Cupidon a ses préfèrences

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Je pris une cigarette et laissai ses doigts enfumés m'encercler les poumons, m'encercler la gorge d'un mouvement subtil, tout en observant par la fenêtre, ces couples enamourés, fébriles, dont les yeux criaient amoureux et les mains murmuraient je t'aime.

Une sensation de froid insidieuse s'infiltra en moi, et les perles glacées sur mon coussin furent les seules preuves restantes de l'affliction me dévorant…

Je pris un t-shirt, un pantalon et une veste, puis partis dans les rues amoureuses de Paris, moi qui tout en faisant tâche dans ce décor si rosé, avançais pourtant tel un prince sans royaume.

Moi qui étais indésiré dans ce monde tant aimé.

DIS ÇA À CUPIDONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant