05.

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KAREN

« Alls my life I has to fight, nigga. »









11h10, Chez moi

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11h10, Chez moi.
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Le week-end était enfin arrivé.
Les 2 jours que j'attend le plus de la semaine.

Mais il pleut.

La merde me suit partout en fait.
J'avais pas besoin de fenêtre pour le savoir, à travers mes murs légers j'entends le crépitement des gouttes.

Je me lève pour me faire du café.
Au lait, j'aime pas tant que ça le goût du café.

Une fois ma tasse pleine, je m'arrête devant ma fenêtre.

J'avais raison, jour de pluie.

Le reste de la semaine, Dario n'est pas venu, ça m'a facilité le travail.
Lui qui paraissait si déterminé, il s'est rendu compte que c'était foutu ?

M'enfin, je bois et..

MERDE !

Les courses.
Bon, je suis bonne pour aller sortir mes pattes dehors.
Je vais me laver totalement démoralisée.

Une fois habillée je m'habille, très simplement et je prend soin de mettre ma capuche pour limiter les incidents qui m'arrivent fréquemment.
J'ai pris mon sac de courses et je suis sortie.

Dans la rue y'avait toujours les mêmes gens, ceux que je reconnaissais j'évitais au maximum de les regarder.


Au supermarché il y avait une putain de queue qui donnait envie de faire marche arrière.
J'ai entendu un gargouillement habituel dans mon ventre, ça m'a remise d'aplomb.
Je reprend la marche, je ne vais pas dire que tout le peuple me regardait, ça serait faux.

Je parcours les rayons en faisant appel à ma mémoire pour savoir quoi acheter.
Les boîtes de céréales étaient un peu hautes alors j'ai du me mettre sur la point des pieds pour en attraper une.

... — De l'aide ?

?
Je décroche le paquet et laisse tomber mes pieds et plisse le nez.

Comme tu le vois no-

Client surprise.
Le point négatif dans cette ville c'est que les gens sont trop curieux.
Quand les hommes ont su que j'exerçais ce métier ils se sont renseigné sur l'adresse de mon taff, et bien ils n'ont pas perdu de temps pour y aller.

Oui, ça me dégoûte, d'autant plus qu'ils se sentent assez intimes pour se permettre de l'aborder comme leur amie.

Client — Ça va ?

Il avait un de ces sourires amicaux mais pervertis qui me faisaient frissonner jusqu'aux bout des doigts.

Oui merci.

𝕶𝖆𝖗𝖊𝖓.Where stories live. Discover now