Tu étais invitée à une fête organisée par les délégués de ta classe et qui disait fête de classe, disait que tout le monde allait être présent, même les personnes que tu ne fréquentais et n'appréciais pas trop.
Et parmi ces personnes là, tu y comptais bien entendu Mark Tuan, ton ennemi juré.
Vous vous connaissiez depuis la maternelle et étiez pourtant amis à l'époque mais en grandissant, il était devenu hautain et méchant avec toi du jour au lendemain. Tu avais essayé de renouer ces anciens liens d'amitié sans succès...
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Vu qu'il ne t'aimait pas, toi non plus tu ne l'aimais pas.
Être agréable avec une personne qui vous rend la vie pénible ?
Et puis quoi, encore....
Pendant la petite fête, vous jouiez à des jeux de société et à d'autres jeux de tous genres mais avec Mark qui commençait à te taper sur le système, tu sentais que la soirée allait être longue, très longue.
Par exemple, au jeu du Loup-garou, au lieu de te couvrir et de te défendre étant donné que vous étiez loups-garous ensemble, il n'a pas hésité à te balancer au conseil des villageois et t'a fait sauter de la partie presque au premier tour.
Même chose pour le Uno; les +2 et les +4 que tu t'es mangée de sa part....
Il faisait tout et n'importe quoi pour t'humilier.
"Hey ! Les gars ! On a qu'à changer pour un Action ou Vérité ?!", proposa Joseph, l'un de vous délégués.
"Ouais ! Cool !"
"Allez ! Mettez vous tous en cercle ceux qui veulent jouer !"
Tout le monde -ou presque- s'installa en rond parterre. Au début, tu faisais partie des non joueurs mais après plusieurs minutes de supplications, tu avais finis par rejoindre les autres.
☆☆☆
La partie se déroulait parfaitement bien. Parfaitement bien jusqu'à ce que tu doives, pendant vingt minutes, sans téléphone, sans télé, sans rien, rester enfermée dans une pièce avec quelqu'un.
Cela ne t'aurait posé aucun problème si tu devais y rester avec l'un de tes camarades. Le problème, c'était que le camarade en question était Mark, la personne que tu appréciais le moins. Évidemment, tous les autres s'étaient mis d'accord pour vous tendre ce piège et par fierté, tu avais dû accepter.
Dès que je sors d'ici, je vais tous les étriper, ces bâtards !
Étant donné que la petite fête se passait chez l'un de vos camarades -qui, on va pas se le cacher avait de l'argent, pas mal d'argent-, vous fûtes enfermés dans l'une des chambres d'amis.
