Chapitre 21.

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PDV De Lucy.

Presque la moitié du trajet s'est fait dans un silence des plus pesant, par ailleurs, Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise de toute ma vie. À si ! Peut-être la fois où je me suis coincé le petit doigt dans mon taille crayon, parce que je voulais tester si mon doigt pouvais devenir un crayon. L'école primaire a conseillé à mes parents de m'envoyer voir quelques "personnes compétantes" ont-ils dit. Je n'étais pas stupide ou bien déséquilibré, non loin de là mais juste une petite fille rêveuse mais j'étais surtout incroyablement naïve. Enfin bref, je m'égare un peu la.

Je détache les yeux du paysage pour les poser sur ma touffe rose préféré.
Il est concentré sur la route. En retournant finalement la tête pour regarder la route, je ne peux contenir un soupir. Du coin de l'œil je vois Natsu détourner légèrement son regard vers moi, avant de les reposer presque instantanément sur la route.

-Hum.. Alors, du coup. Je dois passer te prendre à quel heure ? Tu as oublié de me le préciser hier par message.

Je retourne brusquement mon regard vers lui. Presque choqué qu'il me parle comme si de rien était. Okay, il veut la jouer comme ça ? Oublier tous ce qui s'est passé et faire comme si de rien n'était ? Ça me fait mal de l'admettre mais il a peut-être raison.. Peut-être que ce qui a faillit se produire tout à l'heure n'était qu'une simple erreur..

Non.

Non, ça ne l'aurait pas été. Du moins pas pour moi. Je voulais qu'il le fasse, vraiment. J'en mourrais d'envie.. Et il fait comme si tout était normal ?! C'est des conneries. Il ne se doute pas que si ça allait arriver, c'est parce qu'on le voulait ? Bien. Si il veut le faire comme ça. On va le faire comme ça.

J'ai du rester un peu trop longtemps dans mes pensées car il m'interpelle encore une fois.

-Eh Lucy, tu m'écoutes ?

Il me regarde quelques instants puis retourne son intention devant lui.

Je soupire intérieurement et regarde son profil à mon tour.

-Je finis à seize heures et demi. Et toi ?

Il met son clignotant avant de tourner à droite.

-À dix-sept heures. Répond t-il simplement.

Je regarde de nouveau les maisons défiler par la fenêtre.

- C'est pas très grave. Je passerai à l'entreprise ou alors je resterai aus alentours. De toute façon tu as mon numéro. Dis-je d'un ton plat.

Je crois que je n'arrive pas à digérer qu'il fasse samblant que tous va bien. Mensonge, car tous ne va pas bien. On a faillit s'embrasser merde !

Il ne répond pas. Il a du entendre le ton de ma voix et déduire que quelque chose n'allait pas. Et il a du comprendre que ça a un rapport avec ce qui s'est passé. Enfin, faillit se passer.

Quelques minutes passent sans que l'un de nous ne disent quelque chose, jusqu'à ce qu'il rompt le silence une seconde fois.

-J'aime vraiment bien comment la ville à évolué..

Je fronce les sourcils et reporte mon regard vers lui, une énième fois. Lui, n'a toujours pas quitté la route des yeux.

Il n'est pas sérieux, si ? Il n'a trouvé que ça à dire pour combler le vide que causait ce silence.
Mais, pour faire un effort. Car je ne suis pas en droit d'être en colère contre lui. Après tout, nous ne sommes plus en couple et il ne m'aime plus comme avant..

-C'est vrai. Elle a beaucoup changé depuis le temps.

Ses lèvres se troussent en un petit sourire en coins.

-Tu te souviens quand tu m'as fait visiter la ville, et que tu m'as emmené dans un tout petit glacier ?

Je ne peux m'empêcher de sourire à ce souvenir.

-Oui, c'était notre deuxième endroit préféré. Je rigole.

Il rigole légèrement a son tour.

-Il est devenu super célèbre maintenant d'ailleurs ! Je continu.

Il me lance un regard en coin.

-Je sais.

J'hausse un sourcil.

-Comment ça, tu le sais ? Demandais-je, une peu perdu.

Il rigole.

-Quand je suis revenu, je suis par le plus grand des hasard passé devant.

Je lui souris, il se rappelle de ça. Il aurait pu passer devant sans le voir. Mais non. Il l'a vu et mieux encore, il l'a reconnu et s'en ai souvenu.. La colère que j'avais, diminue légèrement.

J'aime parler nostalgie avec lui.

-Je vais manger une glace la bas, encore très souvent tu sais.

Il tourne un œil surpris vers moi.

-Vraiment ?

Je souffle du nez et souris de plus belle.

-Oui, elles sont toujours aussi bonnes !

Il me considère un instant, pour détourner aussi vite le regard pour se concentrer devant lui. Puis, il rigole une nouvelle fois.

-Alors, il faudra y retourner un coup, ensemble. Affirme t-il.

Sans le vouloir, mon cœur rate un battement. Je ne veux pas me faire de fausses idées mais cette invitation resemble un peu à un rendez-vous ? Même si j'en doute fortement.
Mais, je ne lui pose pas la question, ne voulant pas gâcher ce moment. Au plus grand damne de mon cœur et de ma curiosité.

-Bien sur. Je repond, souriante. Comme avant..

Il me sourit sincèrement. Et réplique.

-Oui, comme avant..

Je retourne la tête vers mon point d'encrage depuis le début de la route c'est à dire, la vitre.
Certes, on n'a pas parlé de ce qui s'est passé mais, j'ai eu un "rendez vous" avec lui. Ce qui me ravie totalement. Rien ne pouvait me calmer plus que ça. En faite, c'est ce qu'a toujours fait Natsu. C'était le seul à pouvoir me calmer quand j'étais en colère, me soulager quand quelque chose n'allait pas, me faire rire quand j'en avais besoin. Me prendre dans ses bras quand il le fallait. Et surtout, il savait employer les bons mots pour me réconforter. D'ailleurs, je ne devrais même pas parlé de ça au passé, parce qu'il le fait toujours, et il continuera de le faire pendant encore un bon moment. Je le sais, je le sens.

J'ai a peine le temps de sortir de mes réflexions, que la voiture s'arrête. Je secoue la tête et plante mon regard sur la grade bâtisse.

Je suis arrivé.

Natsu me regarde maintenant de ses yeux vert, intansement.

Je détache ma ceinture, ouvre la portière mais avant de sortir je me penche vers lui pour claquer mes lèvres contre sa joue.
Il ne s'y attendait visiblement pas. Ce qui me fait pouffer de rire intérieurement.

Je sors ensuite de la voiture, d'une rapidité déconcertante.
Mais avant de fermer la porte, je lui dis.

-Passe une bonne journée Natsu, à ce soir et encore merci surtout.

Il n'a pas le temps de me répondre, que je ferme la portière. Tout en avançant vers les portes d'entrées, je replace correctement mes sacs sur mes épaules.

Une nouvelle journée de travail commence.

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C'est une période un peu dure pour tout le monde avec le confinement, alors j'espère que vous allez bien ?

Sinon j'espère que ce chapitre vous aura plu, bisous !

Amour à distance. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant