Chapitre 4 : Culpabilité

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Je reste assise au sol, adossée au mur du couloir juste à côté de la porte du bureau du Kazekage. Après un long moment d'attente, je décide de me lever et de cogner à sa porte.

- Gaara ? Tu es toujours là ..?

Aucune réponse. Je décide donc d'ouvrir la porte. Je vois alors au fond de la salle, assis à son bureau, une lettre en main, Gaara affichant une mine soudainement désespérée. J'entre et m'approche tranquillement de mon ami. Je m'assoie sur la chaise en face de son bureau et attend qu'il me regarde pour lui partager un léger sourire compatissant.

- Elle ne reviendra pas... marmonne-t-il.

Il dépose la lettre sur son bureau. Il baisse le regard afin de la fixer.

- Elle savait qu'en ramenant le démon dans un autre monde, elle signait sa fin...

Ma gorge se noue soudainement, tellement l'émotion transmise par Gaara est forte. Je sens le chagrin et toute la tristesse le submerger d'un coup. Il a l'air si perdu mais si accablé.

- J'aurais dû l'aider à trouver une autre solution... J'aurais pu l'aider...

- Ce n'est pas de ta faute, Gaara. Tu ne savais pas... Personne ne savait ce qu'elle voulait faire, d'ailleurs...

Je pose ma main sur la sienne, lui montrant mon soutien. Il lève le regard et le plonge dans le mien. Je peux apercevoir une lueur d'humidité dans ses yeux.

- Peut-être qu'on aurait trouver comment le renvoyer sans la...

Je l'interrompt.

- Gaara, tu n'aurais rien pu faire de plus... 

- J'aurais dû lui montrer plus fort mes sentiment, comme ça elle n'aurait pas sauter le pas, même si j'ai de la difficulté à m'extérioriser... 

- Tu n'as pas à te rendre ou te sentir coupable de sa mort, dis-je d'un ton doux mais bref.

Il me regarde. Il me regarde sans parler, comme si je venais de dire quelque chose d'extrêmement important. 

Je lui sers la main. Comme si en la serrant, je pouvais donner à Gaara de la force. La force pour l'aider à passer au travers cette dure période.

Fin du Flashback

J'ouvre les yeux et les clignent quelques fois. Je continue de marcher, me dirigeant au travers le village vers mon poste d'observation quotidien. Je vois sur les visages des gens, des sourires, des larmes, des fossettes, des rides, des grains de beauté et des tâches de rousseurs pour certains. Je vois toute la splendeur du monde se présenter juste devant mes yeux. Je vois toutes  ces relations, ces conversations et toutes ces émotions. Je peux voir au travers chacun une histoire différente. En voyant ce magnifique tableau, je regagne le sourire et continue toujours ma route.

Naruto : Un monde parallèle au mien [Gaara]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant