PM 03:29 : oct. . 14 2019

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Finn

J'ai fugué de chez moi il y a deux semaines et c'est juste hier qu'ils l'ont remarqué ces trou du culs.

Vous vous demandez sûrement pourquoi j'ai fait une tel chose ? Enfaite, ça a commencé quand mes parents ce sont barré en Espagne pour une semaine. Pendant leur absence je me suis dit "Tiens et si j'allais faire une petite promenade ?" résultats, je suis resté chez Oakes pendant tous le temps et m'y ai senti super bien, j'ai jamais autant kiffer ma vie.

Mais la malédiction a frappé à ma porte comme quoi je prenais tous l'espace d'Oakes et donc m'a viré de son habitat.

Quand j'en suis sorti, je me suis dit que c'était limite pas grave, mais le problème, c'est que je n'éprouvais plus du tout l'envie de rentrer chez moi et de revenir à ma vie merdique.

C'était pas vraiment l'envie, c'était la peur. Pas que quand je rentre on m'engueuler par la suite nan, ça je m'en cogne, mais c'est autre chose et bien évidemment ce ne sont pas vos affaires.

Du coup, en chemin je galère, avec mon lourd sac et l'air qui se présente comme glacial sur mon visage.

J'avais personne d'autres que Oakes dans ma vie, car je suis déscolarisé depuis que je suis née.

Et ouais, le petit Finn fait de grosses conneries contrairement aux petits bourgeois dans nos nombreuses villes.

Disons que j'ai fait je ne sais pas combien d'âneries dans ma vie, mais je sais que ça dépasse les cinquantaine. Quand je dis 'âneries' j'entends par là genre, voler plusieurs fois, fumer grave tôt, but des litres, avoir des ennuis, je me suis battue à de multiples reprises et j'en passe.

Et bien évidemment ce n'est pas du tout la première fois que je fugue de chez moi. C'est juste que c'est pour la première fois que je l'ai fait aussi longtemps.

Je n'ai pas vraiment compris pourquoi mes parents ont prévenus la police, ils en ont quand même rien à battre de moi, limite je suis invisible à leurs yeux lorsque je suis devant eux et hop comme par hasard je me barre et ils se disent "Waa il y a un soucis dis donc".

Je les trouve tellement pathétiques et égoïstes franchement, je suis bien libéré sans eux.

Je sortis une boîte de cigarettes et en piquai une par la bouche tout en continuant mon chemin et me demandant où puis je me réfugier.

Je marchais pendant des heures et plus je marchais, plus je me rendis compte qu'Hawkins c'est immense enfaite.

Il y a personne dans les ruelles, du coup c'était mieux pour moi, de toute façon à cette heure ci tout le monde s'est endormi sur leurs deux oreilles dans leurs lit bien douillet et puis t'as moi dehors loin de mon lit.

Après tout mon lit fait partit de cette baraque de merde où y habitent mes merdique parents.

Ils regrettent sûrement d'avoir fait un fils rebelle, de toute façon j'en ai rien à faire.

Pendant que je réfléchissais, j'examinais les avenues et je me rendis compte que je suis arrivé dans le quartier des riches.

Ce sont de bonnes proies je trouve, je me decide d'aller rendre visite à la dernière baraque du chemin, qui est sûrement la plus immense, de toute façon dedans, si tu t'y réfugies et que tu sois discret, aucune chance que quelqu'un me remarque.

En attendant de mon arrivé, je pris un briquet pour allumer la cigarette qui se trouvait entre mes lèvres et l'alluma.

Je marchais trop je trouve, quand est ce que j'arrive ?

Soudain j'entendis un chien aboyait au loin, ah le bâtards il va réveiller ses propriétaires, alors que non, les habitants de cette baraque avait des quadruple verres opaque et en plus des barreaux à l'arrière. Avec ça ils n'éprouvent aucune sonorités de l'extérieur.

Pour la peine, je retournis sur mon chemin mais avant cela je montrai mon beau majeur au clebs comme pour lui dire au revoir.

J'eus presque fini ma cigarette quand enfin j'arrivais enfin devant l'énorme établissement, elle est immense vraiment, c'est plus grand que mon avenir.

- "Sérieusement, avec tous l'argent dépensé pour avoir foutu cette baraque aurait pû suffir pour en faire un hôpital franchement." ai je murmurer.

Ça a l'air d'être là où les Browns habitent. Eux n'ont aucune caméras et ça à l'air sales à l'extérieur du coup personne n'y vient faire le ménage.

J'évitais la direction de la porte d'entrée, à la place je fis le tour en traversant la pelouse pour arriver à l'endroit des poubelles.

Putain c'est parfait, en plus les poubelles sont vides et vue le nombre, ça prendra 6 mois pour y parvenir à les remplir.

Ça me suffit largement.

Je m'installais entre deux boîtes à ordures en mettant ma capuche pour me protéger du froid en finissant ma cigarette.

- "Tin' ça sent la clope ici."

Dit une voix inconnu se dirigeant vers ma direction.

"Et merde" ai je pensé.

Je panique et me décide d'aller me cacher vers la toute dernière poubelle en y jettant un coup d'oeil.

Et je l'a vit, cette inconnue au cheveux court avec une robe ringard de couleur jaune soleil dans son corps incroyablement réussi.

Elle avait l'air de chercher quelque chose dans les déchèteries puis soudain murmura :

- "C'est pas possible d'avoir jeté ce pull alors que je le mets toujours !"

Je me rendis compte que j'ai fait tomber ma cigarette au long du carrelage.

Elle le remarqua en regardant à droite et à gauche.

"Montre toi pauvre type." dit elle à voix haute.

Waa elle est direct.

Elle s'approcha vers ma cachette et je trouvais qu'elle s'approchait un peu trop près alors je décidais d'y sortir en lui tendant un pull noir.

- "C'est ça que tu cherches ?" lui ai je demander.

Elle me regarde d'un air saoulant mais prit quand même son pull de ma main.

Putain elle a même pas crier?

- "Merci, maintenant rentre chez toi, il y a tes parents qui pleurnichent à la télé." dit elle en se retournant.

- "Je m'en cogne d'eux"

Elle s'arrêta.

Je continue.

"Si j'ai fugué, c'est pour une bonne raison, et honnêtement j'ai aucune envie d'y retourner. Je me suis installé ici juste pour être loin d'eux. Honnêtement je suis mieux entre des poubelles qu'entre mes vieux."

Elle me regarde confuse.

- "Non ne reste pas là.."

- "Mais il me doit d'être à l'égar-"

- "Ne reste pas là j'ai dit." me coupa t'elle.

"Viens plutôt dans ma chambre, tu y seras plus en sécurité." elle continue.

- "Je rêve où tu m'invites à faire une soirée pyjama dans une maison de riches?" lui ai je répondu.

- "C'est exacte." dit elle avec plaisanterie.

- "Marché conclu!" ai je accepté.

- "Viens, c'est par ici." me montra t'elle le chemin pendant que moi je repris mes affaires en main.

🚬🌫️

Disparue. ⨾ fillie ❜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant