Actor (part I)

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Pour le bien de cette histoire on va dire que le vrai nom de Genos est Ritsu, car tout se passe dans un environnement réaliste est c'est difficile d'être réaliste quand un personnage s'appelle Génocide xD

Voilà sinon rien de plus, il s'agit de la première partie d'un OS en plusieurs parties (Deux normalement, ou plus à voir!) j'espère que ca vous plaira! bonne lecture! 


Il faisait froid... vraiment froid... je regardais lentement autour de moi, l'œil vacillant alors qu'une douleur lancinante pulsait dans mon bras gauche. Je grognais faiblement alors que je sentais mon sang à son tour battre dans mon cou. Posant une main sur mon front je me sentais éloigner mon bras gauche de mon corps, comme si en l'étirant assez il allait se détacher, me libérant de cette sensation affreuse. Mes cheveux blonds tombaient dans mes yeux, brûlant mes iris à chaque fois qu'ils balayaient ma cornée. Lentement je détournais le regard vers mon bras dont chaque veine était visible. Du bout de l'index j'avais tracé une large veine qui venait naître au creux de mon coude, ici, elle pulsait, percée et je grognais. J'avais cédé... je détournais lentement le regard tandis que j'avais baissé la manche de ma chemise blanche sur mon bras et pour rajouter à tout cela la neige c'était ajoutée à ma misère. J'avais regardé ma tenue et j'avais soufflé longuement, je portais encore ma tenue d'escort, mais ma chemise était à présent sortie de mon pantalon noir, ma cravate était dénouée et surtout mes cheveux n'étaient pas aussi bien coiffés qu'à l'entrée dans le club. La veille avait été une soirée fructueuse, et je savais que les femmes se bousculaient pour me rencontrer, me payer des cadeaux, mais pour être bien honnête qu'elles me veuillent ou non ne m'importait que bien peu. Certaines je les voyais tous les soirs, elles m'offraient sans arrêt montres, colliers, bagues et bracelets, mais je ne faisais que les revendre pour ma payer des choses plus intéressantes.

Soupirant longuement, j'avais essayé de me relever mais la fatigue m'accablait, et mes muscles semblaient ne plus me répondre. Ainsi assit au sol dans une ruelle sale et sombre, le fameux Genos avait fini par ne plus savoir se relever. J'avais levé lentement les yeux vers le ciel qui était à présent blanc à cause de la neige, mais derrière cette faible masse nuageuse, apparaissait le soleil qui venait brûler ma cornée. Grimaçant j'avais détourné le regard vers le sol de la ruelle où les sacs poubelles avaient presque disparut sous la couche de neige. J'avais alors faiblement bougé ma jambe pour en retirer toute la neige qui s'y était accumulée pendant mon très long black out.

« Genos espèce d'idiot... tu as un standing... »

C'est alors que je les entendis, les pas salvateurs. Ils foulaient la neige, lentement, la faisant crisser lentement, faisant un son étrange, comme si on frottait l'un contre l'autre deux morceaux de caoutchouc. J'avais alors relevé la tête vers l'origine de ces pas, plissant les yeux alors que le soleil avait à nouveau décidé de faire souffrir ma pauvre tête. Un survêtement bleu, des longs cheveux noirs, et un sac de courses. C'était donc ça, la personne qui allait me voir au sol. Au moins ce n'était pas une des mes clientes. J'avais longuement soufflé, m'écroulant un peu plus sur ma colonne vertébrale, et lui il continua de s'approcher. Une fois arrivé à ma hauteur j'avais observé ses vieilles tennis fouler le sol, et j'étais persuadé qu'il ne s'arrêterait pas... ainsi, alors que j'avais juste l'ignorer et sortir une cigarette de ma poche, les pas s'arrêtèrent juste face à moi. J'avais alors levé les yeux vers lui en mordant ma lèvre inférieure asséchée. Tout de même, ma main droite, comme dans un automatisme, plongea dans la poche de mon pantalon pour sortir un carton écrasé contenant mes cigarettes. Au toucher je n'en trouvais que trois, j'en avais alors porté une à mes lèvres tout en plongeant mon regard ambré dans les yeux bruns de celui face à moi. Il me regardait d'un air inquiet alors qu'il s'était agenouillé face à moi. Il posa son sac de courses dans la neige, reversant ses œufs au passage tandis qu'il avait posé une main sur mon épaule. Il parlait d'une voix douce mais j'étais hypnotisé par ses gestes, tandis que lentement, ses longs doigts fins c'étaient glissés dans ses cheveux pours rabattre une mèche derrière ses oreilles. J'avais alors relâché ma cigarette qui roula dans la neige, glissant depuis ma cuisse vers le sol laissant derrière elle une tranchée plus écrasée que la neige fraîche et il parla alors plus fort.

One Punch Man [OneShots]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant