'est pas une option. C'est une finalité.
J'ai toujours dis que c'est réussir ou mourir dans ma tête.
Je suis taré. Je suis un putain de détraqué. Mais y'a qu'un fou qui est assez visionnaire pour croire qu'il peut changer le monde.
Et je préfère être taré plutôt qu'être comme tous ces gens, qui ne vivent pas, qui ne survivent pas, mais qui "sous-vivent". Et meurent accablés de regrets.
Aujourd'hui, c'est la colère et la frustration qui me fait prendre la plume une nouvelle fois.
J'bossais sur une vidéo de motivation, et mon daron est venu me gueuler dessus parce que mon bahut a balancé une liste de toutes mes absences. Il veut me couper tout. Mais fuck it. Ca change R.
Me protéger en me bloquant va ne faire qu'attiser ma haine envers son raisonnement et l'école qui n'attend que moi pour me formater.
Et bien moi j'emmerde tout. J'vais réussir.
Puis j'ferai un film ego-trip sur ma vie pour bien montrer que le succès se mérite, et que je vais le chercher.
Ce que je retiens de ce soir, c'est qu'il est dur de voler quand on veut te brûler les ailes.
Le truc, c'est que j'vais détruire tous ceux qui veulent me bloquer la route.
Parce que moi, on m'bloque pas.
Cette fois, je ne serai plus le petit impuissant que j'étais.
J'ai trop de fois été spectateur. J'ai trop de fois vu des atrocités sans rien pouvoir faire pour changer les choses.
Maintenant, je suis puissant.
