🥀Oum selematta🥀

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As-salam alaykum wa rahmatullah wa barakatuh

PARTIE I 

La veuve des arabes .

" Hind al makhzoumiyya,n'était plus seulement la mère de Selemetta, mais la mère de tous les croyants"

Oum selemetta, et qui te dira qui est
Oum Selemetta?!?.

Quand à son père,il est l'un des maîtres incontestés de la grande tribu de "Makhzoum". L'un des cavaliers arabes, connus pour leur agilité et leur courage. Il était généreux à tel point qu'on l'avait surnommé "Zad arrakib" ( la provision du voyageur).
C'est que tous ceux qui l'accompagnaient n'avaient pas besoin de prendre des provisions avec eux.

Le mari de Oum selemetta ,quand à lui c'était Abdallah ibn al assad. L'une des dix premiers personnes à embrasser la religion islamique.
Seul Abou bakr assidiq ,et un petit nombre de personne qui pouvaient être comptées sur les doigts de la main ,l'ont précédé à cet honneur.
Son nom quand à elle, c'est Hind. Mais elle fut surnommée Oum selemetta, et plus tard le surnom avait prit le dessus sur le vrai nom.

Oum selemetta était entrée dans l'islam avec son époux. Elle fut elle aussi, parmis les premières femmes à entrer dans la nouvelle religion.

Mais la nouvelle de l'entrée de Oum selemetta et de son époux dans la religion d'Allah, ne s'était pas plutôt répendue, que Qoreich entra dans une colère terrible.
Les membres de cette tribu, commencèrent à les persécuter et à les poursuivre de toutes sortes de maux. Ils goûtèrent l'amère coupe de tortures et des persécutions de toutes sortes. Ceci pourtant ne faiblit pas leur volonté de se consacrer à l'adoration de Dieu et ils persistèrent sur leur croyance.

Quand les tortures devinrent insoutenables, et que l'envoyé (psl) ,donna aux croyants la permission d'émigrer vers "Al Habacha" ( l'Ethiopie actuelle), ils furent à la tête des émigrants. 

Oum selemetta ,et son époux, laissèrent derrière eux la Mecque, et avec leur ville natale, ils laissaient aussi derrière eux leur vaste maison, l'origine si noble de leur naissance.
Tout ceci, ils le sacrifiaient pour l'amour du Seigneur, et en attendaient la récompense auprès de sa grande miséricorde.
Et malgré la grande estime, et la grande protection que les émigrants avaient trouvé auprès de Al najachi, qu'Allah l'accueille dans les jardins fleuris de son Paradis, leur amour pour la Mecque était chaque jour plus fort et plus pressant.
Ils ne pouvaient vivre heureux loin de l'envoyé d'Allah (psl).

Les nouvelles se succéderent pour les Mouhajirines ( émigrants) , que le nombre des musulmans dans la Mecque avait grandi , et que l'entrée dans l'islam de Oumar ibn al khattab et de Hamza ibn abd al mouttalib, avait fortifié la position des croyants et imposé le respect à ceux qui leur voulaient du mal.

C'est ainsi dans ces circonstances ,qu'un grand nombre de croyants ayant émigré ,décida de retourner vers le lieu saint de l'islam.
Tous étaient poussés par un amour incoercible de voir l'envoyé (psl) ,et de revoir la terre natale.

A la tête de ce groupe, se trouvaient encore une fois Oum selemetta et son époux.

Mais très vite la déception de ceux qui sont retrounés, devint une évidence.
En fait les nouvelles qu'ils avaient reçues, étaient quelque peu exagérées.

L'élan qu'avaient connu les musulmans après l'entrée dans l'islam de Hamza et de Oumar, fut contrattaquée par une violence sans pareille de la part de Qoreich.

Les mécreants excellèrent dans la torture des croyants et inventèrent chaque jour de nouvelles formes de tortures plus ignobles et plus attroces, pour freiner l'entrée en masse des croyants dans la nouvelle religion.
Ils leur firent goûter les plus atroces douleurs et les firent passer par toutes sortes d'humiliations.

L'envoyé ( psl), devant cet ordre insupportable des choses décida d'accorder aux fidèles la permission d'émigrer vers Médine.
Encore une fois Oum selemetta et son époux décidèrent d'être à la tête de ceux qui fuiront les lieux,pour sauver leur croyance,et pour échapper aux persécutions des Qoreich.
Mais l'emigration de Oum selemetta et deson époux,ne fut pas aussi facile, qu'ils avaienr imaginé qu'elle allait être.

Au contraire ce fut l'un des voyages les plus pénibles qu'ils connurent et qui laissa dans leur vies respectives d'horribles souvenirs qu'ils n'oublierons jamais...

Nous laissons à Oum selemetta le soin de raconter elle même ces dramatiques événements...

" Quand Abou selemetta décida notre voyage vers Medine, raconte, Oum selemetta, il prépara un chameau pour moi. Il me fit monter dessus, et plaça notre enfant Selemetta devant moi sur la monture. Il prit ensuite la bride du chameau, et commença le voyage, sans se retourner derrière lui et sans regarder ni à gauche, ni à droite.

Mais avant de sortir de la Mecque,quelques hommes de ma tribu ,les Beni Makhzoum, nous aperçurent.
Ils nous barrèrent le passage, et dirent à mon époux, Abou selemetta : " Tu peux t'en aller toi même, mais tu n'as pas le droit d'emmener notre fille avec toi... si elle est ton épouse, elle n'est pas moins notre fille ,et membre de notre tribu...
Nous ne te laisserons pas ememener notre fille vers d'autres horizons. Et se disant, ils nous attaquèrent et me prirent de lui par la force. Mais notre malheur ne se termine pas là ...
Les membres de la tribu de mon époux,voyant ce qui s'était passé, se précipitèrent à leur tour, et dirent: " Par Allah , comme vous avez pris votre fille de notre fils,nous ne vous laisserons pas le petit ,qui est des nôtres par le sang...
Ils commencèrent ensuite à tirer l'enfant chacun de son côté,jusqu'à lui couper une main, et ils le prirent avec eux ...

en quelques instants, je me suis retrouvés, sans rien, seule,meurtrie, malheureuse, ayant tout perdy en même temps.
J'étais seule et terriblement seule.
Mon époux, est parti à Médine, pour sauver sa vie et sa religion...
Mon fils a été enlevé par les Beni abd al assad. Ils l'ont enlevé devant mes yeux après en avoir fait un infirme devant mes yeux...
Quand à moi j'étais prisonnière de ma tribu, les Beni makhzoum ... J'étais complètement impuissante...

Depuis, ce jour noir ,où je fus si brutalement séparée de mon époux et de mon fils, j'étais devenue comme hébétée. Chaque après midi, je sortais vers les  dunes, tristes témoins de cette horrible scène.

J'avais coutume de m'asseoir sur la place même, où le drame a eu lieu, et je repassais en mémoire ces images horribles, que je ne pourrais plus désormais ôter de mon cerveau.
Je pleurai très longtemps jusqu'à la tombée de la nuit, et je reprenait le chemin vers les campements.

Je suis restée ainsi, une année entière,ou presque, quand un jour un homme de ma tribu, passa non loin de moi , et vit dans quel triste état j'étais.

L'homme eut pitié de moi, et dis aux membres de la tribu: - Pourquoi ne libéreriez vous pas cette malheureuse? Ne vous suffit-il pas de l'avoir séparée de son fils et de son époux?!.

Il leur parla aussi longtemps,  jusqu'à ce qu'ils acceptèrent de me laisser tranquille, et me dirent:
- vas rejoindre ton mari , si tu veux...

Mais comment pourrais-je rejoindre mon époux à Médine, et vivre tranquille, quand je sais que mon petit fils Selema, est resté à la Mecque , entre les mains des Beni abd al assad?!?.
Comment puis je sécher mes larmes, quand dans ma vie de l'exil, mon petit est loin de moi, et que je ne saus absolument rien sur son sort ?!?.

Jazzaka'Allah khairan ...

⚜La vie des Sahabiyat⚜Where stories live. Discover now