99. Meurtre au troisième degré

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Je ferme la porte à clé puis cherche la cuisine.
Une fois entrée dans la cuisine ,je choisis un joli couteau que j'admire pendant des minutes.

Qu'est-ce qu'il est joli ce couteau !

Je m'invente déjà une très belle scène avec ce couteau.

Je me rends au salon où je mets la maison d'à côté, plus précisément l'épisode où Gonzalo allait tuer Mathias.

Je fais le tour de toutes les pièces puis j'entends de l'eau coulée. J'imagine que c'est la salle de bain. Je pense qu'elle est entrain de prendre une douche.

Je me mets debout devant la porte et attends impatiemment qu'elle sorte.

L'eau arrête de couler puis je l'entends chanter.

Je sens qu'elle commence à ouvrir la porte. Je me décale un petit peu puis une fois qu'elle sort avec simplement sa peignoir ,je la poignarde dans le dos avec le couteau.

Elle se met à crier de douleur et cela me fait très plaisir.

Je me mets à rigoler tellement cela me fait plaisir de l'entendre crier de douleur.

Je la poignarde ensuite dans les jambes ,les bras et tout le reste puis elle jette un dernier regard sur moi avant de s'écrouler au sol avec du sang de partout.

Le mur est maintenant taché de sang.

Quel beau spectacle !

Maintenant, il ne reste plus qu'à trouver cette télécommande.

Je la cherche pendant des minutes puis finis par la trouver.

Je la prends avec moi puis écris un code sur un papier. J'écris

" redrum/ 2pm/neighbour/"

J'écris aussi quelque chose dans son journal intime que j'ai trouvé dans sa chambre pour mener la police dans une fausse piste.

Je pars ensuite en essayant d'être discrète.

Je monte dans ma voiture puis pars.

J'arrive au garage puis libère Mitsuhiro grâce à la télécommande.

- C'était spectaculaire !

- J'aurais bien aimé voir ça !

- J'ai écrit quelque chose sur un papier comme cela ,je ne risquerai rien et aussi dans son journal intime.

- Super idée ! Je savais que tu y arriverais.

Je le prends par le bras et montons dans la voiture.

Je l'emmène chez moi puis il me pose la question suivante :

- Depuis quand tu as changé à ce point ?

- Comment cela ?

- Avant, tu n'aimais pas tuer des gens et maintenant tu prends du plaisir à le faire !

- Les choses ont changé c'est tout. En plus c'est toi qui....

- Oui je le sais. J'espère juste que tu n'auras pas de problèmes à l'avenir.

- Je ne comprends pas.

- Moi ,quand j'ai commencé à tuer ,au bout d'un moment ,je me suis senti en danger. J'avais trop peur de me faire prendre.

- Oublions cela !

Je vais dans la cuisine puis sers à manger à monsieur Hidaka.

- J'adore ça !

Il mange à sa faim puis m'annonce qu'il doit partir car demain c'est le travail.

Je lui dis au revoir puis il part.

Je m'allonge sur le canapé puis je m'endors quelques minutes après.


- Tu es aussi devenue une meurtrière comme lui ! C'est vraiment incroyable cela !

- Oui ,je le suis maintenant. Qu'est-ce que cela pourrait te faire ? Je te signale que ma propre mère est aussi une meurtrière alors....

- Tu as tellement changé ! Je me souviens de quand Mitsuhiro m'a tué. Tu étais présente et tu étais apeurée. Quand il m'a tiré dessus ,j'ai entendu tes cris. Tu avais peur ce jour là. C'était la première fois que tu avais assisté à une scène de crime. À partir de ce moment ,tu l'avais haï. Tu l'as détesté mais tu l'as aimé tout de suite après.

- Je suis désolée madame Laurence mais telle est la vie. J'aurais aimé que vous soyiez en vie mais..

- Mais c'est trop tard. Tu ne peux rien y faire maintenant. Lui t'a aimé depuis le jour où tu as mis les pieds chez lui. Tu te souviens quand il t'avait retenu prisonnière ?

- Je me souviens oui.

- Quatre ans se sont déjà écoulés ! Qu'est-ce que le temps passe vite !

- Oui. Le temps passe trop vite.

- Mitsuhiro est une véritable énigme.

- Je le sais déjà.

Elle me sourit puis me touche le visage avant de dire :

- Tu es désormais une femme maintenant. Tu es tellement belle et intelligente ! Quelle chance il  a !

- Vous allez bien madame ?

- Je vais bien oui, merci. Je te complimentais juste.

- Merci pour les compliments mais je suis pressée. Je dois partir.

- Où vas-tu ?

- Je dois rentrer chez moi.

- Chez toi? Mais tu n'es pas chez toi ici ?

- Non. Ici c'est chez toi.

- Tu ne partiras pas d'ici ! Tu vas rester avec moi !

- Lâche moi !

- À jamais ! À jamais ! À jamais ! À jamais

Je me réveille en sursaut puis je me rends compte que je me retrouve dans mon lit. C'est étrange parce que j'avais dormi sur le canapé alors comment se fait-il que je me retrouve ici dans ma chambre ?

Je me lève pour aller vérifier que la porte soit bien fermée et je me rends compte que non. La porte n'était pas fermée à clé donc une personne a certainement pu pénétrer chez moi.

Je vais au salon et découvre une personne allongée sur mon canapé avec une grosse couverture.

Je m'approche lentement de la personne puis lui enlève la couverture pour voir qui c'est et à ma surprise découvre une personne que je n'ai pas vu depuis longtemps de cela.

À suivre....

Le professeur Mitsuhiro HidakaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant