Éloge de la folie

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Rien n'a de sens
Sauf la démence
Oublions cette décadence
La retenue aura son temps d'innocence.

Rien n'est plus ordonné
Que le cacophonie cannonnée
Issue de mon éloquence
La folie dense danse.

Je me disais à travers le  tumulte
De mes réflexions, s'en est le culte;

Les sophistes sont des comédiens masqués,
Inutile de le nier
Je suis moi-même de cette engeance
De change-peaux fascinant, en réemergeance.

C'est le début mythique
D'un récit moderne et antique,
Un einherjar amoureux de la folie,
Ordonnée comme ma poésie
Instable, drôlement bancale
À l'envie, un don paradoxal.

J'aime cette anarchie disciplinée,
Ce communisme privé et hiérarchisé,
Ce royalisme des roses, des lys et des cocardes,
Cet Occident à la Lune blafarde,
Ces végétariens, défenseurs engagés, portant du synthétique,
Ces gens sans étiquettes mais avec une éthique,
Cette épopée de tous les jours, le val sans retour, dans le bus,
Et le début au terminus.

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Poème sans le "comptage des syllabes"
Écrit le 29 janvier 2020

Ndt : les allusions à des partis ou des idées ne sont nullement dans un but politique. Je voulais simplement représenter les contradictions d'un esprit....

Glossaire

einherjar : guerrier du Valhalla ou Walhalla, recueillient par les valkyries, qui se préparent à combattre pour le Ragnarök.

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