Souffrance.

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Ça fait plusieurs jours quelle c'est accroché à mon cœur.

Elle s'agrippe et empoigne de toutes ses forces mes émotions.

Elle me ronge de l'intérieur.

En perdant un morceau de mon cœur, une part bien plus sombre est venu remplir la place vacante.

Accompagné de son ami la solitude, ils forment tout deux un très beau couple. Puissant et inséparable, comme le marteau et l'enclume, si seulement je n'étais pas le bout de métal entre ces deux la.

Une vierge de fer est venu enfermer mon tambour entre ses piques acérées, empêchant ma musique de résonner et de vivre.

Les chants ce transformes en colère, les sons en larmes.

Je me sens si seul avec mon âme coupé en deux.

La partie répugnante de mon être essaye de prendre le contrôle sur ma raison.

Pendant que chacuns de mes sentiments et chacune de mes émotions ce font la guerre à coup de cris et de larmes.

La partie physique de mon être dépérit.

Mes nuits blanches ne sont pas blanches, seulement sombre et triste.

Plus je pense et moin j'oublie, pourtant seul l'oublie m'offrira une parcelle de paradis, une parcelle de mon Eden.

Je suis le méchant.

Mais je ne suis pas un monstre, les monstres sont grands puissants et terrifiant. Je suis bien trop faible comparé à eux.

Je me noie dans un puit de mal-être sans fond.

Je ne sais pas où trouver la lumière me permettant d'en sortir, tel un scaphandrier sans contact avec la terre ferme.

Noyée par l'abysse sombre et profonde qu'est la vie.

Mon corp arrive encore à fournir des sourires sur demande et à faire rire mon entourage.

Mais ce n'est que pour esquiver une question.

Celle qui ouvre les plaies infectées.

""Ça va ?""

"Souvent je ment, et je sais en faire des caisses asser lourde apparemment car elles pèsent tout comme elles restes."

Je n'ai pas le droit de me plaindre étant le seul responsable de ma vie.

J'ai la haine, elle m'arrache les mots de la bouche, force mes membres à bouger, et surtout elle me force a vivre.

Cette colère, rage ou haine, toute les trois. Elles forcent mon cœur à battre, peu importe le nombre de plaie, et le sang qui ce perd.

Ecrire me blesse, m'énerve, m'enrage, mais cette douleur m'offre un goût de sang et de vie que je ne peu refuser.

Brûle moi de l'intérieur démon, j'ai perdu ce en quoi je tenais le plus.

Ce ne sont pas tes remords et tes actes qui me font souffrir, c'est ce satané résultat.

Je me hais si fort que ça en deviens romantique.

Je ressens un lien puissant envers moi-même, ressemblant au nœud coulant, sur ma gorge.

Serre moi fort, autant que possible, fais que tes mains saignes sous l'effort.

Car le jour où je retrouverai cette lumière qui guide mon être vers de calme jardin.

Tu retourneras pourrir seul.

Le récit d'un lunatique. Where stories live. Discover now